Salle commune > Vendredi Soir. ( Frederic Weasley )

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Albus pénétra à l'intérieur de la salle commune. Il y régnait un étrange brouha. Évidemment, c'était un Vendredi soir et comme chaque semaine, tout les élève de Gryffondor y était réunis et discutaient de tout et de n'importe quoi. Des derniers potins, des élèves lisaient la Gazette tout en rigolant. Rita Skeeter nous livrait sûrement les dernières nouvelles de Selena Morgan et autres.
Des regards fixèrent Albus.
Il monta les escaliers pour rejoindre le dortoir des garçons.Il fixa le dortoir : il y avait sur les lits des chaussettes, des baguettes, des vestes... Il s'assit et s'allongea sur le lit.
" Je ne savais pas que les gens étaient si désordonnés " pensa-t-il en se moquant.
Il regarda le plafond. Il n'y avait pas de bruits dans le dortoir, à part le ronflement de quelque élèves qui devrait se réveiller tôt le lendemain matin. Des élèves qui consacraient leur vie aux cours de Poudlard. Des petits élèves de 1ère année, les élèves aux petites lunettes rondes, comme était son père à l'époque.
Il se leva, se retourna va son lit.
" Quel désordre ! "
Il s'apprêta à ranger le tas d'habits qu'il y avait sur son lit, mais quelqu'un lui asséna un coup violent sur l'épaule.

Comme à son habitude, Fred prenait du plaisir à rester dans sa salle commune avec tous les autres Gryffondors, à discuter, faire le singe et sortir des blagues, ce qui était e quelques sortes un travail qui lui était attitré. La plupart des gens connaissaient sa famille et bien évidemment, plus particulièrement son père, un des deux génies qui avait inventé le magasin de farces et attrapes dont tout le monde raffolait. Et comme il était le descendant de tous ces comiques nés, on comptait sur lui depuis sa première année pour assurer l'ambiance et forger la renommée de sa maison. Et au début, ce ne fut pas réellement une partie de plaisir, car il se sentait forcé de faire des choses dont il n'avait pas envie, c'est à dire des âneries. Et puis au fil des semaines, le goût des blagues plutôt mal tournées et souvent cruelles lui manquait, et il devait avoir sa dose dans la journée, et aussi sa dose d'attention. Il était accro, et avec les conseils de son père, il était devenu une sorte de mascotte, de mec super cool avec qui les gens voulaient avoir un lien, ce qui lui plaisait de temps en temps. Et après ça devenait son passe temps, une chose qu'il faisait sans réfléchir : faire des mauvais tours en classe, se moquer de ses camarades ou fanfaronner un peu partout dans le château avec ses amis pour faire peur aux petits Serpentards. Il fallait avouer que ce n'était pas quelque chose de très glorieux, mais il s'en fichait un peu, c'était un trait de caractère dans la famille de George, son père, alors il se sentait fier de lui ressembler à ce point, ainsi que son oncle Fred. En ce moment même, il était tranquillement assis dans un fauteuil à raconter des blagues sur les gros, ce qui n'était pas forcément gentil, mais après tout il ne leur en voulait pas particulièrement, ils s'en remettraient. Mais ce petit jeu devenait lassant, et lorsqu'il vit passer son chez cousin germain Albus, il se leva et planta là les quelques personnes qui écoutaient ses pitreries.

Fred aimait bien son cousin Albus, c'était un gars plutôt simple et agréable, et au moins celui-ci ne s'approchait pas de lui pour la célébrité ou quelque chose du genre : son père était bien plus connu que le sien, alors au moins il n'avait aucun doute à se faire quant à ses idées sur lui. Harry était un des plus grand héros de tous les temps, et Fred l'adorait comme tous les autres adolescents de son âge, sauf que lui le connaissait personnellement vu qu'il était son oncle. Suivant son cousin tout en pensant à sa très nombreuse famille, il entra dans le dortoir et le vit fixer toute la pagaille qui s'éparpillait dans les chambres des gamins. prit d'une soudaine envie de courir, il s'élança tel un fauve et lui percuta l'épaule avec la sienne plus violemment, histoire de faire une entrée fracassante dans la journée de son cousin. Celui-ci resta tout d'abord en suspens puis fut projeté sur son lit, tandis que le 7ème année restait debout à le fixer de son sourire carnassier. D'une voix forte et moqueuse, il lui parla tel un professeur mécontent.

Mr Potter, faits attention à vos arrières, on ne sait jamais ce que cacher votre ENORME derrière !!

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Albus tomba sur son lit, faisant tomber ses habits des deux extrémités du lit.
Il se redressa puis vit son cousin Frederic. Ce dernier rigola quelques instant, puis dit d'une voix forte et moqueuse :

- Mr Potter, faites attention à vos arrières, on ne sait jamais ce que cache votre ÉNORME derrière !

Frederic était un jeune homme plutôt moqueur mais simple et orginal. Il adorait lui faire des tours, mais pas qu'à lui d'ailleurs. ( Évidemment, il tenait de ça de son père.)
Le père d'Albus, le célèbre Harry Potter, lui avait vraiment tout raconté des jumeaux Weasley. Ils n'arrêtaient pas de faire des tours aux 1ères années, n'étaient pas timides en cours, et avait fait tourner la tête à Ombrage, lors des BUSES.
Plus tard, ils avaient même créer leur propre magasin de Farces & Attrapes dont tout le monde raffolait. Et, Albus pouvait même témoigner : " A l'heure même, et à leur âge, les jumeaux Weasley était toujours aussi fous, et aussi intelligents "

Albus se leva et cria :

- " J'ai bien cru que c'était un professeur ! "

Les deux cousins se regardèrent et pouffèrent de rire en même temps.

Le jeune Potter s'affala sur son lit comme un pantin, ce qui n'était pas exceptionnel comme performance tout de même. Mais bon, tous les deux n'avaient pas vraiment le même physique, alors autant éviter de casser cette petite brindille en deux, car il aurait eu quelques explications à donner ensuite. "Euh oui voyez vous, tandis que je m'amusais à exploser mon cher cousin en lui rentrant dedans, il s'est trouvé que sans faire exprès sa tête est allée percuter le fabuleux coin de son armoire. Vous comprenez tout à fait la suite chers parents, ce n'est pas ma faute n'est-ce pas ?". S'imaginant cette scène tout à fait grotesque, un petit sourire railleur vint barrer son visage plutôt joyeux aujourd'hui.

Bien évidemment, son adversaire se releva et joua le jeu en hurlant à son tour, comme si un professeur allait débarquer ici, dans le dortoir des Gryffondors. Il ne valait mieux pas, car Fred se serait fait une joie de séquestrer un professeur et de louer celui-ci pour que ses camarades puisse s'en servir comme Putching Ball, ou bien papier toilette, à voir... Partant à rire en même temps que son cousin, il se sentait vraiment dans un de ses meilleurs jours, et son cousin allait sentir sa joie de vivre au travers de toutes les farces et les coups bas qu'il allait lui faire. S'arrêtant de rire d'un coup net, il fit mine de regarder par la fenêtre d'un air captivé, comme si une apparition s'y trouvait. D'une voix étrangement calme et admirative, il s'exprima la bouche grande ouverte.

T'as vu ça Al, un Phénix... YAAAAAH

Bien évidemment, aucun Phénix ne se trouvait dehors, et avant même de savoir si son cousin allait regarder, ce qui était probable, il poussa un hurlement de guerre et se jeta sur lui comme si il faisait un placage au rugby, les propulsant tous les deux sur le lit du jeune Potter. Percutant le matelas avec violence, il rebondirent dessus et se retrouvèrent au sol, s'écrasant comme deux grosses m*****. Sous le choc, le jeune Weasley avait lâché son cousin tout en poussant un petit couinement, pour se relever en quelques secondes et fixer Albus dans les eux.

Alors lavette, tu te laisse écraser si facilement ?