Les patapons c'est comme les cachalots [FE Maeva]

Arrêter ce bruit… Les voix s’élevèrent de plus en plus. Féminine sans aucuns doutes. Je continue d’appuyer ce vieux cousin contre mes oreilles. Je déteste le matin, et je déteste plus que tout : ces gamines qui jacassent pour un oui ou pour un non. Je m’efforce à garder les yeux clos. Je les entends pénétrer dans la pièce. L’une d’elle tira les rideaux, je sentis le soleil tapant. Quoi ? Mais, il est quelle heure là ? Je sursaute brutalement. Les rayons m’aveuglent durant un instant. Je jette un regard vers les pestes qui ont osé me réveillée. Elles étaient assises bien tranquille sur le lit de la fille de moldus. Elles discutaient de je ne sais quoi, c’est chouette de passer pour un mur. Je balance le drap sur le côté, et le cousin vers elles. C’est la brunette à lunette qui prit. Avant qu’elle joue sa martyr énervée et que ces copines la soutienne, je pris la parole :

- Hey ! Les mousquetaires, vous avez l’heure ?

Mais, bon, je reçu ma réponse en cousins. Génial ! Rien de mieux pour se réveillée. Je fini par m’enfuir comme je pu, en sauvant le mieux possible quelques affaires. Personne ne m’a dit que cette binoclarde était aussi forte. J’atterris quelques minutes plus tard aux douches. Ma montre pendentif qui appartenait à mon grand père glissa dans ma main. Neuf heures et trois minutes.
Je m’habituerais jamais à me levé tôt. Surtout cette année. Encore, les autres années, le château était vivable, je commençais même un peu à apprécié les personnes qui m’entoure… Mais, maintenant, Fred ou encore Akira… Mais le plus important de tous Jarod, ils ne sont plus là ! Les autres Serdaigles sont trop sérieux pour moi… Pensive, je m’enfonce dans la douche sans m’en rendre compte. C’est mal de faire revenir le passé, car je savais que s’il y avait la moindre chance que je revoie un de ces gars là, je le tuerais… J’arrête le combiné d’eau, attrapant ma serviette et me séchant vite faire.

Après ça, je repris la route de la chambre. Les autres filles étaient parties. Autant pour moi. Potions, ensuite…sortilèges pour ce matin. Je pris le matériel qu’il fallait, et j’en file mon sac en bandoulière. Maintenant à cette heure, il est un peu tard pour se rendre dans la grande salle pour le déjeuner. Et puis, si c’est pour être avec les glandus de ma maison autant ne pas s’y rendre. Je fis un saut vite fais dans les cuisines de Poudlard. Autant piquer quelques trucs en cachette… Personne n’en sera rien, ou presque !

En plus, il fait beau aujourd’hui, je pris la décision de trouver un coin tranquille dehors pour déguster mon festin. Ensuite, je n’aurais qu’attendre ma première de cours ou bien, trouver quelqu’un à merder pour passer le temps.
Je traverse le hall sans encombre. Je pris la direction du parc. Même s’il fait beau espérons qu’il n’y a pas trop de foule. Dans mon avancée paisible, un « Woooooooooooow ... !!! ». Perturba l’équilibre de la nature. Je fis volte face. C’était à quelques pas derrière. Plissant un peu les yeux, je décide de rejoindre l’inconnu plutôt que de trouver le coin de paradis. J’observe en arrivant vers lui, ou plutôt entend un tas de biens vilains mots. Le garçon se releva. Tiens, ça ne serait pas Scorpius Malefoy. Je le connaissais pas personnellement, mais je l’ai vu à plusieurs reprises quand j’étais avec la bande de Bowen, et encore plus quand je suis sorti avec lui. Cela me rappelle un moment difficile de ma vie, choisir entre Bowen et Jarod, mon meilleur ami… Si j’avais choisi Bowen, j’aurais été moins perdue. Du moins, c’est ce que je pense. Mais, revenons au charmant blondinet qui ne fait des acrobaties. J’affiche un sourire.

- Depuis quand, les Serpentard tombent des arbres… Une nouvelle espèce migratoire ?

A tes risques et périls ma fille, beaucoup de serpentard sont susceptibles. Enfin, ce n’est pas comme si c’était la première fois. Et puis, il y a rien de méchant… ou du moins pour le moment.

« Tout juste Auguste !Les arbres aussi ont l'air de se liguer contre nous, pauvres petits serpents que nous sommes ... ». Machinalement, je souris en coin de lèvre. Ça peut paraitre bête, mais, je ne pensais pas que les Serpentards avaient ce genre d’humour. Peut-être, l’influence de Bowen, sont humour était vraiment glauque, à vrai dire c’était plutôt un pessimiste toujours à ce lamenter pour un oui ou pour un non. Bowen avait un côté sadique et franc qui m’a toujours plu. C’est vrai qu’il ne faut pas mettre tous le monde dans le même seau.
Étrange que ce garçon n’est pas attiré mon attention avant. Mais, il faut dire que je fais vraiment attention aux autres. Si je vais les voir, c’est seulement par ennui. Cependant, celui là, un petit côté intéressent, reste à vérifié tout ça. Je m’approche du pommier, touchant légèrement son écorce. Je fis un léger signe de tête au vert et argent.

- Les arbres ne se liguent pas contre toi ou les autres personnes de ta maison. C’est ta sentence pour lui avoir monté dessus sans prendre en compte son avis… Si tu le traite avec respect, il te le rendra.

Je me retourne vers le garçon. C’était un peu bizarre que je lui parle de respect. Effectivement, ma voix sonne parfois fausse. J’en n’ai pas la maison, mais ma langue est vraiment fourchue et bavarde qui plus est. Le comique dans l’histoire, c’est que mon père l’un des pionniers de la pollution.. Les arbres, et tout le reste ça me fais une belle jambe.


« T'aimes les pommes ? Tu veux une pomme ? Je vais te chercher une pomme ! ». Hein ! Quoi ? Je n’eu pas le temps de lui répondre qu’il saute déjà dans l’arbre. Je murmure légèrement vu que cela ne sert à rien maintenant :

- ..ben… je crois que oui… !

J’ai tendance à le croire super actif. Et encore plus, quand il redescend… Je pris la pomme qu’il m’offre si gentiment. Je fis un sourire pour le remercier. Il fit une galipette et hop assit par terre… Hein ? C’est quoi ce mec ?
J’hausse les épaules légèrement, je m’approche de lui pour m’assoir aussi.

- M’en veut pas, mais je suis nulle en gymnastique !

C’est surtout avec l’horrible uniforme de Poudlard en jupette, ce n’est pas trop envie. Il continua de parler, sans que j’en place une. Je n’ai jamais vu ça, d’habitude, c’est moi qui cause de n’importe quoi ! Je savais que c’était un sur actif. Je l’écoute bien sagement.

« C'est cool, il fait beau aujourd'hui, l'eau du lac sera sûrement assez bonne pour aller se baigner . ». Ah ? T’es super intéressent dis moi ! J’hoche la tête doucement.

- Ouais, ..enfin je sais pas si je m’y risquerais. Ou faudrait vraiment qu’elle soit bonne.. En tout cas, espérons que ce temps dure !

Mais, brusquement : « Un patapon, deux patapons, trois patapons, quatre patapons, cinq patapons, six patapons ... ». Ah ouais, quand même… On se croirait revenu en primaire, bien, que moi j’avais des cours particuliers chez moi, alors l’école des petits je ne connais pas vraiment. N’empêche que son attitude me rappelle une personne que j’ai connue. J’essai même pas de répondre après ça… Je croque plutôt la pomme que le Serpentard m’a donnée. Oubliant, mes histoires d’arbres et de respect. Je vais demander à une pomme si elle veut être manger ou pas, je ne suis pas timbré contrairement à certain…

Scorpius - Du genre ... Petit égocentrique nombriliste qui se fou de tout et tout le monde !

J’affiche un sourire amer dans un premier temps, le fixant avec une certaine insistance. Non, je lui sauterais pas dessus cette fois manquerais plus que ça. Dans un second temps, c’est un sourire d’amusement… Bizarre. Mais, pour comprendre, il faudra connaitre mes pensées. Et ça, j’ai l’impression que Scorpius les connait rien qu’à ça façon de s’exprimer… Il ne se rend pas compte de l’effet qu’il me donne… Comme si j’été revenue quelques mois en arrière. Et que ce n’était pas un blond de Serpentard qui me parle. Pourtant je ne rêve pas, et je tente de rester lucide… C’est « drôle » comme la vie est bâtarde.

Scorpius - Franchement ? C'est vrai que je pourrais très bien repartir, et te laisser seule ici . Ca nous ferait ni chaud ni froid, à tous les deux . Et ça m'empêchera pas de dormir non plus . Mais je me connais ... Et je sais très bien que si j'ai pas de réponses aux questions que je me pose, je vais passer un long moment à ruminer là-dessus ... Tu m'intrigues !!

On m’a déjà fait ce coup là, coco. Résultat, il est devenu mon meilleur ami… puis on l’a tué… Donc, c’est égal à plus de souffrance qu’avant. Ça sert à peut de chose. Je n’aurais pas du faiblir devant sa gentillesse et son enthousiasme… Mais, je suis beaucoup plus sensible que je le laisse parait, peu le savent… Je fixe toujours le jeune Malefoy. Et toi, commence pas à m’intrigué… Je déteste les mauvaises histoires.

Scorpius - Juste par curiosité ... Ca remonte à quand la dernière fois que t'es vraiment éclatée ?

Cette façon d’être direct… Même pas étonnant. Je n’avais rien dit, ni fait pendant qu’il à parler. Non, j’étais plutôt pensif tout ce temps, seulement à fixer le damoiseau. Peut-être pour rechercher un code indescriptible qui se cache sur son visage on ne sait jamais… Tout comme lui, quand j’ai pas de réponse je ne dors pas… Quand à sa question, vraiment mal placée… Limite vexé par ce qu’il me demande, je suis plutôt quelqu’un de fière… Il ne sait pas encore que je suis extrêmement susceptible.

Maeva – Juste par curiosité, ça remonte à quand… qu’une personne que tu considère comme ton frère..s’est fait tué, par des bêtes sanguinaires d’une extrême lâcheté. Et que ton « ame sœur »..

J’agite les doigts en imitant une parenthèse.

Maeva - ..pense qu’à la vengeance, et fini par disparaitre à son tour. Et de plus, que tes autres amis se cassent dans des pays étrangers ou que d’autres reste ici, mais t’adresse plus un mot… comme si rien c’était passé… A part, oui, ça fait très longtemps que je ne me suis pas éclatée… C’est plutôt les autres que je n’éclaterais rien que pour montrer que je ne me suis pas enfui moi.

Calme. Je ne suis pas énervé, non. Pas contre Scorpius en tout cas. Mais, c’est fou ce qu’il me fait dire. Je le regarde toujours, mais cette fois les yeux plus sombre. Je rumine brusquement.

Maeva - Les hommes sont des lâches… Tu le sais ça… Bah..Tu dois être surement au courant vu ta position. Je ne supporte pas la lâcheté… Le plus « drôle », c’est que maintenant, c’est moi la fuyarde… ça te fais pas rire toi ?

Je crois que personne à prévenu ce garçon que j’étais un peu folle et excentrique sur les bords. Mais, là, ce n’était vraiment rien… Par contre, s’il commence à savoir toute ma vie, va falloir y mettre un terme… Mon regard redevins plus « doux » petit à petit…