Soirée mouvementée... [PV Joyce, Selena & Carlie & Autres s'ils veulent ^^]

Il était bien tard ce soir. Ethan avait discuté assez longtemps avec ses amis dans sa Salle Commune, mais bien vite, ses camarades furent fatigué et montèrent se coucher. Mais le Gryffondor, lui, n'avait aucune envie de dormir, et en plus, il n'était pas fatigué. Malheureusement pour lui, il n'y avait presque plus personne dans la salle commune, tout le monde était déjà monté se coucher, après la longue semaine de cours qu'ils avaient eu. Et donc il n'y avait pas grand chose à faire... Il devait être dans les environs de 23h30, peut-être un peu plus. Ethan s'installa dans un fauteuil, près de la cheminée, comme toujours. Il essaya de s'assoupir, mais pas moyen. Ethan attendit un moment là, dans l'espoir que quelqu'un descende de son dortoir pour lui annoncer qu'il n'arrivait pas à trouver le sommeil lui aussi, et ainsi ils pourraient engager une conversation pour passer le temps. Mais personne.
Bon, le Gryffondor n'allait pas attendre là encore longtemps. Sans plus attendre, il quitta sa salle commune. La porte s'ouvrit, et Ethan commença à arpenter les couloirs dans la plus grande discrétion. Il ne faisait pas un bruit, et heureusement, la pénombre des couloirs l'aidait un peu à passer inaperçu. Il descendait les escaliers dans le silence, et il commençait déjà à se dire que les sept étages à descendre seraient un jeu d'enfant. Si seulement... Alors qu'il n'avait rencontré personne jusqu'à maintenant, au cinquième étage, il aperçut une silhouette au loin. Argus Rusard. Aïe... Il décida de s'enfuir, mais avant qu'il ne puisse faire le moindre pas, Miss Teigne se jeta sur lui en miolant. Ethan la repoussa violemment. Entre temps, le concierge arriva vers lui, avec son air niais habituel, et il lui demanda :

- Rusard : Tiens tiens ! Que fais un élève à cette heure-ci ?

- Ethan : Ma ronde, je vous rappelle que je suis préfet ! Vous feriez mieux d'éduquer votre chat, plutôt que d'essayer de piéger les élèves qui se lèvent, c'est notre mission, à nous les préfets. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit.

Ethan lui adressa un sourire faussement aimable. Bien sûr que non il n'était pas préfet. Mais ça, le concierge ne le savait pas. Le pire c'est qu'il n'avait même pas cherché à savoir s'il avait une insigne ou non. Quel incapable. Ethan souriait en repensant à la naïveté du vieux concierge, mais reprit rapidement son sérieux pour se remettre sur ses gardes. Les profs, eux, étaient beaucoup moins stupides.
Après deux ou trois minutes, il arriva à la grande porte d'entrée, et sans se faire repérer à nouveau. Il s'assura qu'il n'y avait personne dans le Hall. Non, la voie était libre. Ethan poussa la porte, et la referma délicatement. Il arriva alors dehors, pouvant apercevoir la lune qui brillait dans le ciel. Il pouvait voir les étoiles aussi, il faisait un temps superbe. Le Gryffondor n'eut pas à hésiter longtemps quant à sa destination. Il n'allait pas aller dans le parc, ou encore vers le lac, ça n'avait aucun intérêt, ça allait être calme à mourir. Le lac.. Boarf, c'était la même chose. Le cimetière ? Un peu morbide quand même ! Il ne restait plus qu'une possibilité : la forêt interdite. En voilà une bonne idée. Ethan adorait cet endroit. Il était allé à de nombreuses reprises dans cette forêt - il n'était pas un Gryffondor pour rien - et il avait adoré. Cette forêt était assez étrange, certes, mais Ethan n'avait jamais fait de trop mauvaise rencontre, si on pouvait dire ça comme ça. Le jeune garçon marcha d'un bon pas en direction de la forêt. Il arriva à la lisière, puis entra avec impatience dans la forêt interdite. Le Gryffondor hésita à allumer sa baguette, mais la luminosité restait suffisante pour se repérer. Tout à coup, il aperçut une silhouette devant lui. Là cependant, la luminosité n'était pas suffisante pour pouvoir reconnaitre la personne en question. Il brandit sa baguette, et déclara, sur un ton assuré :

- Ethan : Lumos !

Invité

‘Reserve toi toujours des surprises …’

Le soleil se couchait doucement sur Poudlard laissant tout de même ses rayons chauffer encore pendant quelques longues minutes le paysage du château. Les couleurs du ciel étaient tout bonnement magnifiques, une teinte rosée venait d’apparaître se mêlant à l’astre rougeoyant, ponctué par des petits nuages blancs c’était un beau spectacle que peu de personnes regardaient. Il faut dire que l’heure du repas approchait et tous les élèves étaient surement déjà dans la grande salle en train de se régaler avec les succulents plats préparés avec soin par les elfes de maisons. Si l’on regarde dehors, on peut voir le parc totalement désert, pas une âme qui vive juste quelques oiseaux ici et là poursuivit par quelques chats que les élèves avaient laissé sortir histoire qu’ils puissent prendre l’air avant la nuit noire qui allait tomber dans quelques heures. Si l’on va vers le lac, nous pouvons voir la surface doucement onduler à cause des créatures qui y fourmillent mais un bruit se fait entendre, un aboiement précisément provenant d’un grand chêne. Apparemment les berges ne sont pas désertes car une élève de Gryffondor semble s’être assoupie sous un grand chêne, un livre à la main, elle c’est Joyce Sullivan. Un grand chien loup essaye de la réveiller impatient ou tout simplement gourmant ? Joyce finit par ouvrir les yeux regardant autour d’elle, la vision encore un peu embuée par la petite sieste qu’elle venait de faire. Se retournant vers son chien qui maintenant était tout excité, elle dit :

« Oui je sais Opium c’est l’heure de manger … Plus jamais j’essayerai d’apprendre un cours de potion ! »

Prenant le livre qui lui avait servit d’oreiller sous le bras, Joyce se releva reprenant peu à peu ses esprits suivant son chien qui lui était plus réveillé. Poussant la porte de Poudlard, la jeune femme se dirigea dans la grande salle bondée. Jetant un regard circulaire, elle vit que certains Serpentards lui jetaient des regards qui n’avaient rien de très gentils et quelques uns de ses amis lui souriaient. Allant directement à sa table, la Sullivan s’asseya en bout de table et dit :

« Cooper, tu me passes deux cuisses de poulet s’il te plait ? Et puis la salade composée.
-Dis moi t’as faim aujourd’hui ! Je ne t’ai jamais vu jamais mangé autant.
- Ahah très drôle. »

Il faut dire que Joyce n’était pas connue pour être une grande gourmande mais elle mangeait plutôt à toute heure de la journée et pas beaucoup à chaque fois. Autrement dire que de là voir au repas est quelque chose qui n’arrivait pas souvent. Prenant ce que lui servit le dénommé Cooper, Joyce mangea tranquillement sa salade tandis que les cuisses de poulets allaient rejoindre la gueule du chien loup. Une fois le repas fini, la Sullivan se leva et monta les escaliers afin de se retrouver dans sa salle commune. Une fois à l’intérieur, Joyce posa son livre et se mit à la dissertation qu’elle devait rendre pour le surlendemain sur les effets d’un sort de coloration mal fait. Elle y passa environ une heure et demie, il faut dire qu’après plusieurs ratures elle voulut faire une pause mais bon elle continua jusqu'à la finir. Il faut dire que la rouge et or était beaucoup plus à l’aise lorsqu’il s’agissait de travaux pratiques qu’a l’écrit. De toute façon, elle s’était fait une raison : les dissert’s c’est de la merde. Clair vous ne trouvez pas ? Mais avançons un peu plus dans le temps …

22h45 : Joyce est allongée sur son lit, les yeux ouverts regardant le plafond d’un œil vague alors que ses camarades dorment tous déjà. Il faut dire que la sieste l’avait revigoré pour la soirée et que maintenant Morphée était déjà loin. C’est à cet instant, qu’elle décida de partir faire un petit tour dans la forêt interdite car pour la Gryffondor, cette forêt était tout sauf interdite, dangereuse oui mais pas interdite. S’habillant en vitesse d’un haut gris et d’un jean’s, elle sortit ainsi de la salle commune accompagné d’Opium qui bien entendu avait toujours envie de sortir avec la Sullivan, surtout quand il ne fallait pas. Sa ballade dans le château se fit aussi silencieusement que d’habitude, il faut dire que depuis sa première année, les ballades nocturnes elle en faisait tout le temps alors l’habitude était venue. Descendant les escaliers, la rouge et or vit Rusard une fois grommelant tout seul ce qui était habituel pour un drôle de personnage comme lui. Prenant un passage secret qui menait dehors, Joyce se sentit une fois libre de toute contrainte alors que l’air venait doucement bercer son visage. Si la mélancolie la prenait maintenant, elle n’était pas prête de s’en sortir. En quelques minutes, on peut la retrouver à la lisière de la forêt interdite un sourire malicieux sur les lèvres car là dedans, les rencontres on peut en faire de toute sorte ! Elle se balada ainsi pendant une demi-heure environ alors que tout se passait pour le meilleur des mondes, cependant son chien ayant senti une présence la jeune femme ne put s’empêcher de rester en alerte. Faisant quelques pas, elle entendit :

« Lumos ! »

Suivit d’un puissant jet de lumière, la voix Joyce l’avait reconnu entre milles ! Celle d’Ethan Peterson qui était depuis bien longtemps son meilleur ami en espérant que cela continue ainsi. La Sullivan lui parla alors qu’elle s’était habituée à la lumière forte :

« Dis moi Ethan tu veux me rendre aveugle ? Non parce que d’accord j’ai le chien qui peut aller avec mais quand même … »

La soirée avait commencé d'une manière des plus ordinaires pour Ethan Peterson. Ce dernier, qui n'avait aucune envie d'aller se coucher ce soir-là, avait décidé de sortir de sa Salle Commune, pour faire l'une de ses habituelles promandes dans Poudlard, et même à l'extérieur du château aujourd'hui. Il était fréquent que le Gryffon sorte de la salle commune de Gryffondor après l'heure du couvre-feu. Ethan s'était contenté de prendre sa baguette magique, ça pouvait toujours servir, ne serait-ce que pour s'éclairer, car il devait faire bien sombre dehors à cette heure avancée de la nuit. Ethan était donc sorti de sa salle commune, et était arrivé en bas tant bien que mal, après avoir fait la rencontre de l'idiot concierge de Poudlard, qu'il avait réussi à berner en se faisant passer pour un préfet. Malheureusement, il n'avait pas pu échapper à son vieux chat enragé, mais au moins, il avait été crédible, et c'était le principal. Et d'ailleurs, il ne fit pas d'autres rencontres sur la suite de son parcours, heureusement pour lui. Ayant décidé de se rendre à l'extérieur, il avait descendu tous les escaliers qui le mèneraient dans le Hall, par où il pourrait ensuite sortir.

Son arrivée à l'extérieur fut un soulagement, et le Gryffondor n'eut pas à chercher longtemps pour sa destination. Il procéda par élimination, et un seul lieu restait : il s'agissait de la Forêt Interdite. De plus, c'était un des endroits préférés d'Ethan à Poudlard, ça tombait bien. Il la connaissait assez bien, maintenant, cette forêt, mais chaque visite était une nouvelle surprise. Il rencontrait à chaque fois soit une personne ou soit une créature qui rendait la soirée surprenante. Et Ethan n'aimait pas le banal, la routine, il préférait de loin les surprises. Et d'ailleurs, il en eut une première dès son arrivée. Il avait aperçu une silhouette devant lui, qu'il n'avait pu reconnaitre à cause de la pénombre. Ethan avait alors lancé le sortilège de Lumière, et après une seconde d'éblouissement, il avait reconnu la personne qui se trouvait en face de lui. Ce fut une bonne surprise, la personne en question était l'une de ses connaissances. Et pas n'importe laquelle, il s'agissait de sa meilleure amie, Joyce. Elle lui dit :

Joyce : « Dis moi Ethan tu veux me rendre aveugle ? Non parce que d’accord j’ai le chien qui peut aller avec mais quand même … »

Un sourire complice se dessina sur le visage du jeune Gryffon. Il devait admettre que cette puissante arrivée de lumière n'avait pas été très agréable, sur le moment, à cause de la nuit tombée depuis un moment déjà. L'allusion au chien amusa un peu Ethan, en effet son animal était là à côté d'elle. Il répondit alors :

Ethan : « Désolé, je ne savais pas que c'était toi... ! »

Cela sous entendait bien sûr que si ça avait été quelqu'un qu'Ethan n'aimait pas, il aurait pris plaisir à l'éblouir. Mais ça n'était pas le cas de Joyce. Ethan poursuivit, sur le même ton amusé :

Ethan : « Et puis comme tu le dis si bien, tu as toujours ton chien, dans le pire des cas. »

Le Gryffondor adressa un sourire à la jeune femme, avant de s'exclamer :

Ethan : « Alors comme ça toi non plus tu n'arrives à dormir... On montre un très bon exemple du respect des règles, nous les Gryff ! En parlant de ça, j'ai rencontré Rusard, dans les couloirs, et j'ai bien cru que j'allais devoir changer de plan pour ce soir. Mais je me suis fait passer pour un préfet, et il y a cru, cet idiot... »

Ethan sourit de nouveau, en repensant à la stupidité et à la naïveté du vieux concierge. Son sourire se réduit nettement lorsqu'il repensa à son chat, qu'il avait envie d'exterminer à chaque fois qu'il le voyait en train d'épier tout ce qui se passait autour de lui. Le Gryffondor posa son regard sur la jeune fille, puis sur son chien, et demanda :

Ethan : « Et toi, tu as réussi à passer sans être vue, avec ton chien ? »

Ou alors Joyce était plus discrète que lui, ou alors elle avait été plus maligne, en envisageant une autre solution pour se rendre dans la forêt. Ou bien Rusard s'était fait avoir une fois de plus, ce qui paraissait assez probable, en y réfléchissant bien. Après avoir reçu des explications de la part de sa meilleure amie, Ethan poursuivit la conversation en demandant :

Ethan : « Que dirais-tu de continuer cette promenade ensemble ? Je suis sûr qu'on va bien s'amuser, dans cette forêt ! »

Le Gryffondor adressa un sourire complice à la jeune fille. Tout comme lui, elle avait le goût du risque, et il savait qu'elle ne se trouvait pas ici par le plus grand des hasards. Il sentait que cette soirée serait beaucoup mieux qu'elle n'avait commencé. Et encore, Ethan n'était pas au bout de ses surprises, les rencontres ne faisaient que commencer...

Il ne devait même pas être minuit. Je m'étais réveillée en sursaut. Enfin pas exactement, disons que j'avais simplement ouvert les yeux soudainement. En fait j'étais plongée dans un rêve, un drôle de rêve, c'était même plutôt un cauchemar. Étrange ... ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivée, généralement j'avais le sommeil plutôt lourd et je ne me souvenais jamais de mes rêves. Toujours est-il qu'à ce moment-là de la nuit les tours que me jouait mon inconscient était tellement intense que j'étais sortie de ma phase de sommeil paradoxal. En effet c'était étrange ... j'avais rêvé qu'on m'attachait sur un bûcher et qu'on me faisait brûler. J'ai perdu la tête je crois ... la chasse aux sorcières de Salem ? Bah tiens j'étais une sorcière d'ailleurs ça pouvait expliquer ce cauchemar. Bon après tout je m'en moque. J'vais pas chercher jusqu'au petit matin ! Toujours est-il que là je ne me sentais pas très bien. Quand je m'étais réveillée j'avais extrêmement chaud, au point que je sentais quelques gouttes de sueur perler le long de mon visage et le long de mes mèches brunes. Affreux horrible cette chaleur insoutenable ... Pourtant il ne devait sûrement pas faire si chaud. Je ne savais vraiment pas ce qui m'arrivait, je ne comprenais absolument pas. En tout cas j'avais pas le choix que de sortir du lit, même avec juste un drap j'avais toujours aussi chaud. Je m'étais redressée et assise sur mon lit. J'avais la tête qui tourne. Horrible comme sensation ... J'avais l'impression que j'allais tomber toute seule. Je n'avais pas attrapé la fièvre quand même ? Bon de toute façon je m'en fichais, peut-être qu'en allant faire un tour dehors me ferait du bien et me remettrait d'aplomb. Y'a pas trente six solutions dans ce cas-là ... J'avais fait un gros effort pour me relever sans tomber et je m'étais de nouveau habillée. Attention à pas se prendre la porte du dortoir ! Ah non c'est bon, passée avec succès heureusement. Lorsque j'empruntai le passage secret des cachots qui menait directement à l'extérieur, histoire de ne pas tomber sur un préfet ou sur Rusard, je me sentais déjà un peu mieux. Du moins j'arrivais à marcher droit c'était un miracle.

Et voilà je suis enfin dehors. Que c'est bon de sentir l'air frais s'engouffrer dans ses cheveux...ça rafraîchit et ça fait beaucoup de bien. Ma tête ne tournait plus trop j'allais de mieux en mieux. Maintenant que j'étais là je n'avais évidemment plus envie de retourner à la salle commune. Je voulais profiter de la fraîcheur. Dommage que les rayons de la lune éclairaient trop le parc de Poudlard ... Il me fallait un endroit de beaucoup plus sombre. La forêt interdite ? A vrai dire j'y avais pensé dès lors où j'avais atteint la sortie du château. Après tout j'étais loin d'être une trouillard j'étais déjà passée par bien des choses et ce n'était pas un petit bosquet soit disant rempli de créatures maléfiques qui allait me faire peur ! De toute façon je n'avais pas peur, et en matière d'étrange, le trajet pour venir à l'école avait été amplement suffisant. Le léger petit vent frais s'engouffrait également dans les branches des arbres de la forêt, cela créait une ambiance qui ne m'étais pas inconnue et que j'appréciais. Pour le moment je ne m'étais pas enfoncée trop profondément dans la forêt. Je ne tenais pas spécialement à me perdre, surtout à cette heure-là. Au début je voulais simplement aller faire une petite promenade mais soudain j'entendis comme une sorte de bruit de pas venant de derrière moi. Qui cela pouvait-il bien être ? Je me retournai furtivement, guettant l'obscurité en plissant les yeux, à la recherche d'une quelconque source de lumière ... ça pourrait m'indiquer si il s'agissait d'un élève ou non. Et une fois de plus je ne m'étais pas trompée. J'aperçu une petite lueur derrière un buisson. La lueur d'un Lumos sûrement. Tiens ça me donnait une idée ... Finalement ma soirée n'allait pas être si ennuyeuse que ça. J'esquissai un petit sourire mesquin, pour moi-même, et allai me tapir dans un buisson assez touffu qui se trouvait à proximité de ma personne. Je commençais à entendre quelques brefs éclats de voix vers là où se trouvait la lueur. Ils étaient plusieurs en plus ! Tant mieux ça allait être encore plus intéressant.

J'étais quand même assez loin d'eux. Même si je leur lançais des sortilèges ils n'entendraient sûrement pas ma voix ou alors juste légèrement. J'attrapai alors ma baguette et la pointai en direction de la lueur. Puis je lançai plusieurs Expulso à la suite. J'espérais que certains d'entre eux atteignent les élèves qui osaient s'aventurer dans la forêt !
"Expulso ! Expulso ! Expulso !"
J'imaginais déjà leurs têtes lorsqu'ils verraient les sortilèges déferler vers eux. Ce serait marrant que l'un ou l'une d'entre eux se fasse projeter contre un tronc d'arbre...Je rigolais déjà d'un air malsain dans ma tête. J'étais bien décidée à leur faire perdre la tête ! J'avais plusieurs solutions ... si c'était des Poufsouffles ou des Serdaigles ils seraient paniqués et ils rentreraient immédiatement. Si ils étaient à Gryffondor ou à Serpentard ils auraient sûrement la curiosité de trouver la source de ces sortilèges...et là ça deviendrait amusant !

Invité

6h00_ Comme tous les matins, une jeune femme ouvre un œil chocolat en même temps qu’un rayon de soleil entre dans la pièce et éclaire son visage. Elle jette un coup d’œil alentours et devine sans grande difficulté qu’elle est encore une fois la première réveillée. Avec un soupir, elle posa ses deux pieds à terre et prit la direction de la salle de bain des Poufsouffle. Malgré ses précautions, le parquet craqua et elle s’arrêta net. Elle balaya la salle du regard, inquiète d’avoir réveiller l’une de ses camarades de 7^ème année, mais se rassura bien vite ; le sommeil de ses amies n’avait pas été perturbé d’un poil ! Telle était la règle entre elles, peu importa l’heure à laquelle on se levait, tant qu’on ne dérangeait pas les autres. Elle reprit sa marche à pas feutrés et pénétra dans la salle de bain, un pièce carrelée de blanc du sol au plafond. Elle se dirigea vers la douche la plus proche et fit couler l’eau attendant qu’elle se réchauffe. Ce n’est qu’une fois que celle-ci forma de la buée sur la paroi de la vitre que la jeune femme se plaça sous le jet d’eau, et laissa libre cours à ses pensées. Dès que le liquide refroidit, elle sortit de la cabine et s’enveloppa dans une épaisse serviette marquée des armoiries de sa maison.

Après s’être préparée, Carlie Burton retourna dans le dortoir à pas de loup. Personne ne s’était encore réveillé… Arrivée à son lit, elle enfila ce qu’elle avait sous la main (une jupe en jean délavé et un dos nu jaune citron). Elle renonça à discipliner ses longs cheveux bruns et les attacha en chignon. Elle prit l’épais livre à la reliure en cuir qui se trouvait au bord de son lit et descendit dans la salle commune. Là, elle s’installa dans le fauteuil qui se trouvait au bord de la cheminée éteinte, l’un des plus confortables, et reprit sa lecture où elle l’avait laissée. Depuis le début du mois, elle passait tout son temps libre à réviser, en prévention des ASPICs.

Trop plongée dans ses révisions, la jeune femme sauta l’heure du petit déjeuner et celle du déjeuner. Elle ne se décida à sortir de là qu’à 17h00, pour se rendre aux cuisines en toute discrétion. Les elfes de maison lui offrirent les restes de pâtisseries du déjeuner, et une tasse de thé. Elle les remercia chaleureusement et retourna travailler. Mais à son retour, une fête dans la salle commune (allez savoir pourquoi il y en avait une) battait son plein. Elle monta donc de mauvaise grâce dans le dortoir et s’affala sur son lit en pestant. Elle ouvrit rageusement son livre et continua à réviser. Mais lorsqu’elle se rendit compte qu’elle venait de lire trois fois la même phrase, elle s’endormit sur son livre.

22h30_ Carlie Burton se réveilla d’un coup, quand ses ASPICs se rappelèrent à son bon souvenir. En jetant un regard à sa montre, elle râla : elle n’avait pas prévu de s’endormir, et encore moins de s’endormir aussi longtemps. Sachant par expérience que si elle se remettait à travailler ici, elle finirait par se rendormir, elle se leva et redescendit dans la salle commune, où la fête continuait. Ses amis vinrent à sa rencontre.

-Alors, marmotte, tu as fini ton hibernation ?

-Tu danses pour te réveiller ?

-Euh, non, peut-être pas… J’ai pas envie de tuer mes pieds, j’en ai encore besoin !

Avec un grand sourire, elle continua son chemin, pendant que tous ses amis éclataient de rire derrière elle. Carlie prit la direction du parc, pour prendre le bol d’air frais qu’elle n’avait pas prit depuis plusieurs jours. Discrètement, elle entra dans la forêt interdite et se dirigea vers une clairière à la lumière de sa baguette magique. Mais une fois arrivée à destination, une personne s’y trouvait déjà, lançant des sortilèges à tout va. Ca ne semblait pas être un professeur, mais un élève. Ou plutôt, une élève… La miss Burton arrêta de respirer et se tapie dans l’ombre d’un buisson, tout en éteignant la lueur de sa baguette, et attendit de voir la suite des évènements.

Une promenade dans la forêt de Poudlard ne faisait de mal à personne. Bien sûr, elle était dite interdite, mais les règles n'étaient pas vraiment respectées au château, et notamment concernant cette forêt. Rares étaient ceux qui ne s'y étaient jamais aventurés, et les quelques élèves qui avaient décidé de ne pas s'approcher de cette forêt étaient soit des élèves sérieux, soit des élèves trouillards. Ethan Peterson n'était pas trouillard, loin de là, et, il n'était pas fier de le dire, mais il n'était pas très sérieux non plus, surtout face à ce genre de situation périlleuse et par conséquent très amusante. La forêt regorgeait de créatures en tout genre, dangeureuses ou non, mais en tout cas le Gryffondor ne s'était jamais retrouvé dans un important danger, et les sortilèges qu'il avait appris lui permettaient largement de se défendre face aux créatures dont il avait fait la rencontre. Il avait également rencontré pas mal d'élèves, depuis sa première venue dans la forêt, mais ça c'était autre chose.

Ce soir-là, il était habillé d'un T-Shirt noir à manches longues et d'un Jeans. Il faisait frais dehors, mais il s'en fichait bien, et dans le pire des cas il aurait un peu mal à la gorge dans les jours qui viennent, ce qui lui ferait une excuse pour ne pas venir en cours et faire la grasse matinée quelques jours supplémentaires. Ethan s'était uniquement muni de sa baguette magique, elle pourrait s'avérer très utile dans ce genre d'endroit, ne serait-ce pour s'éclairer. En effet, la nuit était tombée depuis un bon moment, même si Ethan arrivait quand même plus ou moins à se repérer.

Arrivé à l'entrée de la forêt, cependant, il avait du allumer sa baguette, pour ne pas se perdre avant même d'avoir fait quelques pas. A ce moment-là, il avait aperçu une jeune femme devant lui. Celle-ci l'avait gentillement disputé de l'avoir éblouie, et Ethan avait vite reconnu sa meilleure amie, Joyce. Il était content de la voir ici, et celle-ci lui avait demandé s'il voulait la rendre aveugle. Après avoir fait le parralèle avec son chien, les deux élèves s'étaient mutuellement expliqués comment ils étaient parvenus à descendre sans se faire repérer, puis ils avaient convenu de continuer cette promenade ensemble.

A peine eurent-ils commencé qu'Ethan se sentit repoussé vers quelque chose. La pression n'était pas super forte, et il fut juste poussé de quelques pas. Ce fut la même chose pour sa meilleure amie. Ethan et Joyce échangèrent un coup d'oeil, puis ils regardèrent dans la direction inverse, c'était très certainement un sortilège, une créature ne pouvait pas faire cela. Le silence était quasi-complet, dans la forêt, et ils parvinrent d'ailleurs à entendre des murmures venant d'un buisson. Pris par son habituelle curiosité, Ethan tenta de s'approcher de l'arbre en question, mais il continuait d'être repoussé. Il décida donc d'utiliser sa baguette magique lui-aussi, et il la pointa vers l'arbuste en question. Il prononça d'une voix forte :

Ethan : « Expelliarmus ! »

A ce moment, il tenta de se rapprocher du buisson à nouveau, et cette fois, plus rien ne l'en empêchait. Soit son sortilège avait marché, ou soit la personne en question - si c'était bien une personne - avait décidé de s'arrêter. Il fit signe à Joyce que la voie était libre, et les deux élèves s'approchèrent de l'arbuste discrètement. Une fois arrivé à proximité du buisson, il dirigea sa baguette à proximité du buisson. Ethan prononça :

Ethan : « Lumos Maxima ! »

De cette manière, il pourrait reconnaitre la personne ou la créature qui se trouvait dans le buisson, et il pourrait en même temps éblouir le(la) petit(e) malin(igne) qui se trouvait là. Ils aperçurent alors une jeune femme, qui semblait avoir leur âge, si ça n'est plus, qui tenait en effet sa baguette magique.

Ethan : « Tiens tiens... On dirait que nous ne sommes pas les seuls dans cette forêt, ce soir. »

Le Gryffondor ne pensait pas si bien dire. Alors qu'il tourna un peu le regard pour chercher celui de sa meilleure amie qui se trouvait à côté de lui, il aperçut une légère lueur d'une baguette, non loin d'eux. Ethan resta fixé dans cette direction, s'avança de quelques pas, et demanda :

Ethan : « Qui es-tu ? »

Invité

La nuit... Pour Joyce cela était plus qu’un simple moment de la journée, plus qu’un simple moment où la lune venait de prendre sa place dans le ciel noir et où comme des suivantes qui dansaient à perdre haleine et narguant les pauvres humains qui parfois étaient tellement admiratifs de leurs mouvements. Pour Joyce cela était un moment de liberté totale, où toutes les contraintes n’existaient plus et avaient leurs places aux oubliettes. Un moment de surprise, de rencontres bonnes ou mauvaises mais toujours importantes. La nuit tout est différent … ou presque. Et apparemment celle-ci réservait bien des surprises.

Avec Ethan tout était si facile, parler avec lui était un jeu d’enfant et rester des heures avec lui n’était qu’une douce mélodie au rythme varié. Il n’était pas son meilleur ami pour rien, Joyce en était consciente et il faut dire qu’il était l’une des seules personnes à qui elle parlait franchement, librement d’elle et cela était rare, plus que rare. Le voir ainsi dans la forêt rendait la balade encore plus intéressante qu’elle ne l’était déjà et l’entendre ainsi parler de Poudlard, de Rusard et des tracas du quotidien, de la vie de tous les jours qui faisait que l’on avait envie que chaque journée ne se termine jamais. Souriant doucement et répliqua à chaque fois qu’il prenait la parole, oui Joyce n’était pas du genre silencieuse. C’est ainsi que tous les deux se baladèrent tranquillement ne pensant que rien n’allait leur arriver. Bon d’accord la forêt regorgeait de créatures dangereuses mais à chaque, ils arrivaient à s’en sortir et une fois la rouge et or s’était sortie véritablement en danger …

C’était arrivé l’année dernière, alors qu’elle faisait l’une de ses ballades nocturnes Joyce se retrouva face à face à des centaures en furies tellement énervés de voir une simple, petite et ignorante humaine sur leur territoire. A ce moment précis, la Gryffondor crut qu’elle n’allait pas s’en sortir en un seul morceau et que c’était morte ou salement amoché qu’elle allait rentrer à Poudlard et pourtant. En quelques secondes un gars de Serpentards qui portait le nom de James Stevenson arriva et se transforma en loup chassant les centaures affolés. Une fois cet incident clos, tous les deux étaient retournés à Poudlard sans se dire et un mot et depuis ils ne se sont plus jamais adressés la parole et pourtant, Joyce se dit que parfois elle devrait. Enfin revenons à la promenade qui se déroule en cette nuit étoilée …

Tout se passait bien dans le meilleur du monde et rien n’avait put prévoir ce qui allait arriver. Un choc, oui voilà ce que Joyce reçût en pleine poitrine, certes pas très fort mais assez pour la faire reculer de quelques pas en étant des plus surprises. Avec son meilleur ami, ils s’échangèrent un regard surpris en sortant tous les deux leurs baguettes. Joyce la tenait juste dans sa main droite ne voulant faire aucuns mouvements avant de ne pas voir ses adversaires. Ce sortilège n’était pas assez puissant pour être celui d’un adulte, un élève les avaient rejoins dans la forêt interdite et apparemment s’en amusait. Ethan quand à lui lança plusieurs sortilèges dans la direction, il avait le gout du risque même si Joyce préférait voir à qui elle avait affaire avant. Faisant plusieurs pas, éclairés par la lumière du sortilège qu’avait lancé Mister Peterson, il s’approcha d’un buisson et dit :

«Tiens tiens... On dirait que nous ne sommes pas les seuls dans cette forêt, ce soir. »

Dans la douce lumière, Joyce regardait l’inconnue qui était tapie dans les buissons comme attendant la suite des événements. De sa taille, brune aux yeux marron elle avait l’air gentille et aussi douce que la brise qui s’offrait à eux. La Gryffondor savait que ce n’était pas elle, tout d’abord à cause de son intuition et puis à cause du grand chêne qui faisait qu’elle était incapable de lancer un sortilège correctement. Se retournant vers Ethan, elle lui dit :

« Ce n’est pas elle qui à lancé le sortilège, le chêne l’en empêchait. »

Et puis cela ne dura que quelques secondes, pas très longtemps mais Joyce eut le temps d’apercevoir un mouvement. S’éloignant d’Ethan quelques secondes, elle ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire voyant la personne qui se tenait face à elle, tenant fermement dans sa main une baguette :

« Sélèna Morgan, quel déplaisir de te voir. J’imagine que c’est toi qui à lancé ces sortilèges ridicules ? »

Je n'arrivais pas à y croire...J'étais planquée dans mon buisson, accroupie dans les feuilles et je m'amusais toute seule à cause de ces stupides sortilèges que j'avais jeté. Et pourtant je pouffais de rire et me retenais de ne pas exploser littéralement. Décidément moi ça va de moins en moins en ce moment ! Je devais couver une crise de nerfs ou un truc comme ça, j'étais...grave. Oui c'est vrai que ça faisait un peu pitié quand même, j'étais en train de craquer. Mais non c'est ridicule, je sais que je vais bien. J'avais simplement besoin de distraction, bien que cette attitude me semblait un peu puérile. A l'origine c'était pas censé être drôle, je voulais vraiment leur fiche la trouille à ces imprudents qui avaient osé s'aventurer ici, dans la forêt. Apparemment mes sortilèges d'Expulso n'avaient pas eu beaucoup d'effet, je n'avais pas entendu de fracas contre un arbre ou de cris atroces de douleur. En même temps les élèves devaient se trouver trop loin pour que mes sorts les atteignent. Tandis que je continuais de pouffer de rire, je sentis une espèce de rayon bleu passer près de ma tête. Non mais c'est quoi ce délire ? Ça ressemblait à un Expelliarmus. Zut ils se rapprochaient. Mais c'est qu'il avait tenté de me désarmer ce petit con ! Oui en effet j'avais reconnu une voix masculine. Vite il fallait que je trouve un truc. Mais trop tard...les pas se rapprochaient, encore et encore, je pouvais même entendre leurs voix. Apparemment il y avait une fille et un garçon. J'avais pris soin de ranger ma baguette et avait enfoui ma tête dans mes mains, toujours accroupie. Et là...choc total. Je redressai la tête lorsque je sentis la présence de quelqu'un juste au-dessus de ma tête. Et je me retrouvai nez-à-nez avec...Joyce Sullivan. Génial ! Franchement je ne pouvais pas rêver mieux ! Et elle n'était pas seule, il y avait un garçon à peu près de son âge qui était à côté, je ne savais pas qui c'était et je m'en fichais pas mal en fait. Non mais vous entendez ça ? Cette garce de Gryffondor m'accuse d'avoir jeté ces sorts ! Même pas vrai d'abord ! Bon pour commencer, je prenais une mine faussement surprise et lui répondit sur un ton moqueur :

"Oh ça alors ! Si je m'attendais... Sullivan ! Et ... ? Oh de toute manière rien à foutre." Je me mis à regarder un peu partout autour de moi, tout en me relevant. J'étais un peu plus grande que Joyce et ça c'était...tant mieux ! Rien que pour ça je me sentais supérieure. J'étais bien décidée à lui jouer la comédie. Peut-être que je ne serais pas très douée pour ça et que la Gryffondor ne me croirait peut-être pas mais j'étais bien décidée à la faire tourner en bourrique, elle et son petit copain rouge et or. Enfin je supposais...et j'avais également la ferme intention de me payer leurs têtes ! Là, je me mis face à Joyce et son copain, et je pris un air faux de petite victime, je pris un air choqué, outragé, mais bon on devinait aisément que c'était pas vrai, j'étais peu crédible à vrai dire mais bon.

"Moi ? Qui aie lancé ces sorts ? Oh ça me fait beaucoup de peine que vous puissiez penser une chose pareille ! Vous me prenez pour qui ? J'ai autre chose à faire ! Je crois que vous perdez la tête, à moins que...si vous tenez vraiment à le savoir..." continuai-je en faisant semblant de réfléchir. "Si vous tenez absolument à le savoir, votre agresseur est parti...par là !" Là, j'avais repéré une élève de Poufsouffle que je connaissais de vue qui passait par là. Elle avait sûrement été interpellée par les éclats de voix qui s'étaient élevés de notre direction. Elle tombait à pic ! Pour une fois qu'une Poufsouffle allait servir à quelque chose ! Oh que oui, elle serait la victime parfaite. Juste après avoir terminé la phrase que je disais aux deux autres rigolos, je me précipitai en courant vers cette fille. Elle avait dû se demander qui était cette folle qui se précipitait vers elle ! En tout cas c'était pas chose facile...saletés de branches et de racines, j'avais failli me ramasser plusieurs fois mais heureusement l'autre Poufsouffle brune n'était pas très loin. Là, je l'attrapai violemment par le col de son haut et la plaquai contre l'arbre le plus proche, plantant mes yeux bleus clairs et perçants dans les siens. A l'adresse des deux autres Gryffondors, je me mis à crier :

"C'est elle ! C'est la sale garce qui nous vise depuis tout à l'heure ! Hein avoues que c'est toi !"

Que le spectacle commence ...

[J'suis fière de la façon dont j'ai impliqué Carlie dans la conversation =)]

Invité

La jeune femme resta cachée derrière le chêne qui la protégeait du regard des autres... endin, c'est ce qu'elle croyait. Elle observait donc la scène, avec des yeux écarquillés en regardant la folle qui se trouvait face à elle, et qui s'amusait à balancer des sorts à l'aveuglette. Quelques secondes plus tard, un éclair bleu passa à trois fois rien de la tête de l'inconnue, et la Poufsouffle pesta. Elle serra sa baguette, prête à ataquer la folle. Mais deux personnes surgirent de l'ombre, probablement les élèves visés. La jeune femme alluma sa baguette pour tenter d'identifier les nouveaux arrivants, et camoufla la lueur sous son débardeur. Malheureusement, le jeune homme remarqua la lueur et se tourna vers elle. Surprise, elle pesta à nouveau et l'implora au silence, mais il ne sembla pas voir son geste et lui demanda qui elle était. Elle s'apprêta à sortir de sa cachette, résignée, mais la brune qui l'accompagnait lui intima quelque chose qui fit changer d'avis le jeune homme. La jeune femme, toujours cachéee un minimum, soupira de soulagement. Puis tout s'enchaina rapidement. La brunette reconnut la folle et déduit que c'était elle qui avait lancé ces sorts. La dénommée Selena Morgan nia tout en bloc, et apperçut la Poufsouffle, dont elle s'approcha vivement.

Complètement à côté de ses pompes, Selena empoigna violemment Carlie Burton par son débardeur eet la plaqua contre un arbre. Le soiffle coupé par le choc et la surprise, elle essaya, en vain, de faire bouger la Serpentard pour cesser d'avoir le tronc de l'arrbre dans le dos. Selena planta ses yeux bleus perçants dans ceux, chocolats, de la jaune et noir, qui soutint son regard sans ciller. Puis, la miss Morgzn formula l'énormité du siècle: elle insinuait que c'était la miss Burton qui venait d'attaquer les deux Gryffondors. Totalement outrée, Carlie envoya un "expelliarmus" à la vert et argent, qui fut expulsée jusqu'au milieu de la clairière. Absolument hors d'elle, la jaune et noir s'avança jusqu'à Morgan d'un pas décidé. Lorsqu'elle s'adressa à la Serpentard, sa voix était faible, mais tranchante:

-Je te demande pardon?! Comment peux-tu oser prrononcer un tel mensonge?

Carlie était tellement en colère que ses nombreuses pensées et réactions s'entrechoquaient dans son esprit. Elle tenta de mettre de l'ordre dans son esprit et y renonça, ainsi qu'à continuer à s'adresser à Selena. Elle pointa sa baguette sur elle. La Poufsouffle avaitt rarement ce genre de réaction, mais là c'était trop!

(désolée pour l'énorme retard...)