Temptation of Evil
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 La solitude a du bon.. ou pas ! [Fe Joyce <3]

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MessageSujet: La solitude a du bon.. ou pas ! [Fe Joyce <3]   La solitude a du bon.. ou pas ! [Fe Joyce <3] EmptyMer 17 Juin - 21:46

    Banalité d’une journée ensoleillée, les sourires étaient peints sur les visages des centaines d’élèves; la lumière avait surement éclairé leurs esprits étroits et comme chacun étaient réglé sur le temps extérieur : ils étaient heureux ! Certes, il y a toujours des exceptions à la règle; certains n’avaient pas le moral à rire du beau temps ou d’autres n’étaient pas des férus de soleil et trouvaient pathétique cette mascarade, le soleil n’était ni plus ni moins qu’une grosse étoile, qui, tellement puissante, nous chauffait mais rien de plus ! Voila comme pensait Date. Un raisonnement très carré et plutôt réfléchi mais immature. Chaque personne vivait à sa façon et si les rayons d’une boule de feu les rendait jouasse et bien : tant mieux ! Le nippon, quant à lui, profitait du calme de la bibliothèque pour terminer ses recherches qu’il avait entrepris il y avait un peu plus de deux jours. Il la voulait sa bonne note en histoire de la magie, et quand il le voulait et bien il donnait son maximum pour arriver à ses fins; et il faut avouer qu’il y arrivait souvent sans grande difficulté : Date avait les capacités requises pour ce genre de travail parfois long et laborieux, malgré le fait qu’il lui faille un temps de concentration élevé, ensuite lorsqu’il s’y met sérieusement il est difficile de l’en tirer. Ce fut ainsi qu’il écrivit, du bout de sa plume, la dernière lettre de son dur labeur puis donna le ton de la fin par un point décisif !

    Soulagé, c’était bien le mot. Il se sentait enfin libre, ses épaules se sentaient moins lourdes, son esprit était complètement vide, du moins pas tout à fait, il lui restait quelques broutilles pour d’autres heures de cours; qu’il ferait certainement au dernier moment venu. Enfin, il s’étira tel un félin qui venait de terminé sa sieste : les bras en l’air au bout desquels ses mains étaient liés et ses jambes atteignaient la chaise à l’autre extrémité de la table. Il se permettait ce genre de comportement lorsque peu de monde se trouvait aux alentours -lorsqu‘il fait attention à sa façon d‘être-, puis machinalement il se leva, repoussa, grâce au dos de la chaise, celle-ci même. Il fourra ses affaires anarchiquement, c’était un vrai bordel dedans, des vieux papiers trainaient depuis un bon moment et des bouts de gommes ou autres babioles farfelues avaient élus domicile en ces lieux. Il se disait souvent qu’il valait mieux qu’il le range mais sa fainéantise le rattrapait et le stoppait au bout de cinq minutes. Date fit tout de même attention à sa feuille de recherches, qui prit place à l’intérieur d’une petite pochette bleu, propre et neuve; ainsi il n’avait pas de crainte qu’elle devienne sale ou encore qu’elle se déchire : ce serait dramatique ! L’eurasien quitta enfin les lieux et emprunta un couloir qui le mènerait aux escaliers qui eux même l’emmènerait à sa salle commune. Cela faisait maintenant trois ans qu’il ne se perdait plus dans les immenses artères de Poudlard, il avait enfin réussi à se souvenir du bon chemin et depuis il évitait de prendre d’autres voies. Il était sûr de ne plus avoir trop de problèmes, à ce niveau là, cette année.

    Ainsi il débuta sa marche, vêtu de son uniforme et s’étant coiffé d’un bandeau -comme sur l‘avatar =_=- il marchait de façon tranquille, une de ses mains posée sur son sac tandis que l’autre pendait dans le vide et faisait des aller-retour au rythme de marche de Date. Pourtant, au détour d’un croisement en T, deux élèves arrivèrent près du jeune homme, tout d’abord il n’eut aucune réaction et continua son chemin jusqu’à se retrouver face à deux autres élèves. Il était entouré par quatre serpentards aux sourires narquois. Il ne mit que peu de temps avant de comprendre pourquoi il s’était attroupé près de lui.. Ils devaient l’avoir observer durant ses derniers mois et avait compris qu’il n’y pas dix mille route que l’eurasien pouvait emprunter à causes de son mauvais sens de l’orientation. Au final il s’était piégé lui-même, bêtement, il était fortement dégouté et soupira. Il connaissait le sort qu’ils lui avaient réservé et ce ne serait pas agréable comme une caresse le serait. Il lui fit ainsi comprendre, l’un deux passant son bras autour du cou de mister Hilde et se permit de lui murmurer quelques insultes plus ou moins subtiles, auxquelles il ne prit pas la peine répondre; ce fut sans se plaindre ni rechigner une seconde qu’il les suivit. Il n’avait pas peur d’être amoché, limite il en avait pris l’habitude. Sachez que chacun des quatre jeunes hommes c’étaient pris une rouste contre le serdaigle et n’avait pas du apprécié leur raclé, pourtant ce n’était pas toujours le cas lorsque le sorcier s’emportait : il pouvait en ressortir complètement abattu, mais jamais il n’était venu prendre sa revanche surtout accompagné. Il trouvait cela ahurissant : même pas capable de se débrouiller sans un petit groupe.

    Après s’être baladé à travers l’enceinte de Poudlard, les cinq « camarades » s’arrêtèrent dans les toilettes destinés aux hommes. La porte se referma dans un cliquetis bruillant. C’était dans une certaine fierté qu’il ne ressentait aucune peur, qu’elle soit visible ou non. Forcément il n’allait pas s’en sortir indemne et n’espérait même pas se les farcir et les faire se retrouver au sol du ring tandis que lui savourait sa victoire. Non, il ne faisait pas d’illusions vaines. A vrai dire, il eut à peine le temps de poser son sac au sol qu’on lui décocha un joli poing dans la mâchoire; ça commençait bien. Date essaya de repousser le temps de la grande douleur à quelques minutes encore, mais quatre contre un était quelque peu inéquitable, et il s’en rendit très vite compte. Les coups de pieds atterrirent sur ses genoux qui se plièrent dans un automatisme parfait, les premières grimaces naquirent et les coups plurent pendant plusieurs minutes avant de s’interrompre. Un dernier pieds atterrit au niveau de son estomac, ce qui le fit se rouler une nouvelle fois en boule. Les serpentards déguerpirent enfin dans une dernière menace, cette fois ci ce n’était qu’un avertissement : si il s’en prenait encore à l’un d’eux il savait qu’une punition plus ardue l’attendait au détour d‘un coup.

    Plusieurs minutes s’écoulèrent avec que Date ne décide de reprendre ses esprits, et se lève avec difficulté; ils n’y avaient pas été de mains mortes ces batards ! Certes, il l’avait peut être mérité et cela lui remettrait les idées en place mais rien n’était moins sûr; connaissant l’eurasien. Reprenant son sac qu’il avait soigneusement rangé dans un coin pour ne pas qu’il se prenne de coups et qu’il retrouve sa précieuse feuille totalement chiffonnée et déchirée. Au moins soulagée pour son travail, mister Hilde rebroussa chemin et décida de se diriger vers le parc ou un lieu au calme. Car oui, le soleil laissait peu à peu place à Dame Lune, qui brillait déjà dans son plus simple appareil. En croissant, elle était parfaite, il ne lui manquait plus que son fond d’étoiles pour la rendre encore plus sublime. Cela annonçait que la plus part des élèves devaient se trouver dans la Grande Salle à profiter de leurs repas.. Chose qui énervait le nippon qui refusait de se présenter accoutré comme il l’était devant sa table. Ainsi la solitude du couché de soleil l’accueillit à bras ouverts. Personne à l’horizon, il continua sa marche avec une certaine difficulté, ses côtes, ses joues, son estomac, ses genoux, tous les points qu’ils avaient atteints lui faisaient ressentir une horrible douleur à chaque effort qu’il fournissait. Jusqu’à ce qu’un point d’eau fasse apparition : le lac de Poudlard. En soirée, il semblait encore un peu plus beau que d’accoutumé. La couleur rosâtre du ciel se reflétait sur l’or bleu : un paysage magnifique qui soulageait un rien le serdaigle, qui retira sa « cape » qu’il déposa au sol. Il s’allongea sur celle-ci, retirant son bandeau puis ferma les yeux. Il sentait la légère brise tiraillait ses joues et le bout de son nez. Il souriait presque, à chaque fois qu’un coin se relevait la douleur réapparaissait : sa lèvre était fendue. Ils s’en étaient sincèrement donné à cœur joie ! Malgré ça, ses paupières devinrent lourdes et se fermèrent, même si il se réveillait en pleins milieu; ce n’était un véritable problème : il profitait d’un sérénité méritée après l’avalanche de coups qu’il avait reçu précédemment. Il fallait simplement espérer qu’un intrus ne vienne pas perturber son moment à lui.
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MessageSujet: Re: La solitude a du bon.. ou pas ! [Fe Joyce <3]   La solitude a du bon.. ou pas ! [Fe Joyce <3] EmptyDim 21 Juin - 0:24

18 h : Le dortoir des Gryffondors est vide, le soleil s’engouffre par les fenêtres et laisse dans la pièce une douce et chaleureuse lumière qui se lie parfaitement aux couleurs rouges et or du dortoir. Dans un coin, des draps se mouvant et malgré l’heure tardive quelqu’un dort encore et son sommeil semble bien agité. Pourtant tout le monde est dehors en ce samedi vaquant à de diverses occupations se mêlant à la vie de Poudlard bien que le week end est pour tous les élèves de l’école de sorcellerie, quelque chose de reposant. Une tête brune fit son apparition entre deux paires de draps et semble crier. Elle ? C’est Joyce bien évidemment. Normalement la Sullivan ne dort pas aussi longtemps, cela est même trop inhabituel pour elle qui peut se lever à cinq heure du matin sans problème (ce qui n’est pas le cas de sa narratrice je précise.) mais n’ayant pas trouvé le sommeil depuis plusieurs nuits, l’infirmier lui avait procuré une potion qui avait fait merveille mais cette nuit ou plutôt cette après midi, un cauchemar semblait la hanter étrangement ce qui eut comme effet de lui faire faire une sieste une bonne partie de la journée.

Ah tiens, la voila justement qui se réveille en ayant poussé un cri et les yeux maintenant grands ouverts. Quelques gouttes de sueurs perlent sur son front et glissent le long de ses joues afin d’atterrir sur les draps blancs. Les cheveux un peu en bataille, Joyce essaya de se lever de son lit mais tremblant légèrement, la rouge et or décida alors de s’asseoir simplement. Son cauchemar était vague et pourtant cela lui faisait peur … Des loups qui hurlait, son père mort, une ombre … et elle qui partait au loin sans rien, ni souvenir, ni histoire, rien juste une ombre qui vaguait sans cesse. Une fois réveillé, Joyce fut heureuse que cela soit fini, qu’elle ai un passé et que sa vie se déroulait à peu près correctement sans avoir une histoire dramatique bien qu’elle n’ait pas connu sa mère. Enfin, avec les mangemorts certains avaient des familles détruites et décomposés qui ne vivaient que dans des souffrances éternelles. Quelques minutes passèrent ainsi silencieuse et froides avant que Joyce ne prenne sa tête dans ses mains en soupirant et essayant de vider de sa tête ce qui venait de s’y passer. Et puis elle se leva et après avoir respiré un grand coup, elle s’habilla. Une demi-heure plus tard, la voici qui revient sur son lit afin de prendre son sac qui y était posé. Ses cheveux d’ébènes étaient parfaitement lisses et retombait dans son dos, sa peau était pâle comme à son habitude et ses yeux bleus étaient soulignés d’un trait de crayon noir. Certes, on ne pouvait pas voir que la jeune femme avait passé une nuit pas des meilleurs mais toute personne digne de bon sens pouvait savoir qu’elle n’était pas de très bonne humeur.

Prenant son sac où se trouvaient quelques trucs dont elle pouvait toujours avoir besoin, Joyce descendit dans sa salle commune, ne disant bonjour à personne de sa maison et la traversant d’un pas rapide. Après avoir passé le tableau de la Grosse Dame qui chantait à tue tête, d’ailleurs je peux vous dire que la rouge et or avait bien eu envie de lui dire de se la fermer, la jeune femme descendit les escaliers la tête un peu ailleurs mais restant tout de même assez attentive pour ne pas se laisser emmener sans raison par ces derniers. Une fois arrivé au rez de chaussé, elle se dirigea dans la grande salle qui était un peu vide à cause de l’heure plutôt tard pour un déjeuner et tôt pour un diner. Cependant, elle put néanmoins trouver ce qu’elle voulait : un plat froid où toutes sortes de choses mélangées par les elfes de maisons en faisaient un bel assortiment. Contrairement aux jours ordinaires où elle mangeait en vitesse afin de ne pas rencontrer beaucoup de monde, ce jour là cela était pourtant le tout le contraire. La Sullivan mangeait avec le regard dans le vague et l’impression que ce cauchemar lui avait pourrit une bonne partie de sa journée, du moins elle pensait.

Une fois son déjeuner terminer, Joyce voulut prendre l’air et peut être pensé à autre chose car après tout on ne sait jamais n’est ce pas ? Le lac, le parc ou alors la forêt interdite ? Aujourd’hui plutôt le lac car l’un était trop fréquenté et la rouge et or ne voulait pas être trop entouré, le troisième choix étant certes intéressant mais même si elle avait le gout du risque, mais aujourd’hui la mélancolie l’avait sous son emprise et l’aventure serait pour plus tard. Prenant le chemin du lac de Poudlard gorgé de créatures mais aujourd’hui pas que. Le soleil l’aveuglait un peu et semblait vouloir montrer à tout le monde qu’il fallait vivre heureux. Quelques traînées rosâtres apparaissaient à l’horizon, adoucissant le ciel qui semblait s’assombrir chaque seconde de plus en plus. Pourtant cela n’était pas le ciel que Joyce regardait mais ses pieds, cependant regardant devant elle, la jeune femme put apercevoir une silhouette allongée qu’elle connaissait plus que bien.

Date Hilde, ce gars là était un cas assez particulier mais avant tout un de ses amis. Ce japonais était assez maladroit, arrogant et aussi sympa et savait ce qu’il était capable de faire, un mélange unique de personne que l’on ne peut voir qu’a Poudlard vous pouvez en être sûr ! Il faut dire que la première impression de la rouge et or envers ce gars là n’avait pas été très positive, pendant une minute. Au début de l’année, l’une des seules fois où la Sullivan était à la bibliothèque afin de travailler sur un truc qui était difficile. Et la table derrière elle se trouvait Date qui parlait tout seul ! Mais cela ne dura pas très longtemps car Joyce lui gueula de se taire mais quelques minutes, on pouvait les voir qui discutaient comme larrons en foire et à la fin le travail de la demoiselle fut fini par son aîné qui le fit avec une facilité plus qu’étonnante. Et maintenant c’était un très bon ami qu’elle faisait descendre sur terre parfois et qui en échange calmait parfois ses ardeurs à cause d’un pêché qui avait envahi la jeune femme depuis toute petite : La colère.

C’est ainsi qu’elle le voyait allongé sur sa cape et s’approchant un peu plus, elle put remarquer sur son visage des contusions qui n’avaient pas l’air d’être très vieilles. S’asseyant à côté de lui sur sa cape, Joyce lui dit en souriant un peu :

«
Dis moi tu te prends pour un boxeur moldu, Date ? Oui je sais je me tape l’incruste enfin tu dois avoir l’habitude maintenant. »

Elle ajouta en jetant un coup d’œil vers lui :

«
Sérieux, qu’est ce qui t’es arrivé ? »

Bah quoi, elle s’inquiète …
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