[FE] Une rencontre nocturne [DOLORES]

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Le ciel n'était pas étoilé, cette nuit-là, et on pouvait à peine apercevoir la lune derrière les nombreux nuages qui remplissaient le ciel obscur.
Anna Fivian Green avançait d'un pas décidé, les mains dans les poches de son gilet. Il faisait un peu frais, la fraicheur agréable de Septembre, mais qui réveillait néanmoins la jeune fille, en cette soirée pas mal avancée.

L'herbe était fraiche elle aussi, il avait plu il y avait une heure ou deux. Anna sentait quelques gouttes d'eau pénétrer dans ses chaussures, des converses noires, mais cela ne la dérangeait pas.

Elle traversa le parc dans le silence et le calme les plus complet, tout en prenant son temps. Elle n'était pas pressée pour aller dans la forêt interdite, elle avait encore toute la nuit devant elle et prenait donc tout le temps qu'il lui fallait. Après tout, il ne lui servait à rien de se presser.

La Serdaigle passa discrètement devant la cabane d'Hagrid, puis elle prit ensuite le sentier, celui qui la mènerait à la Forêt Interdite. Interdite, c'était un bien grand mot pour cette presque banale forêt. Elle était officiellement interdite, c'est vrai, mais rares étaient les élèves qui suivaient le règlement à la lettre, et Anna, malgré le fait qu'elle puisse ressembler à une élève modèle - puisqu'elle appartenait à une maison pas mal reconnue pour sa sagesse - ne suivait pas ce règlement non plus.

Quels étaient les élèves qui ne s'étaient jamais rendus dans la forêt, ne serait-ce que par curiosité ? Anna ne savait même pas s'il y en avait au château. Il fallait vraiment être très peureux pour ne jamais avoir osé s'y aventurer. Et si il y avait bien une chose dont Anna n'avait pas peur, c'était bien les lieux dans ce genre. En effet, elle avait l'habitude d'avoir plutôt peur de ses sentiments, ou de ceux des autres, mais pas des endroits généralement effrayants.

Heureusement pour elle, elle ne s'était pas fait prendre en sortant du château. Elle avait effectivement croisé un préfet au loin, mais elle avait su se cacher à temps pour pouvoir sortir. Elle avait d'ailleurs heurté le mur à cet instant, et elle avait bien cru que s'en était fini de sa sortie nocturne quand le préfet s'était tourné vers elle sans la voir. Anna s'était alors cachée le plus rapidement possible. Naïf, le préfet avait du croire que ce n'était rien, et continuer son chemin. Anna était contente de sa ruse, bien que sur le coup, elle fut quelque peu sonnée.

La Serdaigle arriva donc à son rythme à la lisière de la forêt, sa baguette toujours éteinte. Cependant, elle ne voyait vraiment pas grand chose, et elle risquait de ne pas se retrouver sans lumière. Elle n'avait peut-être pas peur, mais elle n'était pas non plus prête à se perdre dans la sombre forêt. Elle sortit donc sa baguette de sa poche, et déclara, d'un ton calme et plutôt bas :

- Lumos.

Un faisceau lumineux s'échappa alors de l'extrêmité de sa baguette, faisant alors découvrir à la jeune Serdaigle les alentours...

Bien sûr, ça n'était pas la première fois qu'elle venait. En cinq ans, elle était déjà venue ici à plusieurs reprises, et elle se souvenait même y avoir croisé quelques amis, à de rares occasions. Enfin, ça n'était que des vagues souvenirs. Ces moments ne prenaient que peu de place dans sa tête. Anna vivait et oubliait, ne gardant que les meilleurs et les pires moments de son existence, les meilleurs étaient inexistants depuis des années, ils se résumaient à ceux passés avec Joyce, Nat', Chris, Ethan ou encore Edward, et les pires n'étaient que trop nombreux, passés généralement avec - ou à cause de - son père.

Une seule chose restait positive dans toute cette année : la présence des personnes auxquelles Anna s'était attachée à ses côtés, et la possibilité de s'isoler quand elle le voulait. Cet isolement, cependant, n'avait été que très rare en de début d'année, puisque même lorsqu'elle avait été au Saule Cogneur, Anna n'avait pas été seule, puisque Ethan avait été la rejoindre.

Elle avait été un soulagement mais aussi une source d'angoisse pour Anna, une satisfaction après des jours et des jours passés à penser à lui. Oui, elle pensait parfois - souvent même - à son ex petit ami. Elle ne l'avait pas oublié, elle le savait. Mais elle n'avait rien dit. Avouer ses sentiments, elle n'en était pas capable. Pas encore. Du moins, pas à Ethan. Parce que lui, ne l'aimait plus. Elle ne parlait que très peu, et utilisait par conséquent le peu de temps de parole qu'elle s'accordait pour dire des choses intelligentes et qui lui servaient, et non des choses qui pouvaient lui nuire.

Depuis, la Serdaigle allait beaucoup mieux, même si ça n'était pas le top de la forme non plus. En effet, les nouvelles n'étaient pas toutes bonnes non plus, il y avait eu l'annonce de la naissance de l'enfant de son père, à laquelle elle avait dû faire face également.

Et bien sûr, elle ne serait pas épargnée par la venue au monde de cet enfant qui rendrait encore moins supportable une vie qui ne l'était déjà pas. Au contraire, elle serait encore pire, la Serdaigle se retrouverait à nouveau abandonnée, n'ayant servi que de "bouche-trou" dans la vie de son père.

La Serdagle soupira. La malchance devait s'acharner sur elle, sans doute. Elle avait fini par s'y habituer et par perdre tout espoir d'amélioration de l'état affectif et sentimental avec son père. Maintenant, elle n'attendait plus rien de lui.

Alors qu'elle restait à nouveau plongée dans ses pensées, la jeune fille distingua un bruit derrière elle, elle se retourna, sans aucune crainte, curieuse de savoir qui ou quoi se trouvait dans le coin. La nuit était quasi-complète, et elle ne distinguait pas grand chose, alors elle pointa sa baguette devant elle pour éclairer l'endroit d'où elle avait entendu ce bruit, et savoir ce qui en était l'origine...

Dolores Jane Ombrage se trouvait actuellement dans le manoir de ses défunts parents, elle lisait le journal posé sur la table, arriver le matin même par hiboux, elle avait à peine prit le temps de payer l'oiseau puis elle avait du partir, réunion et organisation de sa révolte obligeait, elle devait donner quelques conférences de presse pour les gens désireux d'avoir ses opinions sur les évènements du moment, elle n'avait pas mâchée ses mots et demain, elle était sur de faire la une de plusieurs journaux populaires dans le monde sorcier, elle ferait peut être la une des bêtises de Skeeter peut être pas mais elle s'en fichait, son plan marchait parfaitement pour le moment, après tout, il était prévu d'assez longue date et rien ni personne ne pouvait intervenir négativement sur ses intentions, elle avait tout prévue, vraiment tout. Contrairement à Voldemort, Potter n'était pas l'homme à abbatre immédiatement, bien sûr, il fallait qu'il meurt mais après... Pour le moment, la seule chose qui méritait vraiment son attention était le coup d'état, renverser le gouvernement en place et prendre le pouvoir par la force comme les moldus avaient fais dans leur histoire, l'histoire de France par exemple que Dolores avait étudiée indiquer comment un homme du nom de Bonappart Napoleon avait pris le pouvoir suite à la Révolution des Sans Culottes. Elle regarda l'heure, il était aux environs de vingt deux heures, l'heure pour elle de se rendre dans la fôret interdite pour recevoir les Mangemorts et officielement nommé les cadres de son opération, des gens sérieux. Elle se leva, attrapa sa baguette posée quelques mètres plus loin sur une petite table puis la rangea dans son chemisier de couleur Rose. Elle ferma les yeux et dans un petit effort de concentration disparu.

Dolores apparut au millieu d'arbres, la lune était totalement cachée et Dolores n'y voyait absolument rien. Elle n'aimait pas ce lieu, Potter et Granger l'avait abandonnée aux Centaures dans cette Fôret alors qu'elle agissait pour le bien de la Communauté Sorcière, elle avait été lourdement remerciée... Quand elle y pensait... Son ex-mari Fudge lui avait ses opinions sur la question et ils n'étaient pas les mêmes que les siens. La révolutionnaire sortit sa baguette, le bout de bois se mit à diffuser une lumière forte et diffuse, les sorts informulés, une merveille. Elle progressa ensuite dans la cambrousse la plus totale, des souches d'arbres couchaient, bref, un véritable champ de bataille, elle se blessa légèrement, ce n'était pas très grave, elle s'en fichait. Dolores Ombrage avait bien changée depuis quelques années. Elle marchait toujours, lorsqu'elle aperçue au loin de la lumière, elle se décida d'aller voir, peut être un Mangemort en avance? Elle était prête à réagir si le danger devenait trop important, elle serait prête à lancer une sortilège de mort ou du moins une chose assez puissante pour qu'elle puisse voir de qui il s'agissait. Son petit chapeau rose posée sur ses cheveux tomba, elle le fit léviter et le rangea dans la poche. Quand elle vit une jeune élève se tournait vers elle, elle ne put s'empêcher de dire:

-Que... Que faites vous ici jeune fille par cette soirée? Vous n'avez pas l'autorisation il me semble de venir ici.

Une pointe d'autorité dans sa voix comme à l'époque, elle enlevait des points pour beaucoup moins que cela et aujourd'hui, elle n'y pouvait rien, n'étant pas officiellement membre du corps enseignant de l'école de magie Poudlard. Elle pointa sa baguette sur la jeune fille et ne comptait pas l'enlever. Ce n'est pas qu'elle n'avait pas confiance mais en général les fous qui faisaient office de professeurs ici disaient aux élèves de se défendre si l'occasion se présenter, aujourd'hui Dolores n'avait pas trop le temps d'engager un duel, elle devait tenir une réunion importante pour la suite des évènements. Réunion qu'elle n'avait pas voulue faire au Repère pour éviter l'esprit trop officiel de la chose. Ombrage ne souriait pas, au contraire, un regard strict se dessinait lentement, ses yeux étaient froncés. Elle était sur le qui-vive prête en cas de tentative d'évasion à riposter avec des sorts pas très communs ni très nets. Elle s'en fichait, Miss Ombrage, avait tout les droits ici. Elle était, comment dire? La chef d'un mouvement désaprouvé par le gouvernement? L'héritière d'un grand Mage? Bref tout ces termes étaient exact et ne montrer qu'une seule et même personne: Dolores Jane Ombrage, ex Fudge.

La nuit était quasi-complète, ce soir-là. La fraicheur nocturne était agréable, mais évidemment, peu de personnes à Poudlard n'avaient osé, ou même envisagé en profiter, n'imaginant pas une seule seconde enfreindre le règlement de l'école. Anna Fivian Green, elle, pourtant, l'avait fait. Le couvre-feu était dépassé depuis plusieurs heures, certainement, et pourtant, elle marchait dans l'herbe humide du parc sans faire attention à être discrète ou non.

La Serdaigle avait usé de la ruse pour pouvoir passer dans le château, se cachant au passage d'un préfet qui effectuait sa ronde nocturne. Ce dernier ne l'avait pas vue, et cela avait valu à Anna un moment de déboussolement et une légère douleur dans le bras, qui s'apaisait cependant à mesure qu'elle marchait.

C'était tant mieux pour elle, elle ne désirait pas se blesser lors de cette soirée qu'elle considérait comme une soirée de liberté et d'apaisement loin du Château et de l'ambiance lourde qu'il y avait dans son dortoir, puisqu'elle n'avait pas trouvé le sommeil. Elle se dirigeait en ce moment vers la forêt que l'on disait interdite ! Mais qui ne l'était pas réellement. A chaque fois qu'Anna y était venue, elle avait croisé d'autres élèves. Ce nom de forêt interdite la faisait même sourire, ça en devenait parfois l'un des endroits les plus fréquentés du Château, de par la tranquilité qu'il apportait.

Mais la forêt interdite n'était pas la plus importante préoccupation de la jeune fille ce soir là ce soir-là. Il ne s'agissait pas non plus desconversations qu'elle avait avait eu avec tous ses amis récemment, et qui lui avaient ouvert les yeux sur bien des choses... Sa préoccupation n'était même pas tournée vers son ex petit ami, ou encore vers la découverte mystérieuse qu'elle avait faite. En réalité, Anna était partie loin, très loin, en pensées du moins. Celles-ci se tournaient vers l'avenir, celui qui, aujourd'hui, lui semblait tout aussi sombre que cette nuit et que la forêt, mais qu'elle espérait être au final moins terrifiant que ne l'était son présent.

Malgré ses idées un peu lointaines, il ne fallait pas oublier qu'elle entrait dans la forêt interdite, et quoi qu'on en dise, cet endroit n'était pas le plus sécurisé de Poudlard non plus. C'était ce pourquoi elle se concentra un peu plus sur ce qu'elle faisait. Elle savait que son statut de sang de bourbe n'était pas très bon pour elle, et faisait donc bien attention lorsqu'elle sortait seule dans un contexte pareil.

Mais enfin, son arrivée à la lisière de la forêt fut des plus banales, elle alluma sa baguette à l'aide du sortilège de lumière et était fin prête pour cette promenade qui s'annonçait être des plus palpitantes. Les pensées morbides étaient toujours présentes dans son esprit, malgré le réconfort que lui avaient apportées ses toutes dernières conversations avec ses amis les plus proches.

Les questions qu'elle se posait quant à son avenir dans sa famille se multipliaient, malgré le fait qu'elle tentait de ne pas y penser. Elle avait beau tenter d'éloigner toutes ces histoires de sa tête, celles-ci revenaient inlassablement dans sa mémoire sans qu'elle puisse rien faire contre cela. Elle avait peur, oui, elle le savait, mais était-elle prête pour autant à le reconnaître, à avouer ses faiblesses ? Ce n'était pas si sûr...

La Serdaigle s'enfonçait dans la dangeureuse forêt mais sans réfléchir à sa destination. A ce moment, elle avait entendu un petit bruit derrière elle, et s'était retournée.

Elle avait alors aperçu une silhouette, qui, dans le noir, était difficile à reconnaitre. Une chose était sûre, ce n'était pas un élève, la silhouette était bien trop imposante pour ça. Ou alors, c'était un Septième année. La personne face à elle - c'était une femme - s'adressa à elle d'un ton autoritaire, comme si celle-ci avait de l'importance. Cependant, Anna ne l'avait jamais vue auparavant. Elle en déduisait donc que cette femme, assez rondelette et entièrement vêtue de rose si bien que ça en devenait presque hilarant, n'était pas une grande menace pour elle, et qu'elle ne pourrait rien lui faire, concernant le Château, en tous cas.

La femme aux allures de gros bonbon lui demanda sur un ton assez... hésitant, ce qu'elle faisait ici par cette soirée, ajoutant par la même occasion qu'il ne lui semblait pas qu'elle ait l'autorisation de venir ici. Anna ne lâcha pas son regard des yeux, tout en lui adressant un regard des plus déterminés.

- Je suis venue me promener... Je n'ai effectivement pas l'autorisation d'être ici, mais il me semble que vous, vous n'ayez pas non plus l'autorité nécessaire pour m'imposer quoi que ce soit...

Adressant alors un nouveau regard déterminé à la femme, Anna attendit la réponse de celle-ci. Certes, ce qu'elle avait dit ressemblait à de la provocation, c'en était, même. Mais cela ne la dérangeait pas le moins de monde, bien au contraire ! La Serdaigle aimait provoquer, et encore plus ceux qui ne lui disaient pas grand chose de bon...

Comment cette jeune femme pouvait elle parler comme cela à Dolores Jane Ombrage? Cette jeune fille n'était rien d'autre qu'une étudiante parmi d'autres, Dolores quant à elle avait prouver plusieurs fois au monde quoi elle était capable, tout le monde savait que Dolores Ombrage était une femme pas sympathique du tout et que ses méthodes n'étaient pas forcement au top niveau du loyal. Dolores Jane Ombrage avait autrefois fait appliquer la loi sur le Monde Sorcier, aujourd'hui, c'était le contraire, elle faisait tout pour ne pas suivre les enseignements des gouvernementaux stupides du moment, des pro-moldus comme elle qualifiait cette vermine partisante. Pour Dolores les gens qui faisaient partie du gouvernement d'aujourd'hui n'avaient même pas le droit à la vie, ils n'étaient pas mieux que leur bande de Moldus avec laquelle ils faisaient copains-copains, Ombrage méritait mieux, elle voulait le poste de Ministre depuis des lustres, aujourd'hui, elle pouvait l'avoir, il fallait pour cela une révolte assez grosse pour attirer du monde, la chose n'était pas gagnée mais presque. Si la vie avait appris quelque chose à Dolores c'était bien de croire en ses idées et d'aller jusqu'au bout, coûte que coûte, pour le moment ses opinions avaient fait fuire son Mari, il valait mieux cela que perdre la guerre. Les guerriers seraient prêt et le jour où la Révolte serait en marche, Dolores et son ordre de terreur seraient les plus heureux. La possession d'un état était la chose la plus importante à ses yeux, elle se fichait bien de son mariage tant que ses sacrifices étaient payant, tant qu'ils pouvaient menée cette jeune dame au sommet de la gloire et de la puissance. Dolores Jane Ombrage pointa encore sa baguette, cette jeune femme était provocante, idiote, stupide... Ses yeux se posèrent sur l'écusson de sa maison, une Serdaigle, d'habitude les membres de cette maison étaient intelligents, Dolores avait fais ses études dans la maison des Bleus. Forcement, il s’agissait de la maison des Instruits et des Intellectuels, Dolores faisait partie des deux clans, elle était très cultivée et très intelligente, aussi, c’était cette maison et pas Serpentard mais ses traits de caractère auraient pu la faire atterrir dans la maison des Verts et Argents, la maison du mal. La vielle femme après tout était méchante et froide tout comme les Serpentards mais son instruction et son intelligence avaient fais qu’elle s’était trouvée dans la maison Serdaigle. Elle ne participait que très peu au combat des quatre Maisons, bien que préfète, cela ne l’importait pas, les études étaient plus importantes, le reste, c’était secondaire, c’était le cas de ces vielles guerres entre Maisons, la stupidité des élèves allaient loin tout de même, ils faisaient parti de la même école, non? Pourquoi se battre? Le problème des Moldus était bien plus important que les guerres de clans. Se battre en sorciers ne servait à rien, il fallait que tout les sorciers entrent en guerre contre une seule espèce: les Moldus. Dolores reporta toute son attention sur la jeune femme, la tuer? Non peut être pas, c'était une sorcière et on ne gâchait pas la nouvelle chaire, elle ne savait pas quoi en faire. Elle décida que poursuivre un peu la discussion ne serait pas de mauvaise augure, elle poursuivit donc:

-Savez vous jeune fille que votre comportement est déplacé, voulez vous que je vous ramène à l'école? Vous verrez, je pense que les professeurs ne seront pas d'accord avec vous, Dolores Jane Ombrage a tout les droits.

Qui était cette jeune fille pour ne pas avoir reconnue l'une des plus grandes figures dirigeantes du moment? C'était une sorcière qui faisait pourtant parler d'elle en ce moment, même avant, mais bien plus maintenant depuis qu'elle avait pris la tête d'une revole de rejetons. Elle laissa sa baguette bien en l'air devant la jeune fille, méfiante, elle l'était toujours.

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