[Fiche Validée #110] Blodwyn O'Flynn

Nom : O'Flynn
Prénom : Blodwyn
Date de naissance : 21 novembre 2000


Votre histoire : Blodwyn... Bloody Blodwyn...

Originaire d'Irlande, elle n'était âgée que d'à peine 1 an lorsque sa mère londonienne de naissance décida de quitter le beau mais trop rural Irlandais qui avait été son compagnon, lassée de l'inactivité et de la solitude des terres irlandaises, invivables pour une citadine convaincue. Comme quoi, la beauté ne fait pas tout... Même si un peu du charme particulier paternel subsista dans les traits de Blodwyn.

Emmenant donc sa fille avec elle, Kelly retrouva la ville qu'elle aimait tant et dont elle connaissait les moindres recoins, ou presque, se sentant à l'aise -et pourtant bousculée et étouffée physiquement par le monde qui évoluait le jour dans la City, que voulez-vous, le rat des villes se sent mieux à la ville que dans les champs- et recouvrant sa liberté. Ayant encore la vie devant elle à 21 ans, elle négligeait l'éducation de sa petite, laissant le soin à ses parents de s'occuper de Bloody Blodwyn, à Bath.

C'est ainsi que vécut Blodwyn, élevée par ses grands-parents, n'étant donc pas particulièrement proche de ses propres parents, de manière physique. Parce que déjà toute petite, elle adorait son père, le vénérant, faisant des crises de larmes régulières car elle ne le voyait que très peu souvent, lorsqu'elle pouvait aller le rejoindre en Irlande, autant que le permettaient ses vacances scolaires -et le portefeuille de papy et mamy bien entendu-. Elle détestait aller avec sa mère, la ville, le bruit, la saleté, les gens -trop de gens-, la froideur des âmes, le train train quotidien de tout bon citadin qui se respecte : métro-boulot-dodo. Et on ne pouvait pas dire qu'entre les différents éventuels "beaux-papas" qui bien sûr ne pouvaient prétendre arriver à la pointe des ongles de pied de son père adoré, les problèmes d'organisations de la jeune mère ainsi que ses fausses promesses "Oui on ira là-bas comme je t'ai promis" "Désolée ma chérie, le travail avant tout!" ou "Désolée, ces embouteillages alors!", la petite Blodwyn parvenait à tisser un quelconque lien avec sa génitrice. Elle se révéla pourtant très tôt autonome et sage, grâce à l'éducation "vieille école" des grands-parents, et le fait d'apprendre si tôt qu'une personne avec laquelle on est lié par le sang pouvait très bien décevoir et ne pas tenir ses engagements lui évita bien des déceptions, comprenant qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même.

Un véritable coup de foudre. La Pathétique de Ludwig Von Beethoven résonna encore dans les oreilles de la jeune Blodwyn de cinq ans longtemps après la première écoute, un concert d'un vieux pianiste renommé retransmis à la télévision.

"Je veux savoir faire ça." entendirent éberlués les grands-parents de Blodwyn. Assise en tailleur devant le poste, elle se retourna, les yeux grands ouverts et brillants, un sourire sur les lèvres. "Je veux jouer du piano!"

Elle commença un an plus tard, alors qu'ils réussissaient à calmer les envies d'Irlande paternelle avec ce vicieux mais nécessaire chantage : soit elle ne faisait plus ses crises à pleurer et s'arracher les cheveux lorsqu'elle avait le mal du pays et l'envie irrépressible mais normale de voir son père, soit elle pouvait toujours rêver de poser ses doigts un jour sur un clavier de piano. Pour qu'elle grandisse et coupe un cordon qui pourtant naturellement n'existe pas entre un père et sa fille, et aussi pour des raisons financières. Les cours de solfège et de piano n'étaient pas donnés, ainsi que l'instrument en lui-même... "Elle n'aurait pas pu tomber amoureuse de la flûte à bec, non! Têtue comme sa mère!" pouvait-on encore entendre maugréer la grand-mère dans sa barbe.

Lorsque la volonté et le plaisir de jouer sont là, il est bien évidemment plus facile de progresser, la pratique ainsi que le talent inné de la jeune prodige expliquant aussi la fulgurante progression qu'elle fit... Douée de l'oreille absolue, d'un sens de la logique implacable, ainsi que d'une mémoire à toute épreuve, avec une musicalité propre à elle, et un don certain pour le piano, Blodwyn se baladait entre des morceaux de musique d'un répertoire très difficile, âgée d'à peine dix ans. concours par ci, prix par là, elle était promise à une carrière impressionnante, ses dons demandant encore à être développés...

Seulement voilà, déjà toute petite, des "bizarreries" se produisaient autour d'elle... Des objets qui se déplacent, des plantes qui poussaient de manière bien prodigieuse selon la grand-mère amoureuse des fleurs qui peuplaient sa maison. Rien de bien grave, enfin, sauf lorsqu'elle butait sur un passage particulièrement difficile, et là il fallait s'attendre à ce que l'accordeur passe ensuite remplacer les cordes cassées... "C'est dingue, autant de cordes qui se cassent en même temps, elles devaient toutes avoir un défaut, puisqu'elles sont neuves, je les ai mises moi-même il n'y a pas six mois!" pouvait-on entendre de la bouche de l'accordeur. Grognements cependant de la part des grands-parents, sortant les billets pour payer la réparation...

Encore un concours dont elle devait sortir logiquement première, pourtant, une fille était plus brillante, plus douée, et gagna le concours à sa place. La rage s'empara de Blodwyn, qui durant une semaine entière ne toucha pas à un piano, et n'écouta pas une seule note de musique. L'amour du piano était plus fort, et elle se remit rapidement au travail. Deux mois plus tard, elle se retrouva de nouveau confrontée à la fille qui l'avait battue au précédent concours. Attendant son tour, elle écouta la prestation de celle qui devint son ennemie jurée, mais une telle rage l'envahissait à mesure qu'elle s'aperçut de la perfection du jeu de sa rivale. Soudainement, sans que personne puisse l'expliquer, le couvercle du clavier se rabattit violemment sur les doigts de la jeune fille, écrasant pratiquement un à un les agiles et précieux doigts se retrouvant presque tous fracturés. Des cris, du sang, le père se jetant sur sa fille pour tenter de libérer l'emprise du couvercle qui ne daignait pas libérer les pauvres doigts. Au bout de dix secondes qui furent comme une éternité, comme on s'en doute, pour la pianiste et son père, enfin il se releva, laissant à découvert l'immonde spectacle que présentaient les doigts fracturés et sanguinolents.

Une expression de dégoût et d'horreur considérables restèrent figés sur les traits de Bloody Blodwyn, qui ne comprenait pas.

Cette expérience traumatisante la rendirent solitaire et sombre, portant en elle une culpabilité horriblement lourde pour quelqu'un de cet âge, culpabilité vicieuse puisque, après tout, comment cela puisse être elle la coupable, puisqu'elle n'avait même pas touché à ce piano de la prestigieuse marque Steinway & Sons, comment cela pouvait être physiquement possible? Mais elle l'avait souhaité... Oui, elle avait souhaité ardemment que le couvercle s'abatte sur les doigts de la jeune fille, qu'il écrase une à une les phalanges de cette trop parfaite pianiste... Mais comment pouvait-elle deviner que cela allait se produire? Beaucoup de questions pour un si jeune esprit troublé, qui se réfugia dans la pratique de piano... Mais la culpabilité la rongeait à un point tel qu'elle se sentit indigne d'en jouer, honteuse... Alors le jour où elle eu sa réponse, par une lettre venant de Poudlard, le fait que la magie existait, et qu'elle en était dotée, après avoir joué une ultime fois la fameuse sonate Pathétique de Beethoven, elle referma le couvercle de son piano, définitivement.

Blodwyn savait sans savoir qu'un autre monde existait, qu'il y avait plus que ce qu'on lui avait appris... Cependant elle n'était pas au bout de ses surprises. Lorsque ses grands-parents d'abord très réticents acceptèrent qu'elle soit placée sous la tutelle d'un sorcier dans le monde des sorciers -après moult explications, preuves et promesses, cela va sans dire-, elle découvrit un monde incroyable qui l'éblouit d'abord, mais qu'elle aima très vite. Préparant sa première rentrée avec ses tuteurs, elle ne rattrapa pour autant tout le retard sur la culture des sorciers, ayant été élevée dans la pensée cartésienne des Moldus... Ce qui lui donna un enthousiasme un tantinet comparable à celui que lui procurait avant le piano fut le choix de la baguette, un avant goût de ce qui l'attendait à Poudlard...

"Blodwyn O'Flynn!"

Droite et imperturbable sur sa chaise, le Choixpeau sur la tête, Blodwyn attendit le verdict sans excitation particulière.

"Hmmm... Esprit torturé et tortueux que nous avons là... Mais grande maîtrise de soi, grande volonté, grandes capacités... Ajoutons à cela une ambition à toute épreuve..."

Finalement, le Choixpeau annonça "Serpentard!". Blodwyn rejoignit impassible les personnes de sa maison, adressant un sourire poli à ceux qui lui souhaitaient la bienvenue, ne semblant pas marquer d'attention à quelques uns groupés dans un coin affichant ostensiblement un air dégoûté et outragé, quelques mots lancés d'un air insultant comme "Sang-de-Bourbe..." parvenant aux oreilles de Bloody Blodwyn...

On peut dire de sa scolarité jusqu'à maintenant, sa sixième année, qu'elle est somme toute plutôt tranquille, très studieuse, avec des notes excellentes, elle était brillante et efficace, toujours sérieuse. Elle se fit quelques amies, mais pas de très proches, elle n'était pas asociale, pas plus que foncièrement méchante ou détestable, ainsi les années coulèrent sans trop de heurts jusqu'à maintenant...

Caractère : Son surnom de "Bloody Blodwyn" lui vient non seulement de son ascendance Moldue, mais aussi de son caractère, tranchant comme le fil d'un rasoir. Ne se laissant nullement marcher sur les pieds, elle use de son intelligence et de ses capacités d'intimidation pour éviter d'être brimée par ses camarades, mais cela n'évite pas certaines remarques désobligeantes dites derrière son dos... On l'apprit au fil des années : mieux valait être son ami, tout au moins sa connaissance, plutôt que son ennemi... Et on apprit à éviter qu'elle se mette en colère, car les airs sombres qu'elle prenait lorsque la rage commençait à bouillir en elle suffisaient à calmer les éventuels fauteurs de trouble.

Rien n'est plus lunatique et obscur qu'un musicien frustré... Ainsi elle peut avoir des réactions exagérés, quelques sautes d'humeur, des moments de réflexion où elle reste solitaire et fait comprendre qu'elle est mieux ainsi, et des moments d'égarement où on peut percevoir, si on s'y attarde, qu'au fond de ses yeux gris clair empruntés à son père se trouve un profond trou noir, un profond traumatisme difficile à définir, à cerner... Ainsi, c'est le mystère qui plane autour d'elle.

Ce n'est pas un monstre sans coeur, un robot dénué de toute émotion, au contraire, il lui arrive de rire franchement, d'être gentille ou prévenante, à l'écoute, même si elle sait être cynique et méchante. Elle ne sait juste comment remplir le vide laissé par le piano et la musique...

Maison : Serpentard, sauf si vous exigez qu'il en soit autrement, dans ce cas je me tiendrais à votre décision.

Signe particulier : Doigts longs, fins, qu'on devine très adroits.

Patronus : Elle n'a jamais réussi à produire un patronus corporel...

Avatar : Kirsten Dunst


Prénom : Daisy
Âge : 20 ans
Passions : Musique :p Piano et violoncelle.
Ce que tu aimes : La musique. XD (nan ça se voit pas.)
Ce que tu détestes : Méchanceté gratuite, les musiques immondes qu'on peut entendre à la radio ou sortant d'un portable dans le métro ou le train, le brouhaha et le silence.
Comment as-tu connu le forum ? Par un top-site... Depuis que j'ai vu HP6 au ciné, j'ai qu'une envie : me remettre au RP dans un Poudlard RPG! L'univers qu'a créé JK Rowling est tellement... magique :p on n'a qu'une envie : être un sorcier à son tour...

bienvenue!!!!

Bienvenue jolie dame

Bonjour et bienvenue.

La fiche est superbe simplement, je ne peux refuser de te mettre à Serpentard.

Tu peux te faire créditer deux cents gallions et une chocogrenouille.

Bienvenue ! =D

Merci beaucoup à tous!

J'ai hâte de croiser ma plume avec celle de quelqu'un du forum