[Fiche Validée #183] William C. Montgomery

Nom : Cameron, Montgomery
Prénom : William
Date de naissance : Le 13 Octobre 2000, il a donc 17 ans.



Votre histoire :

CARNET DE PENSÉES APPARTENANT À WILLIAM C. MONTGOMERY
( LE 17 SEPTEMBRE 2017 )

Faisons dans la simplicité. Je n'ai pas envie de compliquer les choses. J'essais de remettre de l'ordre dans mes idées puisque la vie change si rapidement... Je viens d'emménager dans un logement à Londres. Je dois avouer que c'est plutôt étroit, rien à voir avec la maison des Londubat. Mais je vais m'y habituer. Je me contente de très peu, ce n'est que coutume, non ? Après avoir vécu dix années avec mon père, on prend ses aises dans la médiocrité. Malgré tout, je n'ai rien contre lui. Pourquoi éprouver de la rancune contre un homme mort, dites moi ? Ca ne sert à rien. Mon père était quelqu'un de... bien. Pour être honnête, même après dix ans à ses côtés, dans la même maison, je ne l'ai jamais réellement connu. Étrange non ? Je crois que le problème se trouvait sur ce point précis : nous étions trop similaires. . Tous les deux dans notre petit monde de rêves et d'idéaux complexes, nos conversations se résumaient à : " Bonjour ", " Bonsoir ", et " Je vais à ma chambre ". Rien de passionnant, en effet. En dehors du fait qu'il m'a apprit très jeune à lire et écrire, les seuls moment où nous échangions de véritables dialogues - et encore, dialogue, est un mot trop ample pour le qualifier -, nous étions d'éternels solitaires cohabitants ensemble. Nous nous complaisions de cette façon. Aucun besoin de mots pour se comprendre. Un simple regard suffisait. J'étais enfant et pourtant, je vivait tel un adulte. Un vieil ermite avec son compagnon muet. J'ai toujours connu cet ambiance, alors je ne me plaignait pas. Je ne connaissait rien d'autre que la monotonie d'un lieu trop calme et sans vie. Je n'ai jamais eu de model féminin, un exemple de sentimentalité, cette chose que chaque enfant recherche : affection maternelle. Je crois d'ailleurs que c'est en partie pour cette raison que j'ai cette fâcheuse manie de fuir la sentimentalité. Il faut croire que la peur de l'inconnu devra être ajoutée dans la liste de mes innombrables défauts ! J'aimerais davantage affronter un troll qu'une femme en pleurs. Je sais, ca frôle le ridicule. Mais c'est pour vous démontrer à quel point les sentiments me rendent inconfortables.

J'ai donc vécu dix ans de ma vie en ignorant que j'étais un sorcier. Mon père était moldu et vivait en tant que moldu. Comment aurais-je pu douter que j'avais certaines... capacités ? À l'âge de neuf ans, j'ai posé la question à mon père : qui est ma mère et où est-elle ? La réponse fut brève et peu détaillée : « Peu importe... elle n'est plus de ce monde désormais. » C'est la seule et unique réponse qu'il m'offrit. Je m'en suis contenté, voyant bien que le sujet ne semblait pas l'enchanter. J'ai donc laissé tombé mon interrogatoire incommodant. Une semaine après mon dixième anniversaire, je suis tombé sur le journal intime de mon père. Ce n'est que par pur hasard si mes doigts maladroits ont accrochés une pile de livres jaunis et que le nom de mon père écrit sur l'un d'eux a capté mon attention. Je l'ai ouvert et j'ai lu. J'ai hésité avant de le faire, mais je l'ai fait, ma curiosité prenant possession de ma raison. J'ai à ce moment découvert une sombre vérité. Ma mère n'était pas morte à ma naissance. Il semblerait qu'elle était une sorcière et que mon père, l'ayant découvert après ma naissance - et j'imagine, trop effrayé par ce détail peu commun - m'a amené loin d'elle afin de ne pas être frappé par cette malédiction. Je dois vous avouer, je n'ai rien compris à ce charabia à ce moment. Tout ce que je savais, c'est qu'il m'avait arraché des bras de ma mère. Nous nous sommes disputés ce jour là. Lorsqu'il a franchit le seuil de la porte d'entrée, je lui ai lançé son bouquin à la figure en lui demandant aigrement des explications, chose qu'il fit très lamentablement. Je n'ai que compris la moitié et il était si nerveux qu'il bredouillait la plupart de ses mots. La seule chose que j'ai compris à cet instant de confusion, fut que ma mère était réellement décédée, mais voilà seulement depuis trois mois. Il m'expliqua des choses qui n'avaient aucune cohérence pour moi. Je n'avais que dix ans ! J'ai cru qu'il était fou à essayer de me faire croire qu'il existait un monde magique ! J'ai cru à un autre de ses misérables mensonges. Comment m'en blâmer ? Il m'avait berné tout ce temps, une fois de plus devenait d'un naturel désolant, n'es ce pas ?

Après un moment à nous être hurlé dessus, il est sortit hors de la maison en claquant la porte derrière lui. Je n'étais pas satisfait de ses explications. Même que j'étais furieux de ne rien y comprendre. Ses histoires ne tenaient pas la route. C'était digne d'un mauvais narrateur de film fantastique. Rien ne collait, du moins, pour moi, un enfant de dix ans trop mature pour son âge qui jamais n'avait expérimenté autre chose qu'un coin de bibliothèque encombré de livres dans lesquels je me plongeait. Je crois même ne jamais avoir eu de camarade. J'étais trop étrange pour eux. Je parlais peu et leur jeu me lassait. Bref... Mon père n'est jamais revenu. Une heure plus tard, la police est venue toquer à la porte pour m'annoncer son décès. Un anévrisme alors qu'il conduisait sa voiture. Je me suis toujours blâmé pour sa mort. J'ai l'impression de l'avoir tué en lui imposant mon rejet ce jour là. Mais ce serait égoïste de le penser. Après tout, je me demande si cet homme m'aimais réellement. Quelques jours plus tard, on m'annoncais que j'avais une nouvelle famille pour m'accueillir. D'après le testament de mon père, j'avais une famille du côté de ma mère : Les Londubat. Mon père n'avait pas de famille et je présume qu'il préférait me voir en compagnie que seul. J'ai du donc faire connaissance avec eux.

Inutile de dire que jamais je ne me suis intégré dans cette famille. Non seulement parce que j'en éprouvait aucune envie particulière, mais aussi parce qu'ils étaient trop différents de ma personne. Nous n'avions aucun point en commun. Au point où leur constante joie de vivre me révulsait. J'ignore pourquoi. J'imagine que c'est ce portrait de famille trop parfait qui m'exaspère. Je ne sais pas. Je ne les ai jamais aimé, de par leur atitude, de leur personnalité. Je me demande même si mon père n'a pas commis une erreur dans ce testament en citant leur nom. Je ne vois rien de moi en eux. C'est très simple, je n'ai rien, mais rien du tout de ma mère ! Je ressemble à mon père, de corps et d'esprit ! Je crois que j'aurais détesté cette femme si elle avait été encore en vie. J'ai donc fait l'invisible toutes ces années, me faisant oublier. Je n'étais plus qu'une ombre dans leur superbe portrait. Monsieur et madame Londubat, leur fille Zoey... seigneur, ces trois là... j'ai beaucoup de mal à les supporter, surtout ensemble dans une même pièce. Je n'y peut rien, c'est plus fort que moi. Il me font frémir d'écoeurement. J'ai apprit que j'étais un sorcier et il faut reconnaître, les Londubat ont déjà beaucoup plus de tacte et de facilité à expliquer les choses que mon pauvre père ermite ! J'ai compris bien des choses, mais il n'en reste pas moins que j'ai encore du mal aujourd'hui à me faire à l'idée que je suis un sorcier. J'ai débuter mes cours à Poudlard, sans jamais me laisser trop approcher. Je me plaisais dans la solitude et chaque fois qu'on m'approchait, j'inventais une excuse pour m'éclipser. C'est encore un peu de cette façon que ca fonctionne aujourd'hui. Je suis totalement antipathique et fermé sur moi-même. Je fais quelques efforts, mais c'est comme si on demandais à un chat d'aimer les souris ! Impossible ! Oh, il les aime, mais aucune chance que la souris s'en sorte indemne après seulement quelques minutes en sa compagnie !

Les années ont passées à Poudlard et auprès des Londubat, années qui se ressemblaient de façon exaspérante, d'un côté comme de l'autre. Autant à Poudlard je me faisait invisible, que j'en faisait de même chez les Londubat. Il faut dire que je ne suis pas très difficile à vivre. Je ne parle pratiquement jamais et je suis rarement présent. Je me terre dans ma chambre et met de la musique afin de couvrir leur voix. J'écris des heures de temps. Tout et rien, ce qui me passe par la tête, comme en ce moment. J'ai été très calme et discret un certain temps, jusqu'au jour où j'ai décidé de sortir de ma coquille. Je n'ai pas su y résister un jour où Zoey a renversé son verre de jus sur l'un des devoirs de Bridget. Cette fille est terriblement maladroite et ce n'était pas la première fois qu'elle faisait une gaffe de ce style. Ce qui me perturbe c'est que ses maladresses touchent involontairement Bridget, d'une façon ou d'une autre. Au fait, je me demande si elle le fait exprès. Bref, ce jour là, alors que les Londubat prenait encore une fois la défense de Zoey sous le regard insulté de Bridget, je me suis levé de table et je les ai regardé avec un certain dédain. Et je leur ai dit :

« Vous savez... si on dit inlassablement à un enfant que ses bêtises ne sont pas graves, il recommencera sans jamais en ressentir de culpabilité. Plutôt que de prendre sa défense, il serait plus logique de lui dire de faire attention, et que ces travaux sont importants pour Bridget. Elle vient de ruiner des heures de travail. Elle devra recommencer en entier ses écrits. Je vous trouve très injustes. »

Sans les laisser riposter, je me suis éclipsé vers ma chambre, satisfait. Bridget est venue me rejoindre quelques instants plus tard et nous avons discuté au moins une bonne heure ensemble. Un record pour moi. Depuis ce jour, je me suis trouvé quelqu'un dans cette famille qui me comprenait, du moins, en partie. La seule Londubat qui ne provoquait pas mon exaspération et ni mon écoeurement. Oh, je ne peux pas dire que je suis très lié à elle, mais j'ai certains point commun avec elle et je ne refuse pas une discussion de temps à autre en sa compagnie. J'aime bien sa façon de penser et d'être, que je ne reconnais pas au reste de la famille. Alors que les Londubat prenaient la défense de Zoey, moi je prenait la défense de Bridget. S'en est presque devenu une mission au fil du temps ! J'avais ce besoin de la défendre, de prendre sa part, de la protéger, vous comprenez ? J'ai tendance à le faire. À prendre la défense de ceux qui en ont de besoin. Si tous le monde dit oui, alors je dirai non. Et si tous disent non, alors je dirai oui. C'est ainsi que je suis fait. Je suis contradictoire. Donc quelqu'un que tous jugeront de lamentable, je le jugerai autrement, seulement pour contredire. Je trouverai les qualités alors que tous y verront que des défauts. Et vice versa. J'ai beaucoup de mal avec l'injustice.

Enfin, pour tout dire, j'ai prit la décision de quitter la famille Londubat, pour le meilleur de tous. Je n'en pouvais plus et à dire honnêtement, j'avais besoin de ma solitude, de mon vrai chez moi. Je n'ai pas l'intention de les revoir à moins que je n'ais pas le choix. À l'école, par exemple. J'écrirai à Bridget lors des vacances, pour la mettre en confiance. Je crois que c'est la seule qui semblait attristée par mon départ. Bien ! La vie continue, non ? Les choses évoluent ou régressent. Moi, je me fond dans ce monde que je ne comprend pas et qui ne me comprend pas. Un jour, peut-être, nous parviendrons à nous entendre.

Mais j'en doute.

William C. Montgomery.

Caractère :William possède un caractère cadastré, qui ne manque pas de rebuter les âmes sensibles. Il est à la fois introverti, lunatique et étrange. Et pourtant, à certains moments, il peut faire preuve d'extravageance, d'assurance, d'impulsivité et de froidure. Il préfère la solitude et l'indifférence, qu'une compagnie susceptible de le nuir lors de ses phases spéculatives. Il est en d'autres mots, dans sa bulle. Personne n'a le droit d'en franchir les limites et personne n'en mérite les accès. Ce qui est malheureux c'est qu'il est intelligent et charismatique de sa personne, malgré ce tempérament nébuleux et évasif. Son meilleur complice n'est nul autre que lui-même et cela ne risque pas de changer. Si ce jeune homme possède des qualités, alors elles sont discrètes mais bien présentes. Son sang froid est admirable et sa répartie laisse incrédule, parfois même tourmenté. Si il convoite une chose, alors il fera en sorte de parvenir à ses fins, mais ce sera de façon subtile et souvent efficace. Son caractère antipathique cache toutefois un jeune homme attachant et ma foi, unique dans sa bizarrerie ! Sa vision des choses est par moment si burlesque qu'on a du mal à suivre ses idées. Mais finalement, on se rend bien compte que ses idées ont un certains sens, tout à fait logique. Elles sont seulement, hors norme ? Mais certains grands visionnaires de ce monde passent la plupart du temps pour des fous, non ? Des incompris étranges et insensés. Pourtant, la plupart ont raison...

Physique : Le jeune homme a un regard azulite égrillard, sagace, et pénétrant. On y décèle facilement de l'intelligence et de la malignité. Ses cheveux sont bistrés, presque ébènes, plus longs que courts. Ses lèvres légèrement tubéreuses amorcent par moment un sourire faquin, qui possède un certain pouvoir de mesmérisme sur la personne à qui il est adressé. Svelte, mais tout de même modestement fortiche, son charme provient de son naturel et sa simplicité qui le caractérisent parfaitement. Son teint est quelque peu basané, on ne peut nier qu'il aime passer son temps en plein air. Ses gestes sont décontractés, écho de sa confiance en lui-même. D'un naturel discret, le jeune homme aura tendance à s'affubler de vêtements sombres et non éclatants de couleurs vives. Il aime la sobriété et la simplicité, donc il est certain qu'il optera pour la neutralité dans les teintes. Il n'a rien contre les couleurs, mais sur lui, il est inutile d'essayer de lui en faire porter. Il aime le charme de la sombreur autant qu'il aime la placidité de la nuit.

Maison :
Signe particulier : //
Baguette :En bois de peuplier, un ventricule de dragon de 26,30cm de long
Animal de compagnie : Un corbeau du nom de " Cormack ".
Patronus : Un Zèbre
Avatar : Zac Efron



Prénom : Luc
Âge : 22 ans
Passions : Écriture, lecture ( peu original, je sais, mais bon )
Ce que tu aimes : Les jours de congé
Ce que tu détestes : Me lever le matin
Comment as-tu connu le forum ? Un top site mais ne me demandez pas lequel,
ma mémoire a quelques failles à ce sujet.

Welcome! Han, zac efron!! <3 Bon courage pour ta présentation!

On m'accueil si tôt ?
Eh bien, c'est très aimable de ta part Carlie

Merci pour les encouragements.
Je crois que je survivrai, du moins, je l'espère lol

Je dirai que c'est le plus chiant à faire... bref, re-bienvenue parmis nous!

Bienvenu ! (J'suis même pas encore valider pas grave =P)

Carlie, faire une fiche m'enthousiasmais beaucoup auparavant. Mais j'en ai tellement fait que j'en viens à penser que mes histoires sont platoniciennes lol J'ai beaucoup moins de mal à être original dans mes rps que dans une fiche ( et d'ailleurs, je crois que c'est mieux que ce soit ainsi et non l'inverse lol )

Et cesse de me souhaiter la bienvenue, je vais finir par croire que tu t'intéresses trop à moi et ma tête enflera jusqu'à l'explosion !

Emma, alors j'en fais de même pour toi. Bienvenue ^^

Seth, Merci et pareillement pour ma part !
Rencontrer un vil mangemort sera très divertissant - et sans doute très exaspérant pour William

Bienvenu sur le forum! =D
Je te souhaite bonne continuation pour la suite!

Merci damoiselle ^^

Ahhhh mais de rien!
Et si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, les admins & les modo's sont là pour ça!

[Précision que je me dois d'essayer d'apporter! xD loll]

Ah très bien alors voici une première question pour toi, gente damoiselle : Y a t'il des critères pour choisir sa maison ? Monsieur Londubat m'avait dit de vérifier dans l'histoire mais je n'ai rien trouvé de concluant. Puis-je choisir n'importe laquelle ?

Merci !!!

Willliam:
Ce que tu écriras sera une... suggestion pour moi et Frédéric! C'est nous qui décideront en fonction de ton caractère et de ton histoire dans qu'elle maison tu iras!

Bienvenue sur le forum William !

Cassie : Ah parfait ! C'est ce que je voulais savoir ^^

Jared : Merci !

Bienvenue et bonne chance.

Merci ^^

Très bien, je cesse de te souhaiter la bienvenue! Mais j'exige (mdr) un rp quand tu seras validé!! =D

Tu... exiges ?!
Et si je refuse, que feras tu ?
Tu me feras du chantage ?

Oui, j'exige! Si tu refuses, gare à toi! =P

Nan je rigole, tu apprendras à tes dépends que je suis trop gentille! mdr

Trop gentille, vraiment ?
J'ai bien hâte de voir ça !
Laisse-moi en juger par moi-même ^^

Comme tu voudras!^^

Fiche terminée ! ^^
N'ayez crainte de me dire si quelque chose cloche, c'est fort possible

Bienvenue !!

Merci à toi