|
| ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] | |
| | Auteur | Message |
---|
William C. Montgomery .: Nouveau Membre :.
Nombre de Messages : 167 Date d'inscription : 15/09/2009
Carte du Maraudeur Objets de quêtes: Gallions: (200/1000)
| Sujet: ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] Sam 19 Sep - 4:44 | |
| Il y avait le jour... et la nuit. William qui possédait une personnalité un peu sépulcrale, - ou plutôt dire, un tempérament légèrement brumeux et volage,- avait été en premier lieu porté à choisir le plus séduisant des deux choix : la nuit. Mais l'idée étant de changer sa façon de percevoir les choses, - c'est-à-dire de ne pas concevoir les choses de manière absolument cinique et apocalyptique à longueur de temps -, vint à se résoudre à opter pour le jour. Pourquoi ne pas commençer par vivre dans la lumière, dans la chaleur, sous le jet bénéfique d'un soleil ardent ? Pourquoi toujours trouver de l'inspiration lorsque le ciel se faisait rageur ou lorsque la lune se faisait ronde et hypocrite ? Il était maintenant le temps d'essayer quelque chose de différent, de plus lumineux, de moins '' nécrosé ''. Il allait se façonner une nouvelle mentalité ! Devenir quelqu'un de moins... de moins... platonique ? Fade ? Banal ? Solitaire excessif ? Une sorte de phénomène étrange dont on se lasse rapidement ? Bref... essayons de garder espoir...
Il se leva donc dans l'idée ridicule mais nécessaire, d'aller faire quelque chose, peu importait quoi, sans qu'il n'ait une seule fois en tête les termes : '' monde imaginaire, bêtes féroces, zombies décapités, irruption de sang, vomissure douteuse et contagieuse... ect ''. Difficile lorsqu'on était lunatique et imaginatif. Et surtout, difficile lorsqu'il n'y avait rien de bien palpitant à faire, justement... à force d'être seul, il avait développer la passion qu'était l'écriture et sans savoir pourquoi, il écrivait... eh bien... de la terreur. Voilà déjà quelque chose de moins ennuyant que ces stupides livres à l'eau de rose que lisaient les moldus, non ? M'enfin...
Il n'y avait pas cours aujourd'hui donc il allait prendre son temps. Traverser la vaste cour et ensuite se glisser à l'intérieur de la bibliothèque afin de se mettre à la recherche d'un livre intéressant à lire. Il arpenta un bon moment le terrain extérieur, qu'il trouva pour un après-midi aussi florissant, très désertique et trop calme. Oh mais il préférait ca à trop d'animation... mais puisqu'il s'était mit en tête d'agir différemment, de changer ses habitudes nébuleuses, à commençer par s'isoler du reste du monde, eh bien... la platitude du paysage engendra en lui une déception étrange. Pourquoi maintenant qu'il voulait sociabiliser, personne n'était là ?! Il s'immobilisa après une quinzaine de minutes de marche, n'ayant croisé qu'une seule personne sur son chemin... il ne fallait pas s'attendre à la normalité ici, nous étions tout de même dans une école de magie, non ? Rapidement gagné par la lassitude et la morosité, il pivota lentement sur lui-même, plissant légèrement les yeux alors que le soleil vrilla son visage, sans indulgence. Qu'allait-il faire alors ? Retourner au château ? Déjà ?! Et qu'advenait-il de sa résolution ? Bof... on s'en fout, vraiment...
« Ce sera pour l'an prochain alors...de toute façon, personne ne m'en fera le reproche... voilà les avantages de ne pas avoir de relations affectives et constantes avec quiconque... jamais... la liberté complète... aucune responsabilité... aucun attachement... c'est... »
- Vous vous parlez seul, jeune homme ? Si vous cherchez l'infirmerie, c'est dans l'autre sens...et franchement, si vous parlez toujours dans le vide, j'comprend que personne ne veuille vous parler !
« Je... euh... non ! Enfin... hum... pouvez-vous simplement me dire si la bibliothèque est bondée d'étudiants ? Et je ne me parle pas, je constate à voix haute des faits impertinents de ma vie, ce qui m'aide à réverbérer sur mon évolution personnel... c'est complexe de se comprendre soi-même. Vous comprenez ? »
- Absolument rien ! Mais la bibliothèque est juste devant toi, tu n'as qu'à aller voir !... l'infirmerie deux portes plus loin, petit... deux portes.
« Hmph... merci bien. »
Un nouveau professeur, sans doute, il n'avait jamais vu cet homme auparavant. Bon, ce n'était pas la première fois qu'il avait ce genre de commentaire, il s'y était habitué à force. Il était un éternel incompris, simple non ? Et il s'en moquait littéralement d'ailleurs, qu'un simple d'esprit ne comprenne rien à sa façon de voir les choses. Un soupire s'extirpa de ses lèvres alors qu'il entra dans le château, se dirigeant à la bibliothèque d'un pas flegmatique. Il se faufila dans la bibliothèque au moment même où la bibliothécaire à la mine autoritaire, les lèvres pincées, quitta la pièce en tenant un élève par une oreille. Celui-ci ne cessait de geindre qu'il n'avait pas pénétré dans la section interdite, que c'était une erreur de jugement. Ils disaient tous ça... un éphémère sourire prit forme sur ses lèvres alors qu'il se dirigea vers une des rangées de livres. Il arpenta un moment les allées puis s'arrêta juste à côté d'une brunette qui observait un bouquin, l'air concentrée. Mine de rien, ayant bien sur reconnu Carlie, il lui donna un coup d'épaule pour la faire légèrement basculer, et fit semblant de chercher un livre spécifique du regard.
« Tu prends trop de place... as tu déjà songé à prendre une potion d'amincissement ? Ce serait une bonne action envers la communautée poudlarienne... moui... »
Il lui fit un petit sourire en coin, amusé. Évidemment, la jeune femme n'avait rien d'obèse. Il faisait seulement exprès de la narguer.
« Par ailleurs... je me demande... que fais tu ici ? Ton Roméo - enfin, je ne me rappel plus son nom -, t'as posé un lapin et tu te morfonds dans les abysses de la bibliothèque ? Il n'y a plus de romance de nos jours, ma p'tite, je te l'ai déjà dit. Ce monde est sombre et sauvage... il n'y a plus de place pour le vrai amour. C'est une légende, rien de plus. Fais toi une raison. »
Pessimiste jusqu'à l'os, effectivement. Mais bon, si elle croyais à ces foutaises, grand bien lui fasse ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] Dim 20 Sep - 16:03 | |
| 6H00 _ Elle courait. elle courait à en perdre haleine. Que fuyait-elle? On ne sait pas pas, toujours est-il qu'elle courait. Depuis combien de temps? quelques minutes? une heure? plus? Impossible de le dire avec précision... Elle continuait à courir, et un "bip, bip" accompagné de gromellements se rapprochait. c'était donc celà qu'elle fuyait... Elle accéléra sa course, mais le "bip, bip" continuait à la suivre. Suite à une légère secousse, elle trébucha et s'écrasa au sol dans un bruit sourd. Le son du "bip, bip" s'intensifiait, et elle, elle ne bougeait pas. Une immense lumière jaillit soudain, puis... Carlie ouvrit les yeux, et du cligner des yeux plusieurs fois avant de s'habituer à la luminosité qui l'entourait. une dizaine de têtes endormies la fusillaient du regard. L'infernal "bip, bip" continuait. Elle regarda son réveil et se tapa rageusement le front. S'étant couché très tard la veille, elle avait involontairement ommis de l'éteindre. D'un mouvement brusque, elle envoya l'appareil au sol, où il s'explosa lamentablement. -Carlie... dit une première voix, exaspérée. -Franchement carlie, c'est la troisième fois ce mois-ci! cria une autre. -Tu étais encore avec syd hier soir, hein? cracha une troisième. La Poufsouffle baissa les yeux. Elle était toujours la première à râler lorsque ça arrivait aux autres, alors elle les comprenait. Elles avaient toutes raison en plus. Elle avait (encore) passé la soirée avec don petit ami, et comme les deux week-end précédents, elle avait oublié ce fichu réveil, s'écroulant lamentabolement sur son lit, épuisée. -Je suis désolée... Promis, ça n'arrivera plus...! Elle faisait la même promesse depuis trois semaines, et elle ne la tenait toujours pas. pour couper court aux protestations et aux critiques, elle ferma les rideaux de son baldaquin et reposa sa tête sur l'oreiller. Elle écouta les chochotements indignés de ses camarades de chambre, et finit pasr se rendormir. 10H00 _ Avec des mouvements lents et endormis, carlie sortit de son lit et se retrouva sous les regards courroucés de ses amies. Toutes avaient les yeux gonflés et roufis par la fatigue. la jeune fille esquissa un sourire et partit d'un pas rapide dans la salle de bain. la douche glacée qu'elle fut obligée de prendre la mit de mauvaise humeur. L'heure de la vengeance de ses camarades avait sonné : elles avaient utilisé toute l'eau chaude. L'image que lui renvoya le miroir n'était pas glorieuse. ses traits étaient tirés, ses yeux gonflés, et ses cheveux en pagaille. Renonçant à discipliner sa longue tignasse brune, elle l'attacha en chignon. Elle se maquilla comme d'habitude : crayon noir sur les paupières, mascara sur les cils, et gloss sur les lèvres. Son reflet n'était toujours pas parfait, mais elle abandonna. En retournant dans son dortoir, elle évita soigneusement de regarder ses camarades, consciente qu'elle pourrait les incendier. Elle rit la première tenue qui lui tombait sous la main : un jean noir, et un pull en cashemere gris perle, col en V. Elle passa sa paire de bottines à talons noires, et attacha le collier en cristal de sa défunte mère biologique autour de son cou. d'un geste hargneux, elle attrapa son sac. Avant de sortir, elle répara, d'un coup de baguette magique, le pauvre réveil qui gisait sur le sol, et lança un regard noir à toutes les filles présentes dans le dortoir. Elle tourna vivement les talons, et quitta la pièce la tête haute. 11H _ Carlie se trouvait devant un livre épais à la reliure de cuir, l'air concentré, à la bibliothèque. Le calme et le silence de ce lieu propice au travail était troublé par les braillements d’un jeune élève qui se faisait mettre à la porte par la bibliothécaire, aussi aigrie que les autres jours. Elle sentit un coup sur son épaule, qui la déstabilisa légèrement, mais ne prit pas garde. Une voix masculine aux intonations connues de la jeune fille s’adressa à elle: « Tu prends trop de place... as tu déjà songé à prendre une potion d'amincissement ? Ce serait une bonne action envers la communautée poudlarienne... moui... »
Elle tourna lentement la tête, et découvrit celui qu’elle avait reconnu : William c. Montgomery, un Serpentard qu’elle appréciait. Malheureusement, elle n’était pas vraiment d’humeur à entrer dans leur petit jeu de taquineries aujourd’hui. Elle l’ignora, mais sa deuxième remarque l’obligea à chercher de quoi riposter. « Par ailleurs... je me demande... que fais tu ici ? Ton Roméo - enfin, je ne me rappel plus son nom -, t'as posé un lapin et tu te morfonds dans les abysses de la bibliothèque ? Il n'y a plus de romance de nos jours, ma p'tite, je te l'ai déjà dit. Ce monde est sombre et sauvage... il n'y a plus de place pour le vrai amour. C'est une légende, rien de plus. Fais toi une raison. »
Carlie sourit, avant de répliquer : -Et bien vois-tu, je suis en train de chercher cette potion d’amincissement dont tu viens de me parler. Elle ajouta ensuite, une lueur de malice brillant intensément dans ses grands yeux chocolat : -Non, mon Roméo –au passage, il s’appelle Sydney – ne m’a pas posé de lapin. Avoue que tu es jaloux de ce lui, n’est-ce pas ! La remarque qu’il avait formulée sur l’amour ne lui plaisait pas. Elle croyait au grand amour, et était persuadée de l’avoir trouvé. Mais à chaque fois qu’ils se croisaient, il lui répétait la même chose. Elle avait conscience bien sur que ce n’était pas la même chose qu’au temps de nos parents, voire même de nos grands parents, qu’il y avait beaucoup de tromperies de nos jours, mais elle continuait à croire en l’amour avec un grand A. -Et toi, que fais-tu ici ?? Tu es venu chercher la compagnie des livres ? Carlie avait conscience de la solitude du jeune homme, et acceptait son choix. Elle aurait aimé qu’il change, mais elle savait qu’il ne le ferait pas alors elle le taquinait avec ça.
|
| | | William C. Montgomery .: Nouveau Membre :.
Nombre de Messages : 167 Date d'inscription : 15/09/2009
Carte du Maraudeur Objets de quêtes: Gallions: (200/1000)
| Sujet: Re: ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] Mer 23 Sep - 8:25 | |
| [ hj : Sorry, c'est court mais je ferai plus long au prochain ^^ ] Un moment il cru qu'elle avait perdue sa langue mais, ô miracle, la jeune femme finit par articuler des mots ! Heureusement, il s'apprêtait à lui demander si elle ne s'était pas attrapper une espèce de grippe de troll qui affecte les cordes vocales. Possible avec toutes les saletés qu'ils trainent sur eux ceux-là... m'enfin bref ! C'est l'air totalement désintéressé qu'il écouta ses répliques, bien qu'il rit intérieurement, satisfait qu'elle ne puisse réprimer son envie de répondre à ses provocations.
-Et bien vois-tu, je suis en train de chercher cette potion d’amincissement dont tu viens de me parler. « Tu devrais te dépêcher, tu enfles à vu d'oeil... c'est uniquement pour ton bien que je le dis. Tu me remercieras un jour... si tu veux marier ton... » -Non, mon Roméo –au passage, il s’appelle Sydney – ne m’a pas posé de lapin. Avoue que tu es jaloux de lui, n’est-ce pas ! « Ah oui... c'est ca... Sydney... mais non allons ! Moi jaloux ? Ce n'est pas pour t'offenser mais je préfère les maigrichonnes écervellées. Toi, tu es obèse et intelligente, tu ne possèdes pas le profil, navré !
Il fit une petite moue boudeuse et haussa les épaules. C'est lorsqu'il s'empara d'un livre tout à fait au hasard qu'il se tourna pour la regarder avec un petit rictus malicieux. Comment pouvait-elle croire à ce genre de foutaises ? L'amour, ca n'existait que dans les contes de grands-mères de nos jours. La société s'était amplement dégradée sur ce point de vu au fil des années. Tous se trompaient à tour de bras, se jurant l'amour éternel alors que derrière ces fausses paroles, se cachaient secrets et trahison. Autant rester seul le restant de ses jours dans ce cas !
-Et toi, que fais-tu ici ?? Tu es venu chercher la compagnie des livres ? « Non... je suis amoureux de la bibliothécaire. Je songe lui demander un rendez-vous. Fleurs fanées ou chocolats empoisonnés ? Les deux ? J'hésite... »
Il fit mine de réfléchir tout en se dirigeant lentement vers une table du fond, sachant qu'elle allait sans doute se joindre à lui dans quelques instants, comme elle le faisait la plupart du temps lorsqu'ils se croisaient ici. Il prit place à la table et déposa le livre qu'il avait en main sur celle-ci, puis commenca à le feuilleter sans porter attention réellement.
« Et ce Sydney... il veut faire quoi dans la vie ? Mangemort ? Tu sais, ce n'est pas conseillé de fréquenter les vilains garçons... tu finiras par venir pleurer sur mon épaule et moi je te dirai : je te l'avais bien dit ! Tu lui a parler de marriage ? Non parce que... enfin... si tu penses qu'il est l'homme de ta vie, alors... c'est qu'il doit déjà t'avoir fait la grande demande en te récitant du molière, non ? C'est ce que font tous les hommes quand ils sont en amour ! Ca me donne presque la nausée... »
Exagéré ? Moui peut-être bien. Il n'y croyait pas du tout à ce : je t'aime pour toujours, à la vie, à la mort. Et sincèrement, il essayait de lui ouvrir les yeux avant qu'il lui arrive le pire. Ce qui pourrait paraître pour de la jalousie était en fait, une subtile façon de la protéger. Comme un frère le fait avec sa soeur, si on voulait une comparaison pour le décrire. Même qu'il se demandait pourquoi il ressentait l'envie de la protéger. Question pertinente... réponse ? Aucune idée ! Il leva alors son visage et plissa ses yeux pour regarder le sien.
« Qu'es ce qui se passe ? On dirait que tu as dormie la tête dans un seau d'eau glacée... tu es cernée. Maintenant tu es obèse et tu ressembles à un vampire... si Sydney supporte ca, alors chapeau bas ! L'amour est effectivement aveugle ! Tu t'es vu au moins ? »
William haussa un sourcil tout en la dévisageant. Il n'était pas fou tout de même. Elle avait vraiment le visage pâle. Du moins, elle n'était pas dans le meilleur de sa forme. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] Dim 11 Oct - 19:32 | |
| Elle ne voulait pas répondre. Elle voulait se taire, oublier sa présence et retourner se coucher. Malheureusement, elle sentit poindre une nouvelle remarque de sa part et fut obligée de se manifester. Il avait cet horrible pouvoir sur les gens. Il savait les obliger à lui répondre. Il était très fort à ce jeu là, elle devait le reconnaître. Il la taquina avec la potion d'amincissement, alors elle entra dans son jeu, même si la motivation n'y étais pas. « Tu devrais te dépêcher, tu enfles à vu d'oeil... c'est uniquement pour ton bien que je le dis. Tu me remercieras un jour... si tu veux marier ton... »
Elle esquissa un sourire. Elle lui répondit que son "Roméo" ne lui avait pas posé de lapin comme il le pensait. Ene revanche, elle pensait qu'il était jaloux. Cette manie qu'il avait à chaque fois qu'ils se voyaient de lui parler de sydney lui laissait penser qu'il était jaloux. mais peut être se trompait-elle... Ce n'est pas obliger de ressentir de la jalousie pour quelqu'un quand on veut mettre en garde un autre personne...
« Ah oui... c'est ca... Sydney... mais non allons ! Moi jaloux ? Ce n'est pas pour t'offenser mais je préfère les maigrichonnes écervellées. Toi, tu es obèse et intelligente, tu ne possèdes pas le profil, navré ! -Moui, si tu le dis... Elle ponctua sa phrase d'un grand sourire empli de malice. Depuis leur première rencontre quelques années auparavant il ne cessaient de s'envoyer des piques avec William. Elle aimait bien cette relation... de l'extérieur, on dirait qu'ils se détestent, alors que de l'intérieur, ils s'appréciaient énormément. La moue de William la fit glousser et elle le vit prendre au livre, au hasard probablement, avant de tourner les talons et de s'éloigner d'elle. La poufsouffle resta quelques secondes supplémentaires, le temps de mettre la main sur le livre qu'elle cherchait, avant de rejoindre William à la table à laquelle il s'était installé. Ils faisaient toujours ça ici, il partait, et elle le rejoignait. et après ils continuaient à se taquiner tout en faisant mine de travailler. Elle ouvrit le livre qu'elle avait en main, un livre de potion, et chercha la potion qu'elle devait étudier. Elle observa le serpentard à la dérobée, et le regarda feuilleter distraitement les pages du livre qu'il avait pris précédemment. Carlie lui demanda pourquoi il était venu à la bibliothèque. Elle était consciente de la solitude du jeune homme, et le soupçonnait de n'avoir rien d'autre à faire que venir solliciter la compagnie des livres.
« Non... je suis amoureux de la bibliothécaire. Je songe lui demander un rendez-vous. Fleurs fanées ou chocolats empoisonnés ? Les deux ? J'hésite... »
-Peut-être désires-tu les conseils d'une experte?
Carlie lui adressa un grand sourire. Elle reporta son attention sur la potion complexe qu'elle avait sous les yeux. Du moins, elle essaya, car à peine elle eut fini de lire la première phrase des instructions que la serpentard relançait la discussion... « Et ce Sydney... il veut faire quoi dans la vie ? Mangemort ? Tu sais, ce n'est pas conseillé de fréquenter les vilains garçons... tu finiras par venir pleurer sur mon épaule et moi je te dirai : je te l'avais bien dit ! Tu lui a parler de marriage ? Non parce que... enfin... si tu penses qu'il est l'homme de ta vie, alors... c'est qu'il doit déjà t'avoir fait la grande demande en te récitant du molière, non ? C'est ce que font tous les hommes quand ils sont en amour ! Ca me donne presque la nausée... »
Carlie réfléchit à ce qu'il venait de lui dire. Il ne croyait vraiment pas en l'amour, c'était certain. Mais pourquoi toutes ces mises en gardes? Était-il au courant de quelque chose qu'elle ignorait? Une rumeur courait-elle comme quoi Syd voulait la quitter? Le doute s'était insinué en elle, et la jeune femme se mordit les lèvres. Non, c'était invraisemblable... Le comportementt de son petit ami n'avait pas changé avec elle. Le but de William était juste de la taquiner. Elle essaya de s'en persuader, mais le doute subsistait... Néanmoins, elle reprit contenance et leva les yeux au ciel.
-Mariage! Rien que ça. A dix-sept ans, s'engager de la sorte! Tu me prends pour qui William? Et pourquoi viendrai-je pleurer sur ton épaule en particulier? Parce que tu m'auras mise en garde telleement de fois que je te serai redevable?
Elle rit, avant de reprendre la parole.
-Et puis, en quoi celà te regarde t'il de savoir s'il est l'homme de ma vie ou pas? La vérité, c'est que tu t'inquiètes pour moi parce que tu n'as aucune confiance en l'amour!
Elle pointa sur lui un index accusateur, tout en le regardant d'un air satisfait. Elle pensait avoir enfin mit le doigt sur la raison qu'il avait de la mettre autant en garde. Elle vit qu'il la regardait bizarrement, en plissant les yeux.
"Qu'est-ce qui se passe? On dirait que tu as dormi la tête dans un seau d'eau glacé... tu es cernée. Maintenant tu es obèse et tu ressembles à un vampire... si Sydney supporte ça, alors chapeau bas! L'amour rend effectivement aveugle! Tu t'es vue au moins?"
Carlie fut envahie d'inquiétude. Elle savait qu'elle n'était pas aussi fraiche que d'habitude, mais de là ç ressembler à un vampire... Elle vit William la dévisager tout en haussant un sourcil. Elle sortit son miroir de pocne et regarda son reflet. En effet, elle était pale comme un linge, et avait de gros cernes noirs sous ses grands yeux chocolats. C'était encore plus flagrant que ce matin.
[color=violet-Oui ça va... Ou du moins, ça peut aller... Je crois que l'arrivée de l'automne ne me réussit pas... Et je n'ai pas encore vu Syd aujourd'hui, il ne sait donc pas à quoi je ressemble.[/color]
Elle esquissa un sourire las qui s'agrandit peu à peu. |
| | | William C. Montgomery .: Nouveau Membre :.
Nombre de Messages : 167 Date d'inscription : 15/09/2009
Carte du Maraudeur Objets de quêtes: Gallions: (200/1000)
| Sujet: Re: ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] Ven 30 Oct - 17:47 | |
| Au moins, elle avait le sens de l'humour. Combien auraient déjà déguerpit sous ses paroles provoquantes qui cachaient en réalité une gentille moquerie ? Il semblerait que Carlie avait apprit à comprendre sa façon d'être, contrairement à certains, qui voyaient en lui un emmerdeur de première ! Bien que...m'enfin... il était un emmerdeur de première. Lorsqu'il s'y mettait, il était pire qu'une plaie ! Le truc c'était de ne pas se frotter contre lui afin de ne pas s'y piquer. Mais bon, par moment, il était difficile de différencier " moqueries innoffencives " et " moqueries cinglantes et vindicatives ". La jeune femme y parvenait sans mal... impressionnant, non ?
-Peut-être désires-tu les conseils d'une experte? « Allons... aucun besoin d'expertise, seulement de logique. Il suffit de quelques fleurs, de jolis mots, petits regards attendrissants d'angelot, et toc ! Elles sont toutes sous le charme ! M'enfin... la plupart. Oh... alors tu te qualifie d'experte alors que tu n'as qu'un petit-ami ? Elle est où ta liste d'amants ? Hmmm ? Pour être promue experte, il faudrait que tu ais au minimum dix amants à ton actif. Pour l'instant, je ne vois que Sydney qui te tourne autour comme un poussin bisounours et si ca se trouve, tu es encore pucelle à l'heure actuelle... ce que j'espère sincèrement... hum...
Il tourna vigoureusement une page de son livre et haussa un sourcil en la dévisageant. Bon... allait-il un peu trop loin ? Ce n'était tout de même pas de ses affaires. Mais quand même, l'idée de la voir coucher avec un mec le révulsait. C'est simplement l'idée qu'elle se fasse manipuler par n'importe quel idiot qui le contrariait dans cette idée. Pour être plus précis, l'idée qu'un jour elle vienne vers lui boulversée parce qu'un imbécile lui avait brisé le coeur, lui était carrément intolérable. Non, il n'était pas amoureux d'elle, bien que les apparences auraient pu porter à confusion. Il considérait Carlie comme une petite soeur, en quelque sorte. Une petite soeur que l'on se doit de protéger... et les petites soeurs ne couchent pas, voilà ! Point barre ! Aucunes négociations permises !
* T'exagère, non ? *
Il lui parle alors de Sydney, comme d'habitude... ironiquement. Le but était de lui prouver que l'amour n'était qu'une illusion inutile, sans but, une exaspérante perte de temps !
-Mariage! Rien que ça. A dix-sept ans, s'engager de la sorte! Tu me prends pour qui William? Et pourquoi viendrai-je pleurer sur ton épaule en particulier? Parce que tu m'auras mise en garde tellement de fois que je te serai redevable? ...Et puis, en quoi celà te regarde t'il de savoir s'il est l'homme de ma vie ou pas? La vérité, c'est que tu t'inquiètes pour moi parce que tu n'as aucune confiance en l'amour!
« Bon, alors tu viens d'appuyer mes dires concernant l'amour ! Alors, tu avous ouvertement que Sydney n'est pas l'homme de ta vie ! Si c'était le cas, alors la question du mariage ne te poserait pas de problème ! Tu saurais en ton fort intérieur qu'il est ton parfait complément et que te marier maintenant serait la chose la plus extatique à accomplir ! Mais tu vois, tu n'es pas prête à faire ce sacrifice pour lui, donc, tu es incertaine de la solidité de ce supposé amour ! Si tu viens pleurer sur mon épaule eh bien... c'est que personne d'autre que moi n'est capable de te supporter, c'est d'une évidence risible ! Et oui, tu as exactement raison ! Je n'ai aucune confiance en quelque chose que je qualifie de chimère ! Tu verras, un jour tu te rendras compte que j'ai raison... je souhaite presque avoir tort et si je souhaite avoir tort, c'est seulement dans l'optique de ne pas assister à ta chute ou à une dépression nerveuse ! L'idée de te voir les joues barbouillées de mascara m'horrifie tu ne sais pas à quel point ! »
Il émit un petit rire incertain. Oui bon... maintenant ca suffisait. Il n'allait tout de même pas exagérer davantage, un plan pour qu'elle se sauve en courant... il décida donc de changer de sujet au risque de devenir un vrai bourreau à force de beurrer la tartine. Il fit quelques commentaire sur son teint blafard - ce qui était véridique - et elle lui répondit qu'elle allait bien et que par ô quelle chance, Sydney ne l'avait pas vu aujourd'hui... ma parole, elle n'avait que lui en tête... décourageant. Il exhala un soupire mais se somma de ne pas rétorquer une autre vrille destiné à ridiculiser son Sydney. Il se contenta de sourire cette fois...
« Bien... si tu dis être en forme... et non, je ne ferai pas d'autres commentaires désobligeants, tu y a ton compte pour aujourd'hui ! Oh, ca me fait penser... je reviens dans quelques minutes, j'ai oublier un bouquin au dortoir... je devais le remettre il y a une semaine... je n'ai pas envie de recevoir une beuglante... je reviens », dit-il en roulant les yeux.
Il se leva et se dirigeant vers le premier couloir appercut pour se fondre dans la masse. Alors que Carlie se retrouva seule, dans le calme platonicien de la bibliothèque... celui-ci se rompit soudainement lorsqu'une voix de jeune homme l'interpella, juste à côté d'elle. Debout à proximité de la table où elle était assise, un jeune homme blondin la fixait, ayant dans les mains un coffre en or de la grosseur d'une boite à chaussures. D'un geste sans douceur, il laissa tomber le coffre devant elle, sur la surface lisse de la table, et le visage trempé de sueurs, les mains tremblantes, il baragouina quelques mots farfelus à son intention...
- Rend moi service, s'il te plais... débarrasse moi de cet enfer ! Enterre le, le plus profondément possible ! Je suis incapable de le faire ! Je... je t'en prie... aide moi... enterre le, loin des regards... et surtout, SURTOUT, ne l'ouvre jamais ! Ne fais pas la même erreur que moi... s'il te plais...
Le visage livide, le jeune homme se détourna de Carlie en vitesse et déguerpit en courant à toutes jambes, lui laissant sans d'autres explications le coffre mystérieux. Quelques instants plus tard, William franchit le seuil de la porte avec un livre dans les mains. Il alla le déposer sur le comptoire, ayant un retour un discours sur les responsabilités par la charmante bibliothécaire, et c'est en grognant quelques jurons qu'il retourna prendre place auprès de Carlie.
« Finalement... j'opte pour les chocolats empoisonnés... »
Il grimaca en lancant un regard écoeuré vers la bibliothécaire et porta à nouveau son attention vers Carlie... ou plutôt vers le coffre qui était devant elle. Il haussa alors un sourcil et esquissa un petit rictus amusé.
« Tiens... qu'es ce que c'est ? C'est mon cadeau d'anniversaire ? Tu sais, ma fête est seulement dans deux mois... mais si tu insistes ! Qu'es ce qu'il y a à l'intérieur ? Ton journal intime, peut-être ? »
Il empoigna rapidement le coffre et se mit à triturer le verrou dans l'espoir de l'ouvrir. Elle devait cacher son journal intime à l'intérieur ou un truc du genre. Il n'avait pas l'intention de lire réellement, juste de... l'énerver un peu ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] | |
| |
| | | | ~ Le Carillon d'Aghation 1 ~ [ Pv Carlie ] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |