Envole toi ... made in Italy [Fe]

Invité

Envole toi ... made in Italy [Fe] 57014_Sunglases

Pas d'aile, pas d'oiseau, pas de vent, mais la nuit, Rien que le battement d'une absence de bruit.

Evaluation, evaluation, evaluation! A ces trucs qui terrorisent tant de sixièmes années dans la grande et majestueuse école de Poudlard. Cependant la plupart faisait une pause le dimanche histoire de décompresser un peu, enfin
Joyce elle ne révisait pas beaucoup en théorie et préférait faire des travaux pratiques dans le parc car le moins qu’on puisse dire c’est qu’armée d’une baguette la Sullivan était redoutable. D’ailleurs elle n’était une très mauvaise élève, intelligente et maligne elle travaillait tous les étés avec sa tante sur son éducation qui l’aidait pour certaines matières comme la mythologie par exemple. Il faut dire que si l’on apprenait beaucoup de chose dans l’école de sorcellerie, sa tante lui apprenait autre chose qui lui servirait plus tard comme se tenir en société. October, elle était douce avec elle et respectait son caractère quelque peu libre et sauvage. Par contre, en Italie avec son père elle n’avait aucune contrainte, les ballades à cheval étaient son passe temps favoris qui étaient entremêlée par quelques soirées en compagnie de son père. Mais à Poudlard … elle restait la même.

Le soleil se levait doucement à Poudlard et un vent frais faisait que l’on pouvait reconnaître entre mille le mois de septembre qui est aussi celui de la rentrée des classes. Dans le dortoir des Gryffondors, Joyce venait de se lever également car si la plupart de ses camarades dormaient, la jeune femme avait la réputation d’être une lève-tôt et une couche tard, de toute façon pour elle le sommeil était une perte de temps rien de plus. Assise en tailleur sur son lit, Joyce relisait encore et encore la même lettre qu’elle avait reçue la veille de son père Aaron. Il lui proposait de l’aider à dresser quelques animaux pour le cinéma ce qui serait une véritable partie de plaisir pour la jeune femme. La rouge et or savait que cela serait difficile cependant ne pas essayer serait quelque chose de stupide. C’est ainsi qu’elle s’habilla d’un jean’s et d’une tunique blanche afin de lui répondre. Après un coup de brosse et un coup de crayon, la jeune femme était prête et descendit dans la salle commune afin de rédiger sa réponse.

« Papa,

J’ai bien reçu ta lettre d’ailleurs Apollon s’est reposé un petit peu car le voyage jusqu’en Angleterre est long et éprouvant. Je crois qu’il repartira demain mais en tout cas, il reste scotché à Atalante. Pour les animaux, je suis d’accord bien entendu mais j’ai quelques doutes en ma force à y arriver. Les examens sont à la fin de l’année et je ne révise que les travaux pratiques comme d’habitude. Pour le moment tout se passe bien. Je pense venir pour les vacances de la Toussaint.

Prend bien soin de toi,

Joyce. »

Une fois cela écrit sur son parchemin, elle siffla attendant qu’Opium apparaisse. Ce dernier apparut s’étirant et s’élançant joyeusement vers la Gryffondor. Son chien loup blanc comme neige était assez impressionnant mais si en première année ses camarades étaient quelques peu surpris de cet animal assez étrange mais ils s’y firent vite car de toute façon ce chien ne quitte jamais la Sullivan. Maintenant la suivant à chaque pas, ils descendirent ensemble les escaliers afin de se rendre dans la grande salle. Prenant une pomme en passage, la jeune femme commença à traverser le parc histoire de se rendre à la volière calme paisible que peu de personne aimait à cause de son odeur qui pouvait parfois rendre malade, mais il en fallait plus pour décourager la Gryffondor. Ainsi la jeune femme se trouva en moins de deux devant la porte de la volière sa lettre à la main et Opium sur ses talons. Alors qu’elle allait ouvrir la porte en chêne, une brune l’ouvrit à sa place et donc se retrouvèrent nez à nez. Joyce semblait déjà l’avoir vu chez les verts et argents mais pour elles les maisons ne faisaient rien de tout à son égard mais les gens qui y étaient, pour preuve dans sa propre maison il y avait des petites pimbêches qu’elle ne pouvait supporter de voir. Esquissant un sourire afin de ne pas démarrer les hostilités, Joyce dit :

« Pardon. »

Avant de passer à côté de la jeune femme brune qui était un peu plus petite qu’elle. Une fois dans la pièce ronde, elle n’attendit que quelques secondes avant que vienne se poser en douceur sur son épaule droite, sa chouette hululant pour signaler sa présence. La prenant sur son bras Joyce admira quelques secondes sa chouette hulotte nommé Atalante qui était loin d’être commune. D’un plumage noir comme l’ébène, elle avait de grandes plumes blanches et ses deux yeux verts tirant sur l’ambre étaient assez beau. D’un caractère pas des plus évidents, c’était pourtant une messagère digne de confiance et qui ne se laissait jamais décourager par quoi que ce soit. Soigneusement, Joycee attacha la lettre à la patte de sa chouette et la laissa s’envoler par la fenêtre avec une dernière caresse d’encouragement.

Comme à mon habitude je m'étais levée bien avant les autres filles du dortoir de Serpentard. Quelques rayons du soleil traversaient pourtant déjà les vitres et même si ma salle commune se trouvait dans les cachots, elle n'était plus si sombre. Enfin de toute façon moi ça m'est complètement égal. En fait ça ne m'arrange pas vraiment, j'ai toujours préféré l'ombre et l'obscurité. Je n'étais pas une fille de journée, j'étais plutôt une fille de la nuit. Je n'étais pas très soleil, plutôt lune. La lune...le satellite de la Terre et de loin l'astre que je préfère. Si mystérieux...les sorciers pourront dire ce qu'ils veulent sur les moldus, mais ce sont bien eux qui ont trouvé le moyen de construire des fusées pour aller sur la lune ! Qu'on arrête de dire que ce sont des imbéciles. C'est plutôt rare pour une Serpentard de valoriser les moldus n'est-ce pas ? Mais moi je suis d'origine moldue à part entière, même si j'aurais tout donné pour avoir une vraie famille. On finit par s'y habituer bien sûr. Enfin je ne suis pas du genre sociable et sympathique donc j'en parle très rarement, aussi parce que je n'ai personne à qui en parler puisque je n'ai aucun ami à Poudlard. Et même, je ne suis même pas sûre que mes deux fidèles amis moldus connaissent la vraie version de mon passé pas très glorieux.

Bon allez il serait peut-être temps que je me bouge un peu. Jusqu'ici j'étais restée assise sur mon lit, avec ma dégaine qui ne ressemblait absolument à rien. Après le levé c'était normal. Et puis j'avais ressorti la vieille photo qu'on avait pris avec Stacie et Bomber. Bizarrement on avait tous l'air heureux, même moi. D'habitude je ne souriais jamais chaleureusement, mais sur cette photo j'avais plutôt l'air sereine. C'est bien la première fois que je m'en rend compte d'ailleurs...comme quoi ça sert à quelque chose de regarder et regarder encore un objet, on apprend des tas de choses dessus à chaque fois. Assez de racontage de life, j'vais aller me préparer pour la journée de cours ennuyeuse qui m'attendait aujourd'hui. Étrangement je m'étais prise de passion pour l'astronomie...c'était un de mes cours préférés maintenant. Mais je ne l'avais pas aujourd'hui, dommage. J'vais vous dire, l'avantage de se lever avant tout le monde c'est qu'on peut avoir la douche avant tout le monde, on est sûr d'avoir de l'eau chaude ! Ça change de là où j'habite avec Stacie et Bomber, on a pratiquement jamais d'eau chaude alors bon ! Bref au bout de dix minutes j'étais prête...je ne suis pas vraiment ce genre de fille à rester trois heures à se préparer. En montant à la Grande Salle pour manger un peu, j'avais décidé d'écrire un petit mot à Stacie. La dernière fois que j'étais allée les voir, elle n'était pas là.

J'avais pris soin de me mettre tout au bout de la table des Serpentards, je ne voulais pas me mêler aux autres mais vu qu'ils n'étaient pour la plupart pas là, ça tombait bien. J'avalai un truc rapide et commença à écrire. Argh et pourtant je n'aimais pas trop ça ! L'orthographe, la grammaire et tout, c'est pas trop mon fort mais bon. De toute façon je n'allais pas écrire une page non plus ! Quelques lignes suffiraient, c'était toujours comme ça. Je n'avais pas de hibou personnel, mais il y en avait tout un tas à la volière qui était disponible pour les élèves dans mon cas. Bon alors c'est parti pour la volière ! Arrivée là-haut j'ordonnai à un grand hibou Grand-Duc de porter ça à Londres. Et voilà maintenant j'avais plus qu'à retourner à la salle commune prendre mes affaires. Lorsque j'ouvris la porte je me retrouvai face à face avec une fille de Gryffondor qui était légèrement plus petite que moi. Qu'est-ce qu'elle avait à me fixer ? Dis donc meuf tu veux ma photo ? Elle passa devant moi en me bousculant limite. Non mais fallait pas qu'elle se gêne cette Bouffondor là ! Par contre elle était accompagnée par un magnifique chien loup blanc...Wahou. Pas mal la bestiole ! Mais je devais me concentrer sur ma réputation de garce ! Je me mis juste devant la porte, bloquant la sortie de cette sang et or stupide et lui lançai d'un air méprisant :

« T'aurais pu attendre que je te donne la permission de passer, au lieu de limite me rentrer dedans ! Surtout avec ton espèce de...chien galeux ! Qu'est-ce qu'il vient faire ici ? Seuls les animaux « magiques » sont autorisés ! »

Invité

Une fois à l’intérieur de la volière, la jeune femme regarda la tour d’où pleins d’oiseaux venaient se poser. Elle était très grande et si l’odeur n’était pas des plus agréables c’était un endroit où l’on pouvait trouver souvent de la tranquillité et de la plaisance, du moins normalement. Souvent, elle venait ici rendre visite à sa chouette Atalante qui était si particulière et pourtant un animal fidèle et une voyageuse hors-pair. Lorsqu’elle était allée avec son oncle choisir un hibou, aucun ne lui convenait, il n’y avait pas le truc qui faisait que c’était l’animal de compagnie qui lui fallait. Et avant de sortir, une chouette fit une rase motte au dessus de leurs têtes et hulula. Le vendeur leur avait parlé d’une chouette qui avait tout plaire et pourtant avait un caractère des plus exécrables et pourtant cela faisait maintenant sept ans que Joyce l’avait et Atalante était une voyageuse hors pair et qui ne se laissait jamais distraire ce qui était plutôt plaisant. Mais trêve de plaisanterie car lui balancer une insulte ainsi à la figure n’était jamais quelque chose qui fallait faire à Joyce et ses amis le savait pour son mauvais caractère et d’être particulièrement rancunière.

Passant à côté de la brune qui était un peu plus grande qu’elle, cette dernière lui jeta un regard du genre ‘chien enragé à ne pas approcher’ mais il en fallait beaucoup plus pour impressionner la rouge et or qu’un simple regard, de toute façon elle n’avait rien à se reprocher et elle n’allait pas se faire du mouron pour cela car même si Joyce sentait que quelque chose allait se passer, elle n’allait pas se laisser abattre. Il faut dire qu’en six ans, la Gryffondor en avait eu des disputes avec des élèves à Poudlard et à chaque fois cela se terminait soit très bien ou alors au contraire très mal. En venir à la baguette était quelque chose de rare mais aux grands maux, les grands remèdes !

Voulant repartir, Joyce s’avança vers la porte mais celle çi était gardé par la verte et argent qui apparemment s’était changé en chien de garde histoire de faire chier la Sullivan. Et c’est parti pour des festivités entres les deux maisons ennemies ! Et pourtant, parfois les verts et argents étaient sympathiques mais attention le chien attaque alors attendons voir la morsure empoisonnée de la vipère …

«T'aurais pu attendre que je te donne la permission de passer, au lieu de limite me rentrer dedans ! Surtout avec ton espèce de...chien galeux ! Qu'est-ce qu'il vient faire ici ? Seuls les animaux « magiques » sont autorisés ! »

Bon s’il elle voulait garder son calme quelques minutes auparavant cela n’était plus du tout possible maintenant. Un petit vent frais passa entre deux fenêtres circulaires comme si le temps savait très bien que Joyce n’allait pas lâcher le morceau et apparemment son adversaire aller répliquer pendant un bon bout de temps. Et puis de toute façon, Joyce est quelqu’un qui ne lâche jamais le morceau alors c’est parti !

« Je n’ai pas besoin de ta permission pour passer et pour rien faire d’ailleurs. Et je crois qu’il faudra que tu revoies dans le dictionnaire ce que veut dire ‘passer’ et ‘bousculer’ parce que ce n’est pas exactement la même chose. »

Elle regarda Opium quelques instants qui savait au moindre instant réagir même si elle ne laissait jamais entrer dans des disputes aussi stupides que divertissantes que celle-ci. Mais même s’il n’était pas magique, il était aux yeux de Joyce, un ami, un confident et aussi un protecteur lors de balades nocturnes qu’elle entreprenait étant donné que cela tournait parfois mal. Et un petit coup de croc par ci était parfois la solution. Mais retournons auprès des deux jeunes filles qui sont prêtes à montrer des crocs et Joyce quand à elle, n’avait pas fini :

« Je sais très bien que les animaux magiques sont acceptés à Poudlard mais je me demande ce que tu fous là, car certes tu as l’air d’un crapaud mais tu n’as rien du tout de magique. Et puis de toute façon, Opium qu’est ce qui te dit qu’il n’est pas magique ? »

Gryffondor, Gryffondor, Gryffondor ... les élèves de cette maison faisaient vraiment pitié. La fille qui se tenait en face de moi en était la preuve. Remarque si je partais comme ça ils en étaient tous la preuve. Non mais quand même heureusement que ce maudit choixpeau ne m'a pas envoyée dans cette maison de crétins finis ! Oui en effet lorsque je suis arrivée à Poudlard et que je suis montée sur l'estrade pour me faire répartir, cet imbécile de couvre-chef a hésité à me mettre chez les rouge et or. Non mais je vous jure ! Quelle incompétence ! Remarque parfois en regardant les têtes de nouilles de ma maison je commence à me demander, enfin c'est pas nouveau, mais je me suis toujours demandée si j'avais vraiment ma place chez les Serpentards. Bon on va pas commencer à procéder par élimination parce qu'à ce rythme-là j'allais trouver aucune maison qui me conviendrait de toute façon ! En fait il m'aurait fallu une maison à moi toute seule et cela aurait été parfait. En attendant je faisais toujours face à cette fille de Gryffondor et à son gros Scooby-Doo blanc. En effet j'avais du mal à l'admettre mais ce chien avait une bonne bouille. La Gryffondor faisait tâche d'ailleurs à côté. Qu'est-ce qu'il fabriquait avec elle ? Moi aussi j'aurais voulu avoir un chien, je suis sûre que j'aurais largement préféré sa compagnie à celle des autres humains.

En attendant je me tenais toujours devant la porte, empêchant formellement la fille de passer. Pourquoi devrais-je lui laisser le plaisir de s'en aller et de me laisser toute seule ? J'avais grandement besoin de distraction et ça tombait très bien. Mais je ne pensais pas que ça aille jusqu'où ça a été avec l'autre bonde de Sanders. En parlant d'elle, je l'ai bien saignée. J'espère qu'elle s'en souviendra toute sa vie cette sale gosse de riche ! En tout cas, comme tous ces imbéciles de Gryffondors, la brunette en face de moi n'avait pas l'air de vouloir tenir sa langue dans sa poche. Dommage je m'aurais bien amusée avec elle comme je l'avais fait avec la fille Londubat, l'autre cruche de Poufsouffle. C'était marrant. Ainsi donc j'avais un air de crapaud ? Ohlala alors là j'étais morte de rire intérieurement. Jamais entendu un truc aussi bidon ! Mais bon vous vous doutez bien que je n'allais pas me gêner pour le lui faire remarquer ! J'esquissai alors un petit sourire narquois, que j'avais l'habitude d'arborer en fait, et lui répondit simplement, sur un ton calme :

"Tu as l'air d'un crapaud mais tu n'as rien du tout de magique !" Avais-je répété sur un ton de cruche pour me foutre de sa gueule. "Tu sais que tu fais vraiment pitié ?" Là j'avais repris mon habituel air mesquin. Non mais c'est vrai franchement faut être une espèce de nana superficielle pour sortir de ces choses-là, ces conneries ! Tiens j'viens d'avoir une idée de génie. Normal, je suis géniale. Enfin bref, j'avais décidé de m'abaisser à son niveau et de me moquer encore plus d'elle.

"Au pire j'en ai rien à secouer de ton sale clébard, magique ou non il restera un sac à puces répugnant. Un peu comme sa maîtresse en fait ..." Ouais pas mal. J'aimais bien casser les gens de cette manière. Il n'y avait rien de vraiment malsain ou sadique là-dedans, c'était juste pour le plaisir ... d'énerver ! Et puis c'est vrai que cette fille de Gryffondor a l'air d'une pouilleuse. Pour se balader un chien collé aux basques faut vraiment être une clocharde. Bon c'est vrai que y'a pire comme genre de chien mais même moi je ne me balade pas avec un chien tout le temps alors que je suis persuadée être moins bien lottie que cette rouge et or. Il est vrai aussi que moi j'ai jamais eu de chien de toute façon. Enfin bref. Je ne voulais pas m'arrêter là avec cette cruche. J'allais lui montrer que je suis une daube ambulante en vocabulaire. Évidemment je ne l'étais pas vraiment mais je voulais encore et tout simplement me foutre ouvertement d'elle. J'espérais que son clébard n'allait pas me mordre ! De toute façon si il faisait ça ... Enfin bref, je m'approchai de la fille de Gryffondor et je lui lançai, d'un faux air innocent :

"Ainsi donc je devrais revoir mon vocabulaire ? Bon d'accord commençons par "bousculer" ... C'est comme ça, non ?" Et là elle ne devait sûrement pas s'y attendre. Je la poussai violemment, sans retenue, et elle avait perdu l'équilibre et s'était retrouvée par terre comme une pauvre loque. Ah enfin là je me sentais encore plus supérieure à elle. Je m'approchai encore et fis bien exprès de la regarder de haut, les bras croisés. "Ah oups quelle maladroite ! J'ai confondu avec "pousser" ... J'aurais bien voulu confondre avec "frapper" vu ta sale tête mais bon, tu fais plus pitié qu'autre chose alors ça n'en vaut pas la peine !"

Comme je peux me montrer douce et attentionnée parfois ! Ah oui c'est tout à fait le terme. Si j'avais voulu j'aurais pu balancer cette grue de Gryffondor par la fenêtre. Mais là je m'étais contentée de la pousser pour l'instant. C'est pour dire à quel point je suis une sainte !

Invité

Pourquoi ? Pourquoi la majorité des Serpentards étaient si désagréables avec les autres ? Joyce ne comprenait pas que la plupart des élèves de cette maison pouvaient devenir de véritables terreurs face aux autres qui peuplaient le château. Ok, on pouvait avoir mauvais caractère mais a ce point là, cela était plus que flagrant et devenait même affligeant. D’ailleurs la verte et argent qui se trouvait devant elle, était un bon exemple de ce que pensait Joyce. Rien que ses mimiques, comment elle répondait aux situations étaient quelque chose qui faisait que l’on n’avait pas envie de parler avec elle, ce n’était qu’une petite peste qui se croyait la reine du monde avec les autres à ses pieds. La rouge et or, certes n’avait pas un modèle en ce qui concernait son caractère mais avait plus d’estime pour elle-même que pour la verte et argent. La rouge et or est rancunière, tête brulée ou encore franche mais en tout cas, celle qui était en face d’elle était bien pire … Et dire que normalement la volière est un lieu calme où seuls les hiboux et chouettes rythmait en piaillant, hululant ou passant pas très loin de vos têtes. Cette tour ronde où des niches étaient creusées pour chaque ami voyageur des élèves la décoraient d’une façon particulière bien que les fientes et l’odeur parfois insoutenable lui enlevait tout son charme. Il faut dire que les élèves de l’école de sorcellerie n’y allaient souvent pas par plaisir car l’odeur faisait parfois tourner l’œil aux petites natures qui parfois peuplait Poudlard. Mais la rouge et or s’y était fait avec le temps, l’odeur n’était certes pas quelque chose qu’elle aimait mais maintenant cela était plus que supportable.

Mais revenons au moment présent, Joyce face à la Serpentard qui avait un sourire bien sadique sur les lèvres, il faut dire qu’elle était en situation de force pour l’instant mais la rouge et or n’allait pas se laisser faire, loin de là. Répliquer ? Tant que ça lui chante à la verte car de toute façon la Sullivan répliquera encore et encore jusqu'à qu’elle se lasse la première. Ah oui, la rouge et or fait toujours ce qu’elle veut, que cela plaise ou non. Et puis ce n’était pas quelqu’un qui se laissait très vite alors cela ne serait pas aujourd’hui devant une peste pareille. Après avoir parlé, voici que cette dernière répond, d’une manière puérile, enfantine et digne d’elle :

«Tu as l'air d'un crapaud mais tu n'as rien du tout de magique ! Tu sais que tu fais vraiment pitié ? »

La Sullivan garda un petit sourire sur les lèvres afin de bien faire comprendre à cette septième année que cela ne la touchait guère et que cela n’était pas de telles broutilles qui allait l’énerver. Car même si elle était assez impulsive, depuis quelques années et avec l’aide de ses amis la Gryffondor arrivait à se contrôler et restait la plupart du temps calme, du moins pas prête à taper sur tout le monde bien qu’elle en avait parfois tellement envie. Oui Joyce n’était pas devenue aussi sage car parfois, comme toute personne normalement constituée elle pétait un plomb mais là, elle resterait calme face à la Serpentard …. Bien entendu, elle ne répondit rien et si la verte et argent y comptait afin de répliquer aussi stupidement que maintenant. Il faut dire que cette imitation était quelque chose de puéril et tellement enfantin que l’italienne avait envie de donner une totote à la verte et argent. Mais non juste et simplement un sourire …

Et c’est ainsi qu’elle continua a parler, parler encore et encore jusqu'à même ennuyer la rouge et or. Puis l’élève de septième année parla de son chien mais franchement qu’est ce qu’elle en avait à foutre de son avis sur son chien car c’est le sien et si elle ne voulait pas le voir et bien pourquoi elle restait ici ? Enfin, cela était une bataille déjà gagné d’avance si elle répondait sachant très bien que son chien était tout sauf une boule de poil puante. Et puis quand au vocabulaire de la verte, cela n’était pas à Joyce de régler son problème car elle avait déjà eu de problème à apprendre cette langue ce n’était pas pour faire les cours à d’autres, surtout à une élève comme celle-ci, car même si l’on ne l’entendait pratiquement pas son accent, Joyce était avant tout italienne et adorait jurer en cette langue que personne ne connaissait dans le pays froid et changeant qu’était l’Angleterre. La verte et argent continua sa petite comédie jusqu'à la pousser par terre, Joyce surprise tomba bien entendu mais n’eu pas de dégâts se tenant avec ses mains, restant dans cette position elle dit :

« Viens me rejoindre car après tout la merde … c’est ton domaine. »

Se relevant, elle jeta un coup d’œil vers Opium qui les oreilles dressées ne comprenant pas très bien la situation mais tant que la rouge et or ne ferait pas un geste, il n’agirait pas c’était ainsi qu’il avait été dressé et c’est ainsi qu’il réagirait. Enfin, elle ne pouvait pas empêcher son chien de regarder l’autre fille prêt à dévoiler les crocs … Une fois relever et ayant épousseté la poussière, elle prit de nouveau la parole :

« Dis moi tu crois franchement qu’avec tes petites imitations puériles, tes petites phrases qui sont agaçantes tu peux me mettre hors de moi ? Franchement tu te prends pour qui pour ainsi me parler ? Tu crois être digne de ta maison mais en fait tu n’arrive même pas à la cheville, tu te crois pour quelque chose que tu n’es pas alors redescend sur terre un peu et arrête de faire ta petite garce prétentieuse qui répond à tout le monde et qui à surement pas d’amis parce que personne ne peut supporter quelqu’un comme toi. »

[HJ : Ma Séli je t’aime tu sais <3, ne crois pas la Joyce du Rp ^^]

Je m'amusais bien avec cette fille finalement, non pas que ça me plaisait de papoter avec elle mais je ne sais pas, je sentais qu'elle et moi ça ne s'arrêterait pas là. On deviendrait les meilleures amies du monde si ça continuait comme ça ! C'était ironique bien sûr. Enfin bon, peut-être que j'allais la détester, ou bien la haïr, comme cette blondasse de Maeva Sanders ou cette poufiasse de Myranda Mownry. De toute façon ça finissait toujours comme ça quand j'avais un petit conflit avec une personne. Avec mon caractère pas très supportable, les gens avec qui je conversais finissaient toujours par me détester, il faut dire que je ne mâchais pas mes mots et n'avait pas peur de dire ce que je pense. Et surtout, je ne pouvais pas m'empêcher de lancer des sarcasmes ou des remarque désobligeantes et vexantes. J'étais comme ça, j'y pouvais rien. Depuis bientôt sept ans que j'étais à Poudlard j'avais pas eu un seul ami, me rapprocher d'autres sorciers était pour moi chose quasiment impossible. Même avec ceux de ma maison, d'ailleurs ils étaient sûrement ceux que j'aimais le moins. Sanders était une exception bien sûr...elle d'ailleurs je me demandais pourquoi elle avait atterri à Serdaigle, moi j'aurais dit qu'elle avait largement sa place à Serpentard, peut-être même plus que moi. Mais bon qu'elle reste à Serdaigle, j'ai déjà du mal à supporter les vieilles têtes des sales gosses de riches qui arpentent ma salle commune toute la journée, alors supporter la vieille tête de la blonde c'en était trop. Bon, revenons à cette charmante Gryffondor que j'avais poussé sur le sol, et que je regardai avec un air moqueur, les bras croisés. Quant au clébard il n'avait pas bougé d'un poil. Ou bien il était super bien dressé, ou alors il en avait rien à faire que sa jolie maîtresse se faire pousser et insulter. Je penchais plutôt pour la deuxième solution, oui c'était déjà plus crédible. La rouge et or m'avait dit de la rejoindre parce que c'était mon domaine apparemment....ah bah si ça c'était mon domaine alors elle, elle ne devait même pas être au niveau 0 de la vie sur terre ! Mais bon j'avais pas envie de débattre éternellement là-dessus, je restais neutre, mais toujours avec mon sourire moqueur tout de même. Lorsque l'autre se releva, j'aurais bien aimé la repousser de nouveau mais ce qu'elle était à dire était plus intéressant...ou pas ! En fait j'avais la flemme de décroiser les bras pour la pousser.

"Ooooh ça me fait beaucoup de peine que tu penses ça de moi ! Que le monde est injuste et cruel...Moi ? Une garce prétentieuse ? Arrêtes tu vas me faire pleurer !" lui répondis-je sur un ton faussement angélique, comme si une bonne soeur venait de se faire traiter d'invertie. Puis je repris, sur un ton toujours aussi moqueur : "Et puis, j'voulais pas de mettre hors de toi, j'voulais t'imiter pour te montrer à quel point tu fais pitié, c'est tout !"

Là j'avais raison, non ? Je n'avais ABSOLUMENT pas l'intention de déclencher ce genre de clash. Bon d'accord c'était pas vrai, rien que lorsque je l'avais vue entrer ici, j'avais su qu'il était de mon devoir de déclencher un conflit, verbal ou physique. Mais cette sale garce de Gryffondor avait osé insinuer que j'avais pas d'amis ! Non mais vous entendez ça ! C'est inhumain d'entendre des choses pareilles ! Bon d'accord elle n'avait pas tout à fait tort, même pas du tout. Mais j'avais envie de la faire passer pour une méchante fille...enfin bon, finalement j'avais décidé de lui dire la vérité sur le fait d'avoir des amis. Mon sourire moqueur disparut de mes lèvres, pour laisser place à présent à une expression...neutre et légèrement agacée.

"Bon plus sérieusement. Expliques-moi pourquoi j'devrais me montrer aimable ou sympathique avec les autres, comme tu as l'air de me reprocher de ne pas faire avec toi, inconsciemment...Laisses-moi te dire un truc : l'amour, l'amitié, ce ne sont que des sentiments de faibles ! Si tu veux avancer dans la vie et être plus forte, pas la peine de t'encombrer de gens ennuyeux que t'appelles "amis"...On ne peut faire confiance à personne..." lui répondis-je encore sur un ton sérieux. Mais à présent, mon sourire mesquin était de retour. "...surtout en ce moment..." finis-je en faisant référence aux derniers évènements, déjà ce qu'il s'était passé dans le Poudlard Express en début d'année, puis en référence aux récentes attaques nocturnes des "serpents". Cette Gryffondor et les autres, ils n'étaient pas prêts de découvrir la vérité...

[T'inquiètes je sais très bien que tu m'aimes =D xD]

Invité

Bon au moins il était sûre que les deux jeunes femmes ne seront jamais des meilleures amies et cela prenait même l’autre chemin celui de l’adversité car de toute façon avec Joyce ça passe ou ça casse. Il était vrai que les deux élèves de Poudlard dans la volière avaient apparemment du caractère et aucune ne semblait lâcher l’affaire. En tout cas Joyce n’allait pas s’abaisser face à une telle bestiole et rien ne pourrait l’en empêcher. Pourtant, elle devait bien remarquer que cette verte et argent était mille fois mieux que cette pouf rébarbative de Mownry que Joyce détestait au plus haut point, de toute façon dès qu’elle la voyait la rouge se demandait comment des gens pouvait engendrer un tel monstre si imbu de lui-même. Au moins Sélèna avait de la répartie et c’était toujours plus amusant vous ne trouvez pas ?

Ce qu’elle ne comprenait pas c’était pourquoi une telle animosité s’était ainsi déclenché dans la volière entre la verte et la rouge car après tout ce n’est jamais Joyce qui va chercher les ennuis, ils viennent tous seuls. Mais si quelqu’un commençait à l’insulter alors cela finissait toujours par une insulte ou autre comme dans la situation présente, mais qu’est ce qu’on obtient d’une relation comme celle-ci ? A part se défouler la Sullivan ne voyait rien d’autre, enfin c’était les affaire de la Morgan puisque c’était elle qui avait commencé à la faire chier. Etre rancunière cela peut avoir des bons côtés parfois mais quand on se fait un ennemi, ne pas le lâcher et le faire chier jusqu’au bout sans jamais s’arrêter, jeu puéril, jeu amusant et parfois jeu lassant.

«Ooooh ça me fait beaucoup de peine que tu penses ça de moi ! Que le monde est injuste et cruel...Moi ? Une garce prétentieuse ? Arrêtes tu vas me faire pleurer ! Et puis, j'voulais pas de mettre hors de toi, j'voulais t'imiter pour te montrer à quel point tu fais pitié, c'est tout ! »

Est-ce qu’un jour, elle arrêtera de jouer la carte de l’hypocrisie et pourrait parler franchement ? Etait-ce si difficile de sa part ? Apparemment oui puisqu’elle parlait encore et encore avec cette moquerie qui faisait d’elle quelqu’un de si désagréable. En tout cas Joyce avait dit ce qu’elle en pensait et peut importe que cela plaise ou non à madame la garce prétentieuse car son avis, elle s’en fichait complètement car après tout l’avis d’une personne aussi misérable on s’en passe facilement. Quand à faire pitié, cela n’était l’avis qu’une Serpentard qui se croyait plus géniale que tout le monde qui allait compter pour la Sullivan, après tout ce n’était qu’elle.

« Tu sais très bien que je me fous de ton avis alors pourquoi tu me le donnes encore ? Tu es débile ou tu le fais exprès ? »

Œil pour œil, voilà quelque chose que Joyce appliquait surtout avec les personnes qu’elles ne pouvaient pas voir comme la verte et argent qui était en face d’elle. La remarque que la rouge et or l’avait faite réagir puisque son sourire mesquin et cynique sur les bords s’étaient envolés laissant place à un visage des plus neutres, quelques signes d’animosités et de nervosités étaient présent mais sinon le visage de Sélèna Morgan restait des plus impassibles et silencieuse pendant quelques secondes avant de répondre, apparemment la Gryffondor avait touché un point sensible … et tant mieux.

«Bon plus sérieusement. Expliques-moi pourquoi j'devrais me montrer aimable ou sympathique avec les autres, comme tu as l'air de me reprocher de ne pas faire avec toi, inconsciemment...Laisses-moi te dire un truc : l'amour, l'amitié, ce ne sont que des sentiments de faibles ! Si tu veux avancer dans la vie et être plus forte, pas la peine de t'encombrer de gens ennuyeux que t'appelles "amis"...On ne peut faire confiance à personne…..surtout en ce moment... »

Il était vrai que quelques faits à Poudlard étaient pas des plus réjouissants comme le groupe de Serpentard qui s’amusait a faire les terreurs dans Poudlard. Mais dans ces moments là, il valait quand même mieux avoir des amis afin de s’épauler.

« Ca se voit que tu n’as jamais été en difficulté et que tu avais besoin des autres. Dans la vie tout n’est pas rose, ça je suppose que tu le sais bien mais lorsque tu est en difficulté ou que tu as besoin d’aide il vaut mieux avoir des amis. Vivre entourés d’ennemis n’est jamais bon. Quand à l’amour, tu ne sais pas encore ce que c’est. Et mes ‘amis’ je sais que si j’ai besoin d’eux ils seront là et vice versa, surtout en ce moment. »

Je m'aime, je suis vraiment trop douée pour énerver les gens. Bon, je suis aussi facile à énerver, mais là apparemment le ton ironique que j'avais utilisé pour me foutre ouvertement de cette Gryffondor, l'avait énervée. Je n'en étais pas peu fière ! Au point même que sa réflexion ne m'affecta pas le moins du monde...« Tu sais très bien que je me fous de ton avis alors pourquoi tu me le donnes encore ? Tu es débile ou tu le fais exprès ? » Y'avait de quoi rire quand même ! On voit tout à fait le genre de réplique que les gens sortent quand ils savent plus quoi dire ou répondre. Je n'avais pas l'intention d'arrêter de me foutre de sa gueule ! C'était tellement marrant...les Gryffondors étaient tellement susceptibles et impulsifs ! Remarque, moi aussi donc bon. C'était un des traits de caractère que j'avais en commun avec les rouge et or...enfin bref, à sa réplique je ne pu m'empêcher d'éclater d'un grand rire, encore une fois pour me moquer d'elle bien sûr !

"J'ai remarqué à quel point ça te faisait plaisir ! Je suis navrée de voir à quel point j'avais raison. Tu bats les records..."

Si elle était assez intelligente elle compendrait que je lui ai dis que j'avais raison, sur le fait qu'elle faisait vraiment pitié...mais ça, encore fallait-il qu'elle le comprenne ! Avec son cerveau de Gryffondor c'était fort peu probable. Je dois admettre en revanche que sa réflexion suivante ne m'avait pas fait particulièrement plaisir. Mais je m'y attendais un peu en fait...une Gryffondor dans son genre n'aurait pas eu d'autres choix que de répondre à mon opinion sur l'amitié. Sanders avait eu la mauvaise idée de faire la même chose. Je ne montrai pas mon léger mécontentement, comme d'habitude je restais impassible. Cette garce ne s'imaginait pas tout ce que j'avais dû traverser forcément, peu de gens le savait. Et pourtant je n'avais jamais eu d'amis, et j'étais toujours vivante. Il y avait bien Stacie et Bomber...j'admets qu'ils ont été mes seuls amis et que sans eux je ne saurais pas ce que je serais devenue. J'ai vraiment du mal à l'admettre...c'est pour ça que la Gryffondor n'en saura rien ! Sans doute qu'elle me prenait pour une gosse de riche, comme la plupart des Serpentards. Ce que je ne savais pas, c'est qu'elle était une ! Et moi à côté j'étais baaaah...une gosse de pauvre, mais qui n'avait plus de parents donc j'étais un peu à part on va dire ! Enfin bon qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui répondre à elle ?

"Non c'est le contraire ! On a jamais besoin des autres ! Les amis et tout le tralala ne sont qu'un obstacle à ta vie. Ils sont un frein à tes ambitions et ils ne servent à rien ! Comme je t'ai déjà dit on ne peut faire confiance à personne, un jour où l'autre ils finiront par te trahir ! Si t'as été habituée à être entourée d'amis, le jour où tu te retrouves seule, là tu tomberas de haut !"

Je rêve où cette garce a dit que ça se voyait que je n'avais jamais été en difficulté et que j'avais toujours eu besoin des autres ? Alors là j'avoue que j'avais failli m'énerver, mais je ne devais pas céder...comment osait-elle ! Elle ne connaissait pas un centième de ma vie et n'avait aucune idée de ce que j'avais traversé ! Ce n'est sûrement pas elle qui a tué sa mère et qui a été abandonnée par son père alors qu'elle était bébé ! Non je ne pense pas...et puis ce n'est pas elle non plus qui a passé la majeure partie de sa vie dans un centre pour enfants difficiles où ceux-ci étaient traités et battus comme des chiens ! J'en garde encore de profondes cicatrices sur mon corps, qui ne guériront jamais. Et puis ce n'est certainement pas elle qui s'est retrouvée à la rue quelques années après et qui s'est toujours retrouvée seule...non je ne pense pas du tout ! Je serrai les poings pour me retenir de pas en envoyer un dans la figure de cette Gryffondor, mais je faisais mon possible pour ne pas le montrer...bien qu'elle ait dû s'en douter en fin de compte...je lui dis alors, sur un ton calme mais faussement agacé :

"Tu ne connais pas ma vie, tu sais pas ce que j'ai vécu. Alors si tu veux pas te prendre une droite, je te conseille de te la fermer..."