Nom : Blake
Prénom : Ulrike
Date de naissance : 01.05.1992
Votre personnage
Votre histoire (10 lignes complètes) : Ulrike Blake est née avec la faible lueur de l’aube du 1er Mai 1992 dans la ville de Stockholm. Elle est la fille d’une sorcière anglaise, Grace, et d’un haut fonctionnaire du Ministère de la Magie Suédois qu’Ulrike appelle aujourd’hui encore et toujours par son prénom, Viggo, l’homme en question n’ayant lui-même jamais tellement revendiqué le titre de père. A vrai dire le mariage de ses parents avait bien avant sa naissance amorcé sa chute, et les deux époux qui pourtant autrefois s’étaient aimés ne se parlaient déjà plus que par convention. Elle était l’enfant tombé là par hasard au milieu de deux personnes qui ne s’aimaient pas, et même si la venue au monde de cette petite poupée de porcelaine ranima l’étincelle de ce qu’avait été le bonheur passé, cela ne dura qu’un temps, comme tout le reste.
Ulrike, avec son visage fin, son teint si pâle et ses cheveux d’or, allait à chacun de ses printemps s’épanouir et s’embellir, comme toutes les autres fleurs de Mai, à la différence près que celle-ci surmonterait sans crainte tous les hivers glaciaux de Suède. Elle était tout le portrait de sa mère, mais en blonde, et à l’exception de ses grands yeux d’aciers qui étaient ceux de son père. Néanmoins la ressemblance avait frappé tous les amis de Grace, notamment les femmes qui venaient souvent boire le thé dans leur grand et luxueux appartement de capitale, la jeune anglaise ayant manifestement initié les suédoises à la coutume de son pays car elle-même ne pouvait s’en passer. Ulrike passa toute sa petite enfance, puis son enfance avec sa mère, son père étant toujours bien trop occupé ailleurs, et elle grandit donc entourée d’un amour pur mais exclusivement féminin. Elle se souvient d’ailleurs toujours avec un sourire de toutes les amies sorcières de sa mère qui, s’étant prises d’affection pour la petite, lui firent découvrir au fur et à mesure de leurs visites tout ce qu’une petite sorcière était en mesure de connaître avant son entrée dans une école de magie. D’une nature calme mais très éveillée, Ulrike a ainsi très vite pris un très grand intérêt pour la Magie, incantant des formules magiques avec son index que l’imagination transformait en baguette magique pointé à tout va. De cette façon là, elle provoqua d’ailleurs quelques désastres, comme l’histoire de la perte tragique du grand vase de verre Viking de son père qui est toujours presque un tabou dans la famille. La petite comprenait vite et bien, son esprit était déjà fulgurant, au point que ses déclarations innocentes de fillette d’à peine dix ans faisaient souvent matière à réflexion.
A ses onze ans, il lui fallu quitter la maison « familiale » et son animation, sans se douter que si sa mère s’entourait si activement pour prôner l’oisiveté, c’était bien pour combler l’ennui et la solitude. Se figurant que la vie ne serait que meilleure par la suite, elle partit sereinement par le train qui devait l’emmener tout au Nord du pays bien que sa mère pleura sur le quai. Maintenant, elle était en route vers la magie, et elle se réjouissait déjà à l’idée qu’elle allait enfin devenir ce qu’elle était vraiment : une sorcière. Ulrike fut répartie dans la maison des intellectuels, curieux vis-à-vis du monde et de la magie, et elle y suivit un parcours remarquable. On l’aimait beaucoup, en général, et elle n’eut que de rares accrochages tout au long de sa scolarité, car elle avait cette façon de vous faire comprendre que vous en valiez toujours la peine, par un sourire au détour d’un couloir, ou parce qu’elle acceptait de passer trois heures avec vous jusqu’à ce que vous compreniez enfin ce fichu devoir d’astronomie. Elle rayonnait, rassurait par sa présence bien qu’on ne puisse jamais se figurer en quoi. Son aura était simplement un baume apaisant porté par son regard céleste et serein. Au-delà de ça, Ulrike avait déjà un sens de l’humour incisif qu’elle n’a pas perdu, et un rire un peu étrange qui parvenait toujours à mettre tout le monde de bonne humeur. Sa réussite scolaire ne fut que le résultat d’un acharnement passionné en potions et en botanique, mais pour le reste elle ne se donna presque jamais la peine d’aller fureter à la bibliothèque. Ulrike n’a jamais été ce genre de personne à s’enfermer dans les livres ou à consacrer tout son temps à son travail, bien qu’il occupât une place importante dans sa vie. Au contraire elle sortait beaucoup, et appris même sur le tas à jouer de l’harmonica avec son meilleur ami de l’époque qui avait lui aussi un lien de parenté avec l’Angleterre. C’était une distraction sans plus, mais maintenant Ulrike manie cet instrument comme personne. Sa mère, trop soucieuse de lui donner l’amour pour deux que sa fille méritait, avait pourtant eu tort de ne pas lui inculquer la grande limite du Bien et du Mal, bien qu’elle soit presque inexistante en Suède. La jeune fille se mit très vite à puiser ses connaissances aussi bien dans la Magie Blanche que Noire, le tout se retrouvant dans son cerveau comme une matière uniforme. A 15 ans, elle cultivait des plantes dangereuses dans son dortoir.
Sa mère avait fini par quitter la maison de Viggo lors de ses 14 ans, et depuis Ulrike n’a jamais revu son père. Au début, ce fut plus difficile qu’elle ne l’aurait cru : la fin du confort et du luxe, et pas toujours assez à manger, jusqu’à ce que Grace Blake, divorcée, et dont sa fille avait repris le nom, se trouva un revenu décent. Le petit calvaire dura une année qu’Ulrike ne vit que pour les vacances, puis tout se mit à aller mieux. L’année de ses 18 ans, peu après avoir obtenu son diplôme avec la meilleure mention, sa vie allait pourtant être complètement remise en question. Revenue chez sa mère pour les vacances d’été, elle se réveilla un matin pour ne trouver plus personne. Grace était une sorcière talentueuse, mais installée au fond de la campagne Suédoise où habitaient surtout des moldus elle ne s’était pas figurée que sa baguette restait cependant une arme indispensable. La police moldue conclut à un meurtre, et personne ne sut jamais pourquoi la victime s’était aventurée dans la forêt au beau milieu de la nuit. Personne sauf Ulrike, qui savait qu’il fallait attendre la pleine lune pour cueillir la diphylleia cymosa.
Ulrike aimait d’un amour sans bornes sa mère, et cette perte trop précoce et brutale lui arracha le cœur et l’envie. Désormais la Suède serait invivable. A la fin du mois de Décembre de cette année là, elle se décida à faire ses valises. Quitter son pays de toujours où vivaient ses amis qui constituaient alors sa seule famille fut une chose difficile, mais ils la laissèrent partir heureux de savoir que son calvaire prendrait fin : en six mois à peine le visage de la jolie fleur s’était émacié, et ses yeux n’avaient plus le même éclat. Elle ne chambrait plus personne, et on n’entendait presque plus son drôle de rire. Elle se trouvait là avec son diplôme et rien car elle avait déjà décidé inconsciemment qu’elle n’aurait là aucune vie, et en effet il ne lui restait qu’à partir car le bonheur était ailleurs pour toujours.
L’Angleterre semblait appeler Ulrike, et la jeune fille partit s’installer à Londres dans un petit appartement sympathique de Camden Town, n’ayant rien emporté avec elle que l’argent, son harmonica et le pendentif en pierre noire de sa mère. Elle se trouva la première année complètement perdue, bien qu’elle comprît la langue et un peu des étranges coutumes de ce pays qu’elle avait connues avec sa mère. Les quatre premières années de sa vie à Londres furent celles de sa déchéance. Elle ne fit rien de son beau diplôme, car tout l’avenir de médicomage qu’elle s’était idéalisé par le passé n’avait plus de raisons d’être, et elle s’adonna à tous les loisirs possibles pendant tout ce temps. Ulrike n’eut aucun mal dans Camden à s’entourer des sorciers les moins fréquentables pour les âmes aux bonnes moeurs, aux connaissances encore moins fréquentables. Elle ne travaillait pas et passa la plupart de son temps à tester toutes les drogues de sorciers que ses amis, qui formaient en fait en grand réseau londonien, n’avaient cesse de faire entrer dans le pays. A cette époque, le caractère de la jeune femme s’affirma, et contre toute attente l’oisiveté pure et le milieu chaotique des bas-fonds de Londres dans lesquels elle baignait lui fit prendre conscience du genre de vie qu’elle voulait ; pas celui-là. Son humour et son rire revinrent, et son calme d’ordinaire s’effaça pour faire place à l’énergie, aux projets et aux envies. A cette époque aussi, elle retrouva sa passion des plantes et des potions, et elle transforma son appartement en serre géante. Elle se mit entre autres à cultiver des cactus aux propriétés magiques avec lesquels elle pouvait produire l’une des drogues sorcières les plus fortes et difficiles à se procurer (mais surtout à produire) qu’elle serait aujourd’hui capable, si elle le souhaitait, de fournir en bon nombre.
A 22 ans, Ulrike changea encore de vie en commençant à travailler dans des échoppes de sorciers en tous genres. Elle était tellement agréable et gentille que la plupart des clients qui avaient affaire à elle ne partaient pas les mains vides, et de fait elle avait toujours un job quelque part. Elle gagnait peu mais assez pour vivre dans un confort qui lui convenait, la jeune femme vivant plus d’expériences diverses et de nouvelles découvertes que de lustres de cristal et de gastronomie. Cela dura un temps, puis elle se lassa. Le milieu du commerce faisait son affaire, mais il lui faudrait être à son compte. Elle était désormais une jeune femme décidée et elle avait forgé sa force de caractère nouvelle dans les souffrances qu’elle avait vécues, et bien qu’encore elle ne témoigna d’aucune véritable ambition professionnelle il était temps pour elle de se débrouiller toute seule concrètement.
Aujourd’hui agée de 25 ans, Ulrike est la plus jeune tenancière que les Trois Balais n’aient jamais connu.
Caractère (5 lignes complètes) : Ulrike est une jeune femme au caractère complexe, à la foi attirée par les sphères intellectuelles comme son père et sensible au goût du plaisir, quoique toujours avec une certaine classe, qu’elle s’imagine tenir du côté maternel . Elle aime apprendre et connaître, et peut être une véritable passionnée dont on doute même qu’un cri de mandragore puisse détourner la concentration, tout comme elle est capable de tous les excès. Elle est une femme de connaissances à l’esprit plein de finesse, et elle se fiche des richesses. D’une nature originelle plutôt calme, Ulrike est néanmoins une femme décidée qui a de l’énergie à dépenser, et avec le temps ce calme s’est plutôt transformé en douceur et sagesse. Elle est une jeune femme qui aurait sûrement été une grande médicomage si elle avait saisi ce destin là, mais sa situation actuelle ne montre que trop bien à quel point elle sort de toutes les conventions. Dotée d’un sens de l’humour incisif, elle aime rire et faire rire, et elle noue généralement facilement de bonnes relations, bien qu’au fond elle ne raconte jamais toute son histoire. Son sourire et son regard harmonieux apaisent, et l’on se sent souvent d’emblée à l’aise en sa présence. Elle se fâche peu, prônant la paix –d’ailleurs, plutôt la sienne- mais ne s’attriste jamais ou presque, ayant appris à ses dépens qu’il valait mieux tâcher de s’en sortir au plus vite plutôt que de se lamenter, aussi elle peut être un appui et une aide de taille pour des proches en difficultés. Lucide quant aux hommes et aux sorciers, et bien que l’Angleterre soit dans une situation plus compliquée que la Suède, elle ne s’est jamais attardée à classer les choses et les gens dans la catégorie bien ou mal, et semble jamais disposée à le faire. Au fond, elle-même ne sait pas où se classer et ne s’en préoccupe guère.
Signe particulier : Ulrike porte en permanence au cou le pendentif de pierre noire de sa mère au bout d’une chaine en argent. Aussi, son amour des plantes qu’elle fait pousser partout chez elle l’a progressivement amenée à devenir végétarienne.
Patronus : Un faucon crécerelle
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Ce que tu aimes : La littérature, le rp, l'imprévu, les fraises.
Ce que tu détestes : l'inactivité.
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