Au Sommet de la Tour d'Astronomie [PV Joyce]

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Miss Weasley, avez vous remarquez que vous vous étiez trompé de chapitre ? Miss Weasley, vous savez que si vous continuez comme ça, je ne pourrai plus accepter dans mon cours ! Miss Weasley, essuyez vous les pieds avant d'entrer...Miss Weasley, allez me chercher de l'eau, Esclave, nettoyer sool.... FICHU PROFESSEUR POURRI !!!

Oui, Rose était bel et bien en train de parler toute seule dans l'air frais de la nuit. Énervée après le cours de métamorphose, elle était montée à sa tour pour poser ses affaires puis descendue à la grande salle pour souper, toujours énervée. En remontant, comprenant qu'elle ne se calmerait pas aussi facilement, elle avait abandonner là le sobre et énervant uniforme du collège, au profit d'un simple jean moldu et d'un chemisier blanc dont elle avait rapidement défait trois boutons en haut à cause de la chaleur. Une fois sortie de la salle, baguette en main, la rouquine avait traversé plusieurs couloir, décidant finalement d'aller prendre l'air en grimpant sur la plus haute tour du collège Poudlard, c'est à dire la tour d'astronomie. Elle s'était fatiguée en mobtant trop vite avant le dernier étage de la tour. Ensuite, elle avait du emprunter l'escalier étroit qui menait à la trappe, ouvrir cette trappe et se hisser entre les créneaux. La vue était splendide et le vent mis du bazar dans les cheveux de Rose ce qui lui fit le plus grand bien.
Pourtant, elle ne cessait pas de râler toute seule. Maintenant que la nuit était presque tomber, on ne voyait plus le soleil mais juste les nuages à l'horizon qui se tentait de tant de nuances de rose et de violet que c'en était splendide. Ce spectacle finit par la calmer. Elle s'assit entre deux créneaux sur le rempart consciente que tomber à la renverse lui serait assurément mortel et regardait les nuages. Elle avait encore a baguette à la main par réflexe.
Ça valait certainement mieux puisque maintenant, elle entendait des pas. Rose savait qu'il était trop tard. Le couvre feu était établie, elle devrait être de sa salle commune dans la tour des rouge et or peut-être même en train de dormir...enfin selon les professeurs. Ce n'était vraiment pas la première fois que Rose était dehors à des heures interdites. Elle faisaient ça très souvent en réalité ! Sauf qu'elle ne s'était jamais encore faite attraper et qu'elle s'en serait voulue de se faire avoir alors que l'année avait à peine commencer. N'ayant aucun endroit ou se cacher et pas spécialement le choix, Rose attendit donc, le visage le plus impassible qu'elle pouvait, sa main tellement crispée sur sa baguette que les jointures en étaient blanches.
Heuresement pour la rouquine, la personne qui fit son entrée n'était pas Rusard ou un autre professeur comme Sinistra par exemple mais une élève. Une gryffondor que Rose connaissait sans plus mais qu'elle avait toujours trouvée vraiment jolie. Le soulagement de la jeune fille la fit s'affaisser tellement qu'elle manqua presque de tomber à la renverse. Elle se rattrapa cependant et sans descendre de son perchoir relâcha sa baguette.

Qu'est ce que tu fiche ici à cette heure ci ? Tu m'as fichue une de ces trouille !

Oui, bonsoir au goût de Rose, c'était pour les gens normaux et sans intérêt. Elle évitait toujours autant que possible les « salut, ça va ? » et autres réflexes conventionnels de cette sorte dont tout le monde se fichait de la réponse mais restait choqué lorsque que quelqu'un ne le faisait pas. Elle ne tint pas non plus compte du fait qu'elle n'avait pas moins rien à faire là que... mince c'était quoi déjà son noms...

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‘Brillante étoile, que n'ai-je ta constance ?’

La nuit était tombée depuis quelques temps sur Poudlard et la ville de Londres qui n’était pas très loin, la lune resplendissait d’une beauté blanche et les étoiles semblaient être des lucioles accrochées par des fils invisibles au ciel illuminant le ciel de toute beauté. La lune se reflétait doucement dans le lac où l’on pouvait voir quelques vibrations montrant bien que le lac réservait encore beaucoup de surprises aux élèves du château. La forêt interdite sombre semblait vouloir montrer à tout le monde le danger de s’y aventurer avec les créatures qui y en avait fait leur refuge. Il faut dire que le domaine de Poudlard était splendide et Joyce en profitait pleinement. Ses camarades venaient juste de se coucher en même temps que le soleil et seule adossé à un mur, la rouge et or regardait par la fenêtre le temps qui s’écoulait lentement et doucement dans une sagesse infinie que la plupart des hommes ne comprendront jamais. La Sullivan était une grande adepte des ballades nocturnes et ses amis le savaient pour la plupart. Il faut dire que parfois elle faisait leur rencontre ainsi loin des idiots de Poudlard, des professeurs, lorsque l’interdit était si palpitant que l’on ne pouvait que vivre dedans.

En sixième année, Joyce avait bien grandi depuis sa première année et ressemblait maintenant à une jeune femme et non plus à une adolescente. Plutôt grande, elle possédait une chevelure d’ébène qui contrastait parfaitement avec sa peau blanche qui n’était jamais hâlée ainsi qu’avec ses yeux d’un bleu outremer qui pouvait devenir doux mais aussi glacial. Elle n’était pas extraordinaire certes, mais dire que c’est une mocheté ambulante serait faux aussi. Il faut dire que la Gryffondor s’en fichait un peu de son physique, il faut dire qu’elle n’était pas ce qu’on dirait une fashion victime et que tout ce qui était normalement pour les filles de son âge, Joyce s’en fichait un petit peu. Seul Aaron, son père arrivait à trouver les vêtements qui la mettaient en valeurs et qui à ses yeux était jolis, je vous jure tâche difficile. De toute façon la jeune femme aimait beaucoup son père et acceptait beaucoup de chose de sa part car elle savait que sa vie n’avait pas toujours été facile.

Joyce était tout de même un étrange de mélange car tout opposait son père et sa mère et pourtant … Que ferais une joueuse de Quidditch talentueuse avec un dresseur d’animaux ? Et bien Joyce en ai le résultat et apprécie le fait d’être de deux familles. Avec son père, elle était tout simplement elle-même et redevenait la gamine d’autrefois ayant un étrange contact avec les animaux qui étonna même son père. Avec sa tante October s’était plutôt soirée mondaine et éducation de véritable petite princesse bien qu’elle détestait cela. Mais on n’échappe à son destin et la jeune femme le savait plus que bien. Habillée d’un pull noir et d’un jean’s comme d’habitude, la rouge et or se leva et caressa une dernière fois Opium avant de se tourner vers la porte. Il faut dire qu’un chien loup n’est pas des plus discrets et en plus monsieur n’avait pas arrêté de courir aujourd’hui alors pas étonnant qu’il soit si fatigué. Il fit un minuscule aboiement avant de se rendormir sur la couette de la miss. Il faut dire que depuis six ans, il avait ses habitudes et sa maitresse aussi.

C’est ainsi qu’elle sortit de la grande salle où quelques autres finissaient leurs devoirs sans faire attention à la fugueuse car si elle sortait souvent, ce n’est pas pour autant qu’elle enlevait des points à sa maison. Bien que souvent, la Gryffondor aille dans la forêt interdite cette fois elle décida de changer et de monter en haut de la tour d’Astronomie afin de pouvoir admirer la vue et d’être tout de même à l’air frais. Une fois en haut, elle fut surprise de voir que quelqu’un était là mais après tout c’était sûr qu’elle n’était pas la seule de se balader à une heure tardive. Voyant la baguette dans sa main droite, elle comprit vite que la jeune femme qui se trouvait en face d’elle avait eu peur d’avoir une mauvaise surprise. Arborant les couleurs de Gryffondor, Joyce pensa à une élève Weasley à cause de sa couleur de cheveux qui ne passait jamais inaperçu on pouvait le dire. Elle avait sûrement un lien de parenté avec Hugo, un ami très proche d’elle avec qui elle faisait beaucoup de bêtises. Cette dernière prit la parole :

«Qu'est ce que tu fiche ici à cette heure ci ? Tu m'as fichue une de ces trouilles ! »

Elle répondit avec un sourire tout en s’approchant pour pouvoir admirer la vue qui s’offrait à elle :

« J’adore me promener alors que tout le monde est couché, loin de toutes ces agitations. En plus la vue est magnifique, et toi ? Je m’appelle Joyce, Joyce Sullivan. »

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La grande copine d'Hugo se présenta en plus de répondre à l'indiscrète question de la rouquine. Cette dernière haussa un sourcil mais ce fut la seule marque de surprise et en réalité la seule émotion qu'elle laissa paraître. Elle connaissait cette fille de vue bien sur puisqu'elle était toute deux en sixième année à Gryffondor et qu'en plus son frère était ami avec elle. Du moins c'était ce que Rose supposait puisque les rares -et très récentes- fois ou la jeune rouge et or avait observer -qui a dit qu'elle se rinçait l'œil ???... ouai bon d'accord...- Joyce, c'était quand elle discutait avec son frère. Rose n'était cependant pas du genre à s'intéresser aux connaissances d'Hugo. Elle n'était même pas certaine qu'ils étaient vraiment amis.

Je traîne...

Les grandes envolées lyriques n'étaient pas vraiment le genre de Rose... enfin si parfois mais c'était plus que rare et il fallait qu'elle ait au moins un coup dans le nez. La jeune fille se demanda si Joyce -qui avait un joli prénoms soi dit en passant- était tout le temps comme ça ou si elle cherchait juste à se justifier.

Moi c'est Rose... Weasley... je suppose que ça tu t'en doutais...

Un roux à Gryffondor est forcément un Weasley. La jeune fille étant habillée à la façon moldue, elle ne portait bien sur aucun signe distinctif de sa maison mais elles étaient quand même de la même année, il aurait été quasi irrationnel que cette fille n'ai jamais aperçu la rouquine au tempérament de feu dans la salle commune.
Le soleil avait totalement disparu, les nuages dispersés au loin ne portait plus que quelques traces de violets encore très joli. Vénus était déjà apparue. C'était en réalité pour ça que Rose était montée jusque là. En plus de vouloir avoir la paix. Elle voulait admirer les étoiles. Maintenant que la luminosité diminuait de plus en plus rapidement, de plus en plus d'étoiles apparaissaient surtout à l'est car l'ouest ou le soleil s'était couché subissait encore la loi des quelques nuages beaux pour l'instant mais bientôt gênant.
Ça aurait pu être simple mais voilà que de nouveaux pas apparemment bien plus lointain se firent entendre. Rose vive comme l'éclair rattrapa sa baguette et jeta un regard accusateur sur Joyce qui n'avait probablement rien fait.

Dis moi que tu es venu ici avec une amie... et que ça... c'est ni Rusard ni un prof...

Le ton n'avait rien de suppliant. Il n'était pas non plus menaçant mais pas loin. Le sommet de la tour d'astronomie était le seul endroit d'où on ne pouvait s'échapper qu'en volant. Et évidemment ce n'était pas si simple.

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« Je traîne... »

Ah traîner ! Une grande passion de Joyce et pour cause : rester enfermer ce n’est pas son truc et quand elle le peut c’est dehors qu’on la retrouve et par tous les temps, il faut dire que ce n’st pas le temps qui lui fait peur, loin de là. Il faut dire que depuis six ans, la rouge et or enchaine souvent les ballades nocturnes ce qui lui a permis à faire rencontres et aussi découvrir le château comme jamais. C’était aussi l’une des raisons pour laquelle, Joyce était parfois un peu endormie en cours a moins que cela ne soit l’ennui ? Oui Joyce déteste écrire sur un bout de parchemin et si elle à un bon bulletin ce n’est que grâce aux travaux pratiques et les professeurs le savent très bien.

« Une de mes activités favorites… »

La Gryffondor s’avança vers le bord de la tour, posant ses deux mains sur la pierre lisse et dure où l’érosion commençait doucement son travail. Elle admira la vue, la forêt interdite si sombre qui était doucement éclairé par le soleil couchant. Le Saule Cogneur se balançait doucement comme attendant une visite et le parc désert était si beau avec les feuilles rouges qui le décoraient par endroit tout en laissant voir l’herbe verte de l’été. Un paysage beau et qui ne pouvait qu’inspirer le calme.

« Moi c'est Rose... Weasley... je suppose que ça tu t'en doutais... »

Oui il était sûr qu’une telle chevelure rousse était un signe de la famille bien qu’ils ne soient pas les seuls à être roux à Poudlard et heureusement pour eux. Elle lui souria doucement lui faisant comprendre qu’effectivement elle avait vu juste. Ainsi voici la cousine d’Hugo qui était un de ses ami joueur et sincère tout ce qu’elle demandait. Il faut dire que ses amis, elle ne les triait pas sur le volet comme le font certain mais il fallait juste que le courant passe bien et le tour était joué. Acquiesçant, elle la regarda quelques secondes voyant que la rouge et or qui était en face d’elle était tout de même très jolie. Elle faisait de ses cheveux roux un atout particulier et cela lui convenait parfaitement dirait-on. Si pour elle c’était sa couleur de cheveux qui faisait qu’on la remarquait, pour Joyce la couleur de ses yeux qui était d’un bleu très profond en dérangeait plus d’un mais certains l’appréciait.

La Rose en question, elle l’avait déjà vu dans la salle commune des Gryffondors et elles ne s’étaient pourtant pas parler mais parler à tout le monde dans le Poudlard et cette rencontre était une bonne occasion de la connaître et pourquoi pas de l’apprécier ? Et puis quelques minutes plus tard, des bruits se firent entendre, pas ceux d’un humain mais ceux d’un chat. Le miaulement qui vint le confirma.

« Dis moi que tu es venu ici avec une amie... et que ça... c'est ni Rusard ni un prof... »

Bon si on ne veut pas se prendre une punition, faut trouver quelque chose et vite ! Entrainant Rose dans un coin de la Tour, opposé à la porte Joyce s’accroupit sortit sa baguette et lança un sort d’invisibilité qui marcha mais qui n’allait pas durer longtemps. Normalement pour les septièmes années, ce sort la rouge et or ne le maitrisait pas complètement mais il valait tout de même mieux espérer. Rusard suivit avec le reste de cheveux qui lui restait sur le crâne, un regard qui le rendait particulièrement haineux ainsi que sa voix rouillée :

« Et bien miss Teigne, je crois que les petits garnements sont par ici … il faut trouver. »

Bon il savait très bien que les rouges et or étaient là et le sort n’allait pas durer bien longtemps. Coincée ici, un miracle c’est possible ? Et bien oui ! Un aboiement se fit entendre en bas des escaliers ce qui fait sursauter la Sullivan étant sûr d’avoir reconnu Opium. Qu’est ce qu’il fichait ici ? En tout cas, cela fit diversion et Rusard ainsi que son chat descendirent à temps car quelques secondes plus tard les deux jeunes femmes redevinrent visibles. Se relevant, la rouge et or se tourna vers sa camarade :

« Désolé mais aux grands maux, les grands remèdes ! »

Quelques instants passèrent avant que Joyce passa sa tête dans l’escalier et sa surprise fut grande lorsqu’elle vit Opium attendant en bas apparemment en ayant réussi à semer Rusard. Lui disant de venir, Joyce se tourna vers Rose lui disant :

« Ce petit garnement avait décidé de nous rejoindre mais bon on peut dire qu’il nous à sauvé la mise ! »

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Rose observa Joyce qui avait apparemment décidé de se contenter d'admirer la vue. Ce qui fit aussi Rose bien que ses horizons venaient de s'élargir... ou se rétrécir. Tout dépendait du point de vue duquel on se place.
Elle fut dérangée dans sa contemplation, moins par Rusard que par la réaction de la rouge et or. Rose ne s'attendait absolument pas à ce qui suivit. Elle se sentit entraînée par la belle jeune femme et emmené derrière la trappe. Enfin, si Rusard l'ouvrait et se contentait de regarder d'un coté, il ne les verrait pas. Joyce s'accroupit. Rose fit de même n'espérant pas vraiment que cela suffirait. Elle comprit alors les intentions de Joyce quand elle entendit murmurer un sort. Elle ne le connaissait mais faisait confiance à l'autre Gryffondor sur ces effets.
Rusard fit son apparition. Il semblait déterminer à les chercher. Rose croisa son regard et pourtant il ne sembla pas la voir. Elle eut une sueur froide qui la fit trembler. Autant affronter le concierge en face ne la dérangeait pas, autant ne plus être maître du tout de la situation l'angoissait profondément. Un aboiement leur sauva la mise. Le concierge et sa saleté de chatte redescendirent. Joyce se releva en s'excusant quant elles furent sure qu'il était partie. Rose se laissa tomber contre le mur en étendant ses jambes qu'elle sentait engourdie comme si elle n'avait pas bougé depuis une demi-heure alors que ça n'avait durer qu'une minute.

Pas grave... je sais pas ce que c'était mais efficace... merci.

Elle tenta de redevenir impassible, se forçant à se calmer pour que les battements de son cœur ralentissent et l'adrénaline retombe. Rose avait quelque part l'impression de se mettre dans des états pas possible pour pas grand chose et l'idée lui vint que ça avait peut-être un rapport avec la belle rouge et or.
La jeune fille se releva enfin époussetant son jean alors que Joyce disait quelque chose qu'elle ne comprit pas. Apercevant le chien en bas, elle comprit que ce devait être celui de la jeune femme ou d'un de ses amis. En tout cas elle le connaissait.

Magniifique ! Si on bougeait avant qu'il revienne ?

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Décidément, aucune de ses soirées ne serait calmes et reposantes, enfin il faut dire que Joyce cherchait tout de même un peu d’action dans le château endormi et cela n’était pas une première nouvelle. Depuis six ans, elle explorait le château et ses alentours en ayant fait quelques rencontres bonne sou mauvaises qui changeaient au fil du temps. Mais même si elle s’était déjà faite attrapé par Rusard et bien cette nuit cela serait hors de question ! De toute façon Joyce ne se laissait jamais faire et toutes les ruses étaient bonnes pour échapper à ce vieux et aigri de concierge. Une fois les deux filles hors de danger, Joyce reprit sa position initiale près des remparts voyant que Dame Lune arrivait et prenait place dans le ciel aux nuances infinies. Une brise fraiche venait soulevant doucement la chevelure sombre de Joyce qui ne semblait pas gênée par cette douce intrusion. Se retournant vers la dénommée Rose qui semblait contente de ne pas s’être attrapée, elle l’entendit parler :

« Pas grave... je sais pas ce que c'était mais efficace... merci. »

Apparemment la situation lui avait donné quelques sueurs froides à la rouquine, enfin elle semblait se reposer et redevenir assez impassible. Joyce la trouvait pourtant assez sympathique à première vue et semblait avoir quelques traits de caractères communs à la Sullivan pour son plus grand plaisir. Il faut dire qu’elle semblait elle aussi assez tête brulée et pas des plus discrètes ce qui était des plus appréciables de la part de la rouge et or. Il faut dire que son caractère propre à elle n’était parfois pas des plus délicats et des embrouilles Joyce en avaient eu pas mal quelques fois. Enfin, la Gryffondor appréciait toujours la première impression et celle qu’elle avait sur Rose était plus qu’appréciable. Lui souriant discrètement elle lui répondit :

« Pas de quoi, il faut toujours être prête à tout avec ce concierge, a force j’ai pris l’habitude. Enfin c’est tout de même plus distrayant quand tu es avec quelqu’un. Tu sors souvent le soir ? »

La Sullivan jeta un coup d’œil dans l’escalier n’apercevant personne, elle pensa que le concierge était parti ailleurs histoire de chasser quelques élèves imprudents et pas très discrets. Il faut dire que depuis qu’elle est dans l’école de sorcellerie, la discrétion Joyce à dut l’apprivoiser car depuis le temps il fallait parfois devenir plus silencieuse qu’une ombre et aussi discrète qu’une goutte d’eau.

« Magniifique ! Si on bougeait avant qu'il revienne ? »

Joyce hocha car après tout une ballade nocturne n’en était pas une si on en se bougeait pas et puis la rouge et or ne pouvait rester en place alors...

« Oui vaut mieux, tu as une idée précise ? Entre la forêt interdite, le parc, le lac enfin il faut dire qu’a Poudlard on a le choix. »

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Joyce demanda à Rose si elle sortait souvent le soir ce qui eut le don de faire esquisser à la jeune rouquine un sourire légèrement blasé. Souvent... doux euphémisme.

Assez en effet...

La belle Gryffondor semblait être assez d'accord avec l'idée d'aller faire un tour ailleurs. Elle suggéra plusieurs endroit à la Weasley avec l'apparente intention de la laisser choisir. La jeune fille peut-être trop téméraire se rendit compte qu'elle n'était jamais allée dans la forêt interdite... enfin si.. souvent même mais jamais la nuit. L'idée la tentait tout à coup.

La forêt interdite... quelle excellente idée !

Rose devint légèrement rêveuse, jouant avec sa baguette au bout de ses doigts quand elle se motiva. Elle passa donc la première dans l'es caliers qu'elle dévala plus qu'elle ne les descendit en faisant tout pour rester silencieuse malgré tout. La svelte jeune fille semblait flotter au-dessus des marches, ses ballerines ne faisant aucun bruit et ses mèches rouges dansant devant ses yeux. Arrivée en bas, elle attendit un moment l'arrivée de Joyce et surtout elle vérifia que Rusard n'était repassé.
En fait, il était effectivement en train de revenir. Rose attendait son pas traînant et ses grognements. Elle partit comme une flèche dans la direction opposée. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas couru. Ce n'était pas vraiment utile mais elle aimait tellement ça. Elle sentait l'air frais de la nuit contre ses tempes et l'adrénaline, ça la fit sourire comme une gamine. Arrivée dans le hall, complètement essoufflée, elle le traversa en marchand puis sortit. Un peu plus loin dans le parc, hors de vue depuis la porte, la rouquine s'étala dans l'herbe souriant et reprenant son souffle... regardant les étoiles aussi. Elle vérifia si Joyce avait bien suivit.