Ma soeur [Oui, shane est une fille IRL] et moi nous ennuyons dans notre hotel en Allemagne. Alors nous avons écrit ce texte complètement débile et nul xD Vous verrez jusqu'où peut mener l'ennui.
Une Patacitrouille à celui qui lit le truc en entier.
AINSI SOIS-JE
Un jour d’automne, le ciel était d’un vert pomme rosé et les feuilles remontaient légèrement vers les nuages. La période de la montée des feuilles vers les nuages était venue assez tard cette année, aussi les rameurs avaient du se mettre au travail des semaines plus tôt que prévu. Il était reposant de voir les feuilles multicolores s’élever vers le ciel, virevoltant puis disparaitre d’une collision avec un rameur.
J’enfilai ma combinaison et repoussai le tapis roulant sur lequel j’étais assis. Mon amie allait arriver pour saluer la glace avec moi et je n’étais pas encore prête. Il me manquait tout le matériel nécessaire à la salutation de la glace.
AINSI SOIS-TU
Mon amie, c’était Aykinatamatitou. Constamment rejetée à cause de son prénom trop court, elle décida de devenir incantatrice et de saluer la glace en compagnie des rameurs. Son Cobaye l’avait quittée quelques mois auparavant, elle était donc d’une humeur extasique.
Quand elle arriva, je vis à son regard vitreux que ses cheveux n’avaient pas encore repoussé.
AINSI SOYONS-NOUS
-Aykinatamatitou-shom-li.
-Mykalisikatarimatoulakasamiponiratou-shom-li, me répondit-elle, scellant notre salutation commune.
-Des nouvelles du Cobaye ?
-Pas un grain de Rubarte.
Je soupirai. Ce qu’il lui était arrivé était vraiment tragique. Rejetée par son Cobaye, vous vous rendez compte ? cela n’arrivait qu’à plus ou moins 1 pour cent de la population dans le monde, et elle en faisait partie… Elle a donc décidé de devenir incantatrice, triste choix mais respectable car pesable.
Nous nous rendimes dans le trois quart de ma mutte. Elle soupira :
-Toujours envie de saluer la glace avec moi, cette année ?
AINSI SOIS-JE
Comme si j’avais le choix ! en tant qu’incantatrice, Aykinatamatitou avait du pouvoir sur moi. Obligée de fléchir par les lois du Karthoumy, je ne pouvais refuser !
Nous arrivâmes donc devant le chapiteau où le chimpanzé nous indiqua le donjon respectif. Je saluai quelques ennemis proches et grimpai sur le roublet du ponton.
« Mes inimitiés, ainsi sont les choses ! Tarte, punaise, je défaille ! »
Et je lançai le lait en plein dans ma chaussure. La foule hua, il est vrai que j’avais fait mieux 10 ans plus tard.
AINSI SOIS-TU
Aykinamatitou, elle, n’en menait pas large. C’était une des plus mauvaise salueuse de glace et se tenait à califourchon entre la porte et le mur.
« Pomme, Peche et Roublet, je suis dérutable. »
La foule la hua encore plus que moi et elle me lanca un regard désespéré. Je chuchotai alors afin que la foule m’entende mieux :
« C’est une incantatrice, espèce de rameurs ! »
Ils ouvrirent des yeux ronds et fondirent tous en sanglots.
Je m’éloignai le pas léger, fredonnant la musique du Roi Arthur Astèque. Je lançai de l’eau à Aykinematatouti qui récoltait les larmes auprès des gens en répétant : Pêche Conditionnée.
Un jeune homme me rattrapa et me demandai où étaient pendues les toilettes. Je lui indiquai le néant et il alla manger son 26 heures.
AINSI SOYONS-NOUS
La musique du vent frolant les feuilles m’explosait la tête.
« Calmez vous, bande d’inc… »
Je me ressaisis, terrifiée par le fait que je venais d’insulter les nobles feuilles d’arbres, donneuses de fruits en remudi ! Je m’excusai et courru, suivie de mon amie. Les seaux de larmes qu’elle avait à la main nous servimes enfin : après la première partie du rituel, nous nous tenions devant La Beauté. C’était … indescriptible. Une voix me dit : « Tourne, tourne ! » et je sautai, sautai jusqu’à attraper un moustique. La, je m’écriai : Moskito ! Moskito ! Yark ! Et mon amie reconnut le signal. Elle déversa le contenu du seau sur l’arc en ciel et nous n’en reparlâmes plus .
A quelques millésimes de là…
Un jeune ancêtre s’écria : « Ha ! Tu crois ça, charlatan ? » Le pommier lui répondit : « Négativement, l’eau de la rosée ne peut empiéter sur ce territoire ». Le ciel devint fou de rage, et des oranges commençèrent à pleurer. L’ancêtre éclata d’un rire batmanesque et chuchota : « Je t’ai bien eu, Isis ».
Le pommier jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus.
Revenons à nos héroines…
THEME 1
Inexistant
THEME 2
Grelottantes de froid, nous étions revenues dans la partie un quart de ma motte. Aykimanatatouti devrait bientôt rentrer dans la sienne. Le ciel était à présent citronné et nous étions contentes d’avoir fait le plus gros de l’année. Les larmes résonnaient encore à nos oreilles mais ce fut une belle expérience que la salutation de la glace, cette année là.
Le lendemain, mon grelot réglé me réveilla au huitième de la journée. Je devais me préparer et glisser jusqu’au ratube. Pff…
THEME 3
J’espérais, moi ! Mais il n’a jamais décalqué.
THEME 4
Mon rire jusque là fortuit étaient en train de s’épanouir malgré moi. Les nuages devinrent roses et d’un coup, je perdis le sourire. Un vieillard grommela dans sa barbe, un aigle attaqua mon chapeau à mort et , sans blague, mon amie perdit sa consistance en flammes. Las , je suis infortunée.
Peut-être était-ce dû au Hasard . Un jour, il faudra que je le remercie.
THEME 5
Ou pas ?
THEME 6
Arrivée au ratube, les rameurs dégagèrent le tiers de la giga motte. Mon incantatrice d’amie attendait déjà, en compagnie d’autres shalubes. Son visage ne trahissait aucune remise et je me dirigeai vers elle.
« Le ratube : endroit de désolation et de rémotion. »
« Le ratube », me répondit-elle, « endroit d’amour et de paix »
Notre salutation commune était terminée. J’ôtai ma combinaison pour en enfiler une autre (beaucoup plus roulante) et entrai dans le fatidique ratube. Là, mes ami s Joötai me rejoignirent.
« Qui ? Que ? Quoi ? Où ? Comment ? Mais où est Ornicar ? »
Je leur lançai un regard suspicieux avant de les laisser sauter dans le chaudron renversé. Je m’élançai moi-même.
Et devint une pomme-frite.
Le Satrahefitkleg bat des ailes et les Ormes redémarrent
TITRE