[Fiche Validée #81]Hannah Rose Warrens {{* UC

Votre histoire : C’est une histoire des plus banales que je m’apprête à vous raconter là. L’histoire d’une petite fille devenue femme après sept merveilleuses années passées à Poudlard. La façon dont cette même petite fille a vécu son enfance, sa scolarité et ses études post-Poudlard. Pourquoi elle est devenue ce qu’elle est, ce qu’elle a dû traverser pour en arriver là. Certains passages seront des plus gais, d’autres seront plus sombres, plus tristes. L’histoire d’une vie. D’une vie qui, à presque vingt-cinq ans, commence pour moi. Alors assurez vous de n’avoir rien de plus intéressant à faire avant de vous lancez dans la lecture de cette histoire. De mon histoire.

Je suis née dans une rue dès plus célèbre, Privet Drive. Non pas au 4, comme le célebrissime Harry Potter, mais au 357, bien plus loin. C’était un soir de septembre 1992, et ma mère a dû accoucher seule dans son salon car je suis une de ses enfants prématurées dont personne ne peux prévoir quand je pointerai le bout de mon nez. Mon père était donc « au travail » et tandis qu’il chassait les Mangemorts, il était bien loin de se douter que sa femme était en train de mettre péniblement au monde leur troisième enfant. Car oui, mon père est un Auror, et oui, j’étais déjà le troisième enfant du foyer Warrens. Mes deux frères étaient quant à eux à l’école et ma mère qui ne pût alors pas se déplacer fut contrainte d’accoucher à la dure, allongée sur le canapé. Ma mère souffrait d’une maladie incurable depuis quelques mois déjà et décéda des suites de cette maladie dont je serais incapable de vous donner le nom alors que je n’avais que six ans. Ce fut un choc pour toute la famille et plus particulièrement pour moi, la petite dernière mais aussi la seule fille du groupe. Mon repère, ma mère, celle qui m’avait élevée jusqu’alors, celle avec qui je passais mon temps, mon alliée féminine était décédée. Morte. Ce fut une situation d’autant plus compliquée que mon père, dont l’occupation d’Auror était très prenante, n’avait que trop peu de temps à m’accorder ainsi qu’à mes frères, bien que ces derniers étaient plus âgés et étudiaient déjà à Poudlard. Il me fallut donc apprendre à me gérer moi-même et à être autonome. Jusqu’à mes onze ans, je dus faire face à une solitude terrible car la perte de ma mère m’avait rendue muette. Incapable de me sociabiliser à l’école primaire, je ne parlais à personne et en échange, personne ne me parlais. C’était ainsi. Lorsqu’il eût fallut que je fasse mes premiers pas dans la sorcellerie de par mon entrée à Poudlard, je me forçai à prendre sur moi et à accepter la tristesse de la mort. En septembre, c’était un pari gagné. Je le sus notamment quand, dès que je fus assise à la table des Serpentard dans laquelle le Choixpeau Magique décida de m’envoyer, je me mis à parler aux élèves, à faire connaissance et pour la première fois de ma vie, je me fis de véritables amis. A Poudlard, j’ai toujours été une élève sérieuse et avide de connaissance. Les cours me passionnaient et je sus dès ma première année que je serai un jour professeur. C’était là ma plus grande ambition. J’excellai dans presque tous les domaines, les potions, la métamorphose ainsi que bien évidemment les soins aux créatures magiques. Cependant il s’avéra rapidement que j’avais un problème avec les sortilèges. Chaque fois que j’essayais de répéter la formule après le professeur, les mots se déformaient dans ma bouche et le résultat était bien souvent désastreux. Ainsi, alors qu’on s’exerçait au sortilège « Collaporta » qui consistait à bloquer une porte pour éviter qu’on l’ouvre, c’est quelque chose de semblable à « Cloporta » que je dus prononcer car une nuée de cloportes se matérialisèrent sous mes yeux et rapidement infestèrent toute la salle de classe. Autant vous dire que je n’étais pas vraiment appréciée par le professeur qui bien souvent, m’infligeait en guise de punition une flopée de devoirs supplémentaires. Cependant, lors de mes BUSES et ASPIC, par un miracle divin ou un réel progrès réalisé au cours des années passées (j’opterai tout de même pour la première option), j’obtins un O, « Optimal » à l’épreuve de Sortilège. Les résultats dans les autres matières étaient bien semblables, « Optimal » ou bien « Effort exceptionnel », il était sûr que je pourrai par la suite enseigner la matière que je désirais. Ce fut vers les soins aux créatures magiques que se dirigea mon choix. Après la dite obtention de mes ASPIC, j’étudiai donc assidûment et pendant cinq ans tous les remèdes, potions ou encore sortilèges susceptibles d’être bénéfique aux créatures magiques et obtins finalement mon diplôme avec une excellente moyenne. Alors que je venais d’être pourvue au poste de professeur à Poudlard, un autre drame s’abattu alors sur ma famille. Mon père fut tuer par un Mangemort et je me retrouvai donc orpheline.


Caractère : Je me décrirais comme une personne sincère et vraie, qui a d’importantes valeurs dans la vie et qui ne supporte pas la lâcheté. Honnête et loyale, j’étais une perle rare dans la maison des Serpentard dans laquelle le Choixpeau avait décidé de m’envoyer plus de dix ans auparavant. Je suppose que c’est en partie grâce à ma grande détermination et de la volonté que je mets dans tout ce que j’entreprends qui ont décidé de ma maison. On me dit rusée et maligne, pratiquement prête à tout pour parvenir à mes fins et il est vrai que rien que cette phrase ressemble au descriptif d’un élève typique de Serpentard. J’ai toujours honoré ma maison comme il se devait et était fière de la représenter, notamment quand je fus nommée préfète en chef lors de ma dernière année à Poudlard, mais je dois vous dire que je ne m’entendais pas avec tous mes compatriotes. En effet, la plupart de mes amis appartenaient à la maison des Serdaigle, des Poufsouffle ou même des Gryffondor… c'est-à-dire toutes les maisons, sauf la mienne. Je suis quelqu’un de simple et de très humble et il était incontestable que la prétention de certains de mes congénères m’étais vite devenue insupportable. Pourtant une de mes autres grandes qualités est sans doute la tolérance et l’ouverture d’esprit dont je fais preuve. J’aime les différences et apprendre à connaître ceux qui ne me ressemblent pas. Après cette foule de qualités, passons tout de même à mes défauts ; car oui, en tant que personne tout à fait normale, je me dois d’avouer que j’ai aussi quelques défaillances, et pas des moindres ! Je suis quelqu’un de très rancunier, c’est plus fort que moi. Si l’on me trahie il ne faut plus espérer me revoir. J’accorde ma confiance très facilement aux gens mais si on ne la respecte pas, j’éprouve beaucoup de difficultés à faire impasse et à oublier. Je suis également trop renfermée sur moi-même. Je n’aime pas me dévoiler, c’est comme ça. Comme si j’avais besoin que les gens ne me connaissent qu’à moitié. Peut-être ai-je peur. Peut-être n’ai-je pas suffisamment confiance en moi. Je ne sais pas, rien n’est sûr et j’en apprend chaque jour plus sur moi-même. Alors oui, je vais très facilement au contact des gens, oui je peux lier une amitié sincère très vite ou même tomber amoureuse en quelques jours, mais extrêmement rares sont les personnes qui me connaissent à cent pour cent ! Je cache en cela mon extrême sensibilité que je considère comme une faiblesse, il est tout bonnement hors de question que mon entourage sache à quel point je peux être blessée par une remarque sordide ou bien avec quelle facilité je peux verser une larme devant un film triste ou un beau paysage. Ah ça oui, j’ai un grand cœur. Un cœur en mousse, un cœur d’artichaut mais un cœur solide tout de même.





Signe particulier : Dorénavant orpheline
Patronus : Un écureuil
Avatar : Scarlett Johansson

Prénom : Mélanie
Âge : Seize ans dans 18 jours
Passions : Je cherche encore, je cherche...
Ce que tu aimes : Les séries TV (Desperate Housewives, Gossip Girl), le PC, les sorties entre amis
Ce que tu détestes : M'ennuyer.
Comment as-tu connu le forum ? Par un top site il me semble.